Ancourteville-sur-Héricourt

 

Ancourteville sur hericourt seine maritime adm

 

Ancourteville sur hericourt seine maritime geoPetite commune rurale du Pays de Caux, entourée par les communes de Sommesnil, CliponvilleCleuville, elle est située à 2 kms d'Héricourt-en-Caux la plus grande ville à proximité.
C'est aujourd'hui un village agricole qui vit principalement de la polyculture et de l'élevage.
La commune a reçu le prix d'excellence de fleurissement départemental.
La fête du village est célébrée le premier dimanche du mois d'août à l'occasion de la Fête de la Moisson.
2015, voit la fusion de la communauté de communes de la Côte d’Albâtre avec les communautés de communes Entre Mer et Lin et Cœur de Caux qui disparaissent.

 Toponymie 

Anschetilvilla vers 1024
Villa = du latin domaine rural et d'une personne scandinave se nommant Asketill, propriétaire du domaine.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

La première mention d'Ancourteville remonte à 1024.Henri ier de france 1008 1060
Entre 1031 et 1060, fief de la châtellenie de Cleuville et d'Estoutteville, Ancourteville est cédée par une charte du roi des Francs Henri 1er (1008/1060, portrait de droite) aux religieux de Longueville.
Au XIIème siècle, deux zones sont attestées : le centre bourg avec l'église Sainte-Marie et le clos paroissial, et le hameau du Catelet où il y a probablement dès 1223 une maison forte.
Sur un aveu de 1688 du duché d’Estoutteville, un 8ème du fief d’Ancourteville, anciennement nommé fief Quintin puis fief d’Ancreteville, relève de la baronnie de Cleuville.

Patrimoine

L'église paroissiale Notre-dame-de-la-Nativité
Autrefois nommée Sainte-Marie, elle présente tous les charmes d’une église de campagne par son cadre et les couleurs de ses matériaux en brique et silex.
La nef unique, le chœur, le clocher-porche sont successivement reconstruits au XVIIIème siècle. Le chœur et le clocher sont en brique tandis que la nef est en silex. En 2013, le campanile est remplacé. À l’intérieur, les statues en bois polychrome sont du XVIIème siècle, la poutre de gloire et les fonts baptismaux du XVIème siècle, les panneaux en bois datent de la Renaissance. A  l’extérieur,  le cadran solaire et le calvaire sont du XVIème siècle.

Le cimetière qui entoure l’église et est le dernier domicile d'un grand nombre de mes ancêtres, côté maternel (voir § suivant).

Le calvaire de la Croix Beaunay.

Un colombier de plan carré, vestige des anciens privilèges seigneuriaux abolis à la Révolution Française.

De nombreux fossés, talus plantés d’arbres de haut jet, formant brise-vent autour des fermes sont les témoins du paysage traditionnel du Pays de Caux.

Plusieurs maisons cauchoises en colombages, parfois coiffées de chaume, sont remarquables, tout comme quelques habitations de briques, silex et pierre dont un petit manoir, le Catelet.

 Faits divers 

Une tête d’ange pour un crime horrible en 2004

Pierre, 14 ans, élève de 3ème, abat son père, sa mère, son petit frère, et blesse sa sœur dans la maison familiale d’Ancourteville, proche de celle de mes grands parents, avec le fusil de chasse du père de famille. L’adolescent livre aux gendarmes le scénario tragique et horrifiant du drame qui s’est produit entre 15h et 17h30 le mercredi 27 octobre 2004.
Après le déjeuner familial, le père part au travail, la mère sort avec le petit frère Louis âgé de 4 ans, alors que Marion, la sœur, se rend à la danse. Pierre reste seul chez lui, fait ses devoirs, quand d'un seul coup, il avoue avoir l'idée de tuer ses parents. Il va alors chercher le fusil de chasse de son père et s'installe l'arme en main dans le salon devant le dessin animé Shrek. Il se rend ensuite dans un appentis à l'extérieur de la maison et charge le fusil.
La mère et le petit Louis reviennent de promenade, l'adolescent se saisit de l'arme et tire deux fois sur sa mère, puis conduit son petit frère au premier étage de la maison, lui donne des crayons de couleur et redescend au rez-de-chaussée pour traîner le corps inerte dans la salle de bain. Il va chercher deux cartouches supplémentaires. Sa sœur rentre à son tour après son cours de danse, elle veut se rendre dans la salle de bain, Pierre s'interpose. La petite fille se réfugie dans l'arrière-cuisine, il lui tire dessus et la blesse à l'abdomen. Le calme revenu, Pierre retourne dans le salon. Mais alerté par les bruits, Louis se présente en haut des escaliers et se met à hurler. L'adolescent lui tire dessus. Pendant ce temps, Marion, blessée mais consciente, se réfugie dans la salle de bain pour s'y enfermer et découvre le corps sans vie de sa mère. Thierry, le père, rentre du travail. Il subit le même sort que sa femme, il s'écroule au sol, atteint de deux décharges de plomb.
Pierre prend alors son sac à dos, ferme la maison à clef et s'enfuit à vélo. La jeune Marion est parvenue à se rendre chez un voisin proche pour donner l'alerte. De son côté, Pierre appelle les gendarmes d'une cabine téléphonique à 15kms de chez lui, où il est finalement interpellé.
Les experts psychologiques et psychiatriques de la Cour de Cassation concluent que l’adolescent souffre au moment des faits d'une altération importante de ses facultés mentales mais pas d'abolition de son discernement et qu’il est pénalement responsable.
Il est condamné en 2005 à 18 ans de réclusion criminelle par le Tribunal pour enfants de Rouen. Ecroué initialement dans le quartier des mineurs à la prison de Rouen, il a à la suite de sa condamnation été transféré à Fleury-Mérogis, puis à Val-de-Reuil.Le horsain avec e salinger et jm flagothier

Ancourteville et le cinéma

En 1997, des scènes du film Le Horsain de Philippe Venault avec Emmanuel Salinger (image ci-contre) ont été tournées dans l'église avec la participation de certains habitants du village.

 Hameaux, lieux dits et écarts 

La Côte Saint-Laurent qui monte d’Héricourt, le Mont Hélin, la Fosse Clochon, le Câtelet, la Croix Beaunay, la Passée, les Petites Cours, le Franc-Bosc.

 Evolution de la population 

Ancourteville sur hericourt seine maritime demo

 Souvenirs, souvenirs ... 

Wc 2Après la Seconde Guerre Mondiale, Auguste Eugène François Gransard et son épouse Henriette Madeleine Mathilde Lemonnier achètent une maison en brique à Ancourteville, village natal de cette dernière et berceau de sa famille. Ce petit pied-à-terre, pour venir de Paris voir leurs enfants Pierre et Marcelle en nourrice dans le village, est minuscule : une pièce sert d’entrée/cuisine/salle-à-manger et donne accès par une porte basse à la  seconde pièce servant de chambre commune. Le sol est pavé irrégulièrement. Un petit cellier où l’on conserve le cidre, les pommes et la nourriture Garde manger 1dans un garde-manger aéré (image ci-contre) est attenant. A proximité, une cabane en bois où une planche trouée sert de WC et ressemble beaucoup à celle ci-contre. Sur le devant un petit jardinet et la pompe à eau. 
De bouches à oreilles, l'histoire raconte que cette maison aurait servi de prison temporaire à un habitant voisin, criminel, au début du XXème siècle, c’est peut-être la raison pour laquelle elle comporte de solides barreaux en fer à ses fenêtres...
Pour mes frères et sœur et moi-même, ce sont avant tout les souvenirs d'enfance, les vacances et week-ends de petits parisiens à la campagne, à partager les jeux des enfants du voisinage, à profiter de mémé Madeleine et de ses petits plats (son bœuf bourguignon, ses confitures, son gâteau de riz, ses tartes... ). Sans oublier les voisins et presque cousins Fernand et Madeleine Quaisse... le pé Fernand, son cidre et son calva qu'il remet solennellement aux parents avant chaque retour vers Paris, dans d'anciennes bouteilles de bière ou de Martini soigneusement enroulées dans du papier journal.
En 1969, après le décès de ma grand mère, son fils Pierre et son épouse Oulita Salivanoff héritent de la maison et achètent celle voisine où ils s’installent dix ans plus tard à leur retraite. La petite maison est ravalée modernisée, la porte extérieure du cellier est remplacée par une fenêtre et la chambre est agrandie.et transformée en maison d’ami.
En 1972, ma sœur Monique et son époux Ermanno Trapani font construire, sur le terrain mitoyen, une maison qu'ils revendent une quinzaine d'années plus tard.
En 1978, mes parents, Marcelle Renée Gransard et Maurice Georges Bourrié, font construite à leur tour dans le lotissement communal, une maison pour leur retraite. Ils y vivent de 1979 à  1992, date à laquelle ils la revendent pour se rapprocher de moi.
En 2000, mon frère Alain Magdelaine hérite des maisons au décès de nos oncle et tante dont il est le filleul, mais les temps sont durs... il n’arrive pas financièrement à en assurer l’entretien et les travaux devenus nécessaires. Terrain et maisons sont vendus.
Il ne reste plus, à présent que le cimetière pour nous rapprocher de nos ancêtres et de nos souvenirs (Voir le diaporama en bas de page).

 Mes ancêtres d'Ancourteville 

Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 10Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 2Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 9Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 7Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 5Ancourteville sur hericourt seine maritime ancetres 8

 Carte de Cassini 

Ancourteville sur hericourt seine maritime cassini

 

 


 

Sources
Sites et photo :
Wikipedia. Mairie d'Ancourteville. 

Il était une fois... mes ancêtres d'Ancourteville

Date de dernière mise à jour : 14/10/2021