PRESENTATION DU DEPARTEMENT
Le département du Val de Marne de la région Ile-de-France fait partie intégrale de la Métropole du Grand Paris. Il est limitrophe des départements des Hauts-de-Seine, du Val-d'Oise, des Yvelines, de l'Essonne, de la Seine-Saint-Denis et de Paris.
Avec les départements des Hauts-de-Seine et de la Seine-Saint-Denis, le Val de Marne forment une ceinture autour de Paris, appelée la Petite Couronne.
L'altitude moyenne est de 50 m, avec environ 30 m au niveau de Paris et 126 m au niveau du plateau de Villejuif.
Héraldique
D'azur semé de fleurs de lys d'or et chaussé du même au chevron renversé et ondé d'argent brochant sur le semé.
Ce blason est adopté en 1973, par délibération de la commission départementale placée sous l'autorité du préfet.
Hydrographie
Le territoire est une plaine alluviale où se situe la confluence du fleuve Seine et de la rivière Marne à Charenton-le-Pont.
Outre la Seine et la Marne, la Bièvre, le Réveillon et le Morbras coulent également sur ce territoire.
Le lac de Créteil, plan d'eau d'environ 40 ha, permet la pratique de la voile. C’est également un site naturel important aménagé pour faciliter le passage des migrations d'oiseaux.
Histoire
Le territoire est habité dès 5 000 avant Jésus-Christ. De l’Age du fer à la domination romaine, tous les espaces du territoire semblent occupés. L’aqueduc d’Arcueil est élevé pour amener l’eau à Lutèce en drainant les sources de la Seine, de la Bièvre, de l’Yvette ou de l’Orge.
Au Moyen-âge, la proximité de Paris, un sol fertile et une terre agréable à vivre, attirent les communautés religieuses et le pouvoir royal.
En 639, Clovis II dit Le Fainéant (635/657, portrait 1 de gauche) fonde l’abbaye de Saint-Maur.
En 1183, Philippe II dit Auguste (1165/1223, portrait 1 de droite) se fait construire un manoir à Vincennes.
Au XIIIème siècle, Louis IX dit Saint Louis (1214/1270, portrait 2 de gauche) y établit une résidence royale avant que Charles V dit Le Sage (1338/1380, portrait 2 de droite) et ses successeurs ne pas transforment durablement les lieux. Disette et peste ravagent les villages tandis que la Guerre de Cent ans contribue au saccage du Sud-Est parisien.
De la Renaissance à la Révolution Française, le territoire connaît des périodes troublées avec la Ligue sous Henri III (1551/1589, portrait 3 de gauche) et la Fronde pendant la minorité de Louis XIV (1638/1715). Il continue d’attirer l’aristocratie qui se fait construire des maisons aux champs et voit l’installation de Louis XV dit Le Bien Aimé (1710/1774, portrait 3 de droite) à Choisy dans un château qu’il ne cesse d’aménager.
Vincennes, au même titre que la Bastille, constitue un symbole de l’arbitraire dénoncé en 1789. La Révolution met un terme à l’absolutisme royal tout en abolissant les privilèges et en laïcisant l’Etat. Les paroisses deviennent alors des communes.
Au cours du XIXème siècle, l’actuel Val-de-Marne s’industrialise et se transforme du fait de l’essor des transports et la croissance démographique.
Avec la guerre de 1870, il devient une zone d’affrontement sanglant entre troupes françaises et allemandes.
À l’aube du XXème siècle, il reste un lieu de villégiature bourgeois tout en devenant une terre de loisir populaire.
Avec la Seconde Guerre Mondiale, le territoire subit fortement l’occupation allemande tandis que la prison de Fresnes se transforme en antichambre de la mort pour nombre de résistants.
En 1961, l'aéroport d'Orly ouvre ses portes. Il est étendu en 1971 par le terminal Ouest.
En 1969, la ligne A du RER est inaugurée, de même l'hôpital Henri Mondor de Créteil et le Marché d'Intérêt National de Rungis.
En 1980, l'Institut Gustave Roussy à Villejuif est ouvert.
En 1996, le département reçoit la visite de Nelson Mandela (1918/2013, portrait 4 de gauche).
Patrimoine /Tourisme
Les bords de Marne avec ses îles et ses guinguettes connues de longue date par les touristes, comme : La guinguette de l'Ile du Martin-Pêcheur à Champigny-sur-Marne, la Guinguette Auvergnate à Villeneuve-Saint-Georges ou encore la Guinguette Chez Gégène à Joinville-le-Pont (CPA ci-dessous), seul établissement qui n'a jamais fermé depuis son ouverture en 1918, a accueilli les plus grands noms du cinéma.
Les maisons anciennes en meulière, constructions typiques de la banlieue de Paris du début du XXème siècle de style Art nouveau construites pour les riches parisiens qui souhaitent se détendre dans la campagne autour de Paris,certaines de ces maisons se distinguent par des décorations en fer forgé (verrières, portes, fenêtres...) en briques et en céramiques et constituent de véritables curiosités architecturales.
De nombreux musées, tels : le musée d'Art Contemporain du Val-de-Marne (Mac/Val) de Vitry-sur-Seine, inauguré en novembre 2005 …
Des espaces verts :
Le département conserve 2600 ha d'espaces verts et naturels. Parmi ces espaces naturels, on retrouve les parcs départementaux, les jardins avec notamment la toute première roseraie mondiale (vidéo en bas de page) créée en 1894 par Jules Gravereaux (1844/1916), les espaces naturels sensibles et les coulées vertes.
Des châteaux :
Le château de Vincennes, dernière résidence royale médiévale conservée jusqu’à nos jours, est situé aux portes de Paris. Il a joué un rôle majeur dans l’Histoire de France.
À l’emplacement actuel du château se dresse au XIIème siècle un pavillon de chasse du roi de France. La construction du château débute sous le règne de Philippe II dit Auguste (1165/1223). Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270) en fait l’un de ses lieux de villégiature favoris et Vincennes devient la résidence royale principale.
Au XIVème siècle, une enceinte, des tours et un donjon sont érigés. La Sainte-Chapelle est bâtie à la même période, sur la demande de Charles V dit Le Sage (1338/1380). Située dans l’enceinte du château, elle abrite les reliques de la Passion du Christ.
Le donjon devient une prison d’Etat au XVème siècle et des personnages célèbres y sont détenus, comme Diderot, le Marquis de Sade, Mirabeau …
En 1682, la cour royale quitte Vincennes et fait de Versailles sa nouvelle résidence royale. Délaissé, le château change de visage à plusieurs reprises au XVIIIème siècle pour devenir successivement manufacture de porcelaine, de faïence, avant d’être converti en arsenal mais aussi en boulangerie.
En 1808, Napoléon Ier (1769/1821) fait construire des casemates contre une partie de l’enceinte du château dans le but de renforcer la défense de Paris.
Du début de la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à juin 1940, il est le centre du commandement du siège de l’état-major du général en chef de l’Armée Française, avant d’être occupé par les troupes allemandes. Les Allemands quittent le château lors de la libération de Paris et provoquent des explosions et des incendies causant d’importants dégâts. Les travaux de restauration débutent rapidement après-guerre pour restituer les éléments détruits.
Aujourd’hui, le château abrite le siège du Service Historique de la Défense (photo ci-dessous).
Le château de Grosbois est situé au cœur du domaine de Grosbois, gigantesque parc boisé de 412 ha, d’étangs et de prés, à Boissy-Saint-Léger.
Le premier tracé historique du château remonte au Moyen-âge lorsque Philippe II dit Auguste (1165/1223) fait don de Grosbois-le-Roi, une bourgade, à l’abbaye Saint-Victor de Paris.
Le château est construit pour Nicolas de Harlay de Sancy (1546/1629), surintendant des finances et des bâtiments du roi Henri IV (1553/1610).
Charles de Valois-Angoulême (1573/1650), duc d’Angoulême, l’agrandit en 1616 et y fait bâtir ses deux ailes et leurs pavillons ainsi que le parc et le mur d’enceinte.
Plusieurs propriétaires se succèdent jusqu’à la Révolution Française avant que le domaine ne soit racheté en 1805 par le Maréchal Louis Alexandre Berthier (1753/1815), prince de Wagram et grand dignitaire de Napoléon Ier, qui entreprend une restauration et un ameublement de ce qui est alors l’une des plus belles demeures de l’Empire. Il crée la galerie des batailles napoléoniennes, organise des parties de chasse réputées dans tout l’Empire, des battues sont encore régulièrement organisées dans les bois. Le domaine reste en la possession des Wagram jusqu’au décès du dernier de la lignée en 1918, Alexandre Berthier.
En 1962, la Société d’Encouragement à l’Elevage du Cheval fait l’acquisition du domaine pour y installer son nouveau centre d’entraînement de trotteurs (photo ci-dessous).
Le château de Grosbois est inscrit depuis 1933 sur la liste des Monuments Historiques.
Le château de Sucy-en-Brie et son parc font partie à l’origine d'un fief appartenant à l'abbaye de Saint-Maur-des-Fossés.
En 1577, François Le Cirier, propriétaire de la maison et des terres acquiert les droits sur le terroir. La maison et ses dépendances érigées en fief deviennent sa maison seigneuriale. Il acquiert en 1581 le fief de Pacy, attenant et agrandit le domaine.
En 1640, Marie Le Cirier vend la seigneurie à Jean Baptiste Lambert (1608/1644), conseiller secrétaire du roi. Avec son frère Nicolas, ils utilisent la maison seigneuriale et en aménagent les abords : parterres, bassins, jets d'eau, potager, verger, melonnière, orangerie, jardin de fleurs…
Nicolas Lambert (1617/1692), légataire universel de son frère, est grand maître des eaux et forêts de Normandie, conseiller du roi en ses conseils d'état et privé et maître ordinaire à la chambre de comptes. En 1660, il confie l'édification d'un nouveau château à l’architecte ordinaire des bâtiments du roi, François Le Vau (1613/1676). L'ancienne demeure est rasée sauf les caves. En 1675 un portail monumental ouvre sur la cour d'honneur. En 1687 l'orangerie est ajoutée.
En 1719, Nicolas Lambert de Vermont, président des requêtes au Parlement puis prévôt des marchands de la Cité, vend le château et son domaine à Jean François Christophe La Live.
En 1780, le dernier de ses trois fils, Gaston François La Live de Prunoy, vend le château à César Ginoux (1746/1838) écuyer, conseiller et secrétaire du Roi. Ce dernier parvient pendant la Révolution Française a conserver le château. Il fait effectuer de nombreux ajouts dans le parc, l'aménageant à l'anglaise et y faisant construire le Temple de la Paix, le Pavillon Hexagonal et le Pavillon du Couchant (constructions aujourd’hui disparues). César Ginoux est nommé maire de Sucy-en-Brie en 1806, par décision du préfet, jusqu'en 1838. Sans héritier, sa nièce Marie (1783/1863), hérite du château, puis au décès de celle-ci son frère, Philibert (1787/1871).
En 1870, durant la Guerre Franco-Prussienne, le château est ravagé du fait de l'occupation de la ville par les Prussiens.
Charles Ginoux (1832/1907), fils de Philibert, vend le château, son mobilier et son parc en 1892 à Lady Louise Caroline Bradnell-Bruce-Meux qui meurt deux ans plus tard. Ses héritiers vendent le château en 1912 à la famille de Berc.
Laissé à l'abandon, en ruines, le château est racheté par la Municipalité de Sucy en 1969 qui le réhabilite en salle de spectacle et d'expositions, musée et Maison des Arts et des Musiques (photo ci-dessous).
Il est classé aux Monuments Historiques en 1975.
Le château de Choisy à Choisy-le-Roi (gravure ci-dessous).
Entre 1678 et 1686, Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite la Grande Mademoiselle (1627/1693, portrait de gauche), cousine de Louis XIV, fait l'acquisition d'une maison de plaisance à Choisy et fait construire à la place un château. Le fronton sculpté et la décoration intérieure sont l'œuvre d'Étienne Le Hongre. André Le Nôtre est consulté sur les jardins.
A sa mort en 1693, il est légué à Louis de France (1661/1711) Monseigneur dit le Grand Dauphin qui l'échange contre le château de Meudon à Anne de Souvré, veuve de Louvois.
En 1716, il est vendu à Marie Anne de Bourbon (1666/1739), princesse douairière de Conti (fille légitimée de Louis XIV et de Mademoiselle de La Vallière), qui le prolonge d'une longue aile sur le jardin.
En 1739, son héritier, le duc de La Vallière, vend Choisy avec son mobilier, à Louis XV.
Le roi désireux de disposer d'une résidence à proximité de la forêt de Sénart, dans laquelle il aime chasser, ne cesse d'y apporter des embellissements. Le corps central du château est doublé en profondeur. On construit une salle de spectacles, des écuries, une orangerie, un pavillon des bains. En 1754, le Petit château, maison particulière du roi, est construit pour abriter la célèbre table volante, montant mécaniquement du sous-sol toute dressée.
Choisy est sa maison familiale à l'inverse de Versailles, Fontainebleau et Compiègne, ses résidences officielles.
Jeanne Antoinette Poisson dite Madame de Pompadour (1721/1764, portrait de droite), Favorite royale, fait de fréquents séjours à Choisy à partir de 1746, et possède un appartement au premier étage au-dessus de celui du roi. Il est donné, au château, des soupers fins, où les convives donnent libre cours à leur désir et à leur goût en matière de cuisine et de gastronomie, très différents du protocole accompagnant les repas officiels du château de Versailles. L'art de la conversation et les jeux de mots se marie ici aux arts de la table au service des plaisirs des convives.
Ce sont les serres de Choisy qui ont fait connaître l'ananas en France.
Louis XVI utilise de moins en moins Choisy jusqu'à ordonner son démeublement en 1787.
Pendant la Révolution Française, le château devient Bien National, le roi conservant à son usage le Petit château. Les précieux décors intérieurs ne sont démantelés que sous l'Empire.
Dépouillés, les bâtiments abandonnés tombent progressivement en ruine et seront emportés par l'installation du chemin de fer d'Orléans en 1839. Les beaux communs disparaissent dans les années 1960, les vestiges du Petit château sont retrouvés par le Conservateur du musée de l'Île-de-France. Mais la municipalité, après de longs atermoiements, ne s'oppose pas à leur destruction afin de laisser s'édifier un grand projet d'urbanisme inspiré des théories de l'architecte-urbaniste Charles Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier 1887/1965.
L'ensemble de la ville moderne de Choisy et ses nombreuses tours, édifiée dans les années 1960, achève de rendre illisible le discours de l'ancien site historique. Il ne reste aujourd'hui du château de Choisy que : les deux pavillons d'entrée (photo ci-contre), encadrant un saut-de-loup et bordés d'un fossé sec, un mur semi-circulaire surmonté de quelques vases, l'église paroissiale devenue cathédrale Saint-Louis-et-Saint-Nicolas qui présente à son chevet un unique pavillon royal tourné vers le château et à l'intérieur, donnant sur le chœur, les loges du roi et de la reine (leur permettant d'assister face à face à la messe sans être vus depuis la nef).
Les vestiges de ce château sont inscrits aux Monuments Historiques en 1927.
Ou encore : le château du Piple à Boissy-Saint-Léger classé aux Monuments Historiques en 1975, le château du Raincy à Bonneuil-sur-Marne classé en 1993, le château de Coeuilly à Champigny-sur-Marne classé en 1977, le château de Bercy à Charenton-le-Pont classé en 1959 et 1966, le château de Conflans à Charenton-le-Pont classé en 1979, le château du Parangon à Joinville-le-Pont classé en 1976, le château des Rets à Chennevières-sur-Marne classé en 1984…
Des hôpitaux :
L’hôpital Emile Roux, dans l’ancien château de Brévannes à Limeil-Brévannes depuis 1883.
L'hôpital Bicêtre du Kremlin-Bicêtre
Au début du XIIIème siècle, le roi Louis VIII (1187/1226) est propriétaire d’un fief situé sur le plateau est de la vallée de la Bièvre. Il offre ce fief à son maître-queulx (responsable des cuisines royales).
Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270) rachète le domaine de la Grange-aux-Queulx en 1257, à Jean Ogier, l’héritier du cuisinier. Il y installe provisoirement une communauté de chartreux qu’il souhaite établir dans un monastère dont il entreprend la construction à Paris.
Jean de Pontoise, évêque de Winchester, fait l’acquisition, en 1286, de ruines situées au lieu-dit la Grange-aux-Queulx. Il y fait reconstruire et agrandir la demeure. Le château et les terres afférentes perdent le nom de Grange-aux-Queulx au profit de celui de Winchester. Ce nom, à la prononciation difficile pour les Français, subit des déformations : Vincestre, voire Vincextre, puis Bichestre, Bissestre, Bicestre et, enfin, Bicêtre.
En 1400, Jean de France, duc de Berry, entre en possession du château en ruine et y fait élever une construction grandiose. Lors de la querelle entre les Armagnacs et les Bourguignons, sa résidence parisienne, l’Hôtel de Nesle, est détruite par des révoltés qui se portent ensuite vers Bicêtre où le château est assiégé, pillé puis dévasté et brûlé.
Henri IV (1553/1610) souhaite y faire édifier une maison pour accueillir les vétérans invalides.
En 1632, Armand Jean Duplessis de Richelieu (1585/1642) fait raser les ruines du château mais sa mort suivie de celle de Louis XIII (1601/1643), laisse la construction en suspens.
Déjà en 1611, Louis XIII se plaint des désordres causés par les mendiants. Afin de remédier à ce qui devient un véritable fléau. Louis XIV (1638/1715) songe à fonder un immense hôpital général pour secourir les indigents. Ce qui, au départ, doit être un secours, devient une répression sévère. En 1656, un édit ordonne l’arrestation de tous les mendiants et vagabonds, hommes, femmes, enfants, et leur renfermement à l’hôpital général. Bicêtre est alors divisé en deux, d’un côté, la prison, de l’autre, la partie réservée aux bons pauvres.
En 1660, le Parlement de Paris décide que l’hôpital général accueille les aliénés. Puis, en 1679, les malades vénériens y sont admis et, en 1729, les prisonniers sont incarcérés à la maison de Force de Bicêtre qui devient un lieu de détention et reçoit toutes sortes de condamnés y compris des droits communs. Avant 1792, il existe à Bicêtre deux sortes de détenus, ceux qui paient pension logent dans l’un des 296 cabanons (petite chambre de 2,60m x 2,50m) d’où ils ne sortent jamais, et ceux qui ne paient pas qui vont à la Force où ils vivent enfermés (salles communes mesurant 12 m de long sur 10 m de large pouvant abriter jusqu’à 70 prisonniers). Des prisonniers aux noms célèbres y sont passés (Donation Alphonse François marquis de Sade en 1803, Eugène François Vidocq en 1796, 1810 avant de devenir policier….).
C’est de Bicêtre que part la chaîne pour le bagne, événement auquel une foule nombreuse assiste avec en clou du spectacle, le ferrement : les prisonniers qui sont attachés deux à deux par un carcan de fer, scellé directement sur eux, la tête posée sur une enclume. La dernière chaîne part de Bicêtre en 1836.
En 1880, Bicêtre devient un Hospice et reçoit des indigents hommes âgés de 70 ans minimum, ou des individus atteints d’infirmités incurables, privés de tout moyen d’existence, sans condition d’âge (CPA ci-dessous).
A partir de 1950, la vocation médicale de l’établissement s’affirme avec la disparition progressive des pensionnaires de l’hospice, cédant peu à peu la place aux secteurs médicaux et chirurgicaux. Après un programme de rénovation, il est en 1952, un hôpital pour enfants puis en 1957, ouvre le premier service de cardiologie infantile de France. En 1962, il est repris par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et devient Centre Hospitalier Universitaire.
Des édifices religieux :
L’église Saint-Denys d’Arcueil classée aux Monuments Historiques en 1862 (CPA ci-dessous), l’église Saint-Saturnin de Champigny-sur-Marne classée en 1913, l’église Saint-Pierre de Chennevières-sur-Marne classée en 1920, l’église Sainte-Colombe de Chevilly-Larue classée en 1928, la cathédrale Saint-Louis-et-Saint-Nicolas de Choisy-le-Roi classée en 1975, l’église Saint Christophe de Créteil classée en 1928, l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Fontenay-sous-Bois inscrite en 1926…
Dans ce département, 5 villes ont été témoin de la vie
(naissances/baptêmes/unions/domiciles/décès/inhumations…)
de 8 membres de ma famille du XXème siècle
Le département et ses cantons (2015)
Sources
Sites et photo : Wikipedia, Société d’Histoire de Gentilly
Vidéo : YouTube, Philippe Cornet 2014
Date de dernière mise à jour : 17/11/2017