Amiens

 

Amiens somme adm

 

Amiens somme geoCapitale historique de la Picardie, c'est la principale ville du département, la seconde de la région après Lille et la vingt-septième de France. Célèbre pour sa cathédrale Notre-Dame, joyau de l'art gothique, l'une des plus vastes cathédrales du monde, et surnommée la petite Venise du Nord en raison des nombreux canaux qui la traversent.
La ville bénéficie, à l'échelle de l'Europe, d'une situation géographique privilégiée de par sa proximité avec Paris à 115 kms, Bruxelles à 180 kms, Londres à 245 kms et Francfort à 455 kms. 
Les communes limitrophes sont : Argoeuves, Poulainville, Allonville, Rivery, Dreuil-lès-Amiens, Saveuse, Camon, Saveuse, Longueau, Salouël, Dury, Saint-Fuscient, Cagny et Pont-de-Metz.
La ville est jumelée avec 5 communes : Dortmund (Allemagne) en 1960, Görlitz (Allemagne) en 1971, Darlington (Royaume-Uni) en 1973, Mianyang (Chine) en 1997, Tulsa (Etats-Unis) en 2006.
Des contrats de partenariats sont signés en 2016 afin d'encourager la mobilité des jeunes en Europe et à l'International avec : Turin (Italie), Esch-sur-Alzette (Luxembourg), Dortmund (Allemagne), Naplouse (Palestine), Liège (Belgique), Rotterdam (Pays-Bas).
Elle participe aux partenariats signés par la communauté d'agglomération avec : Santa Catarina (Cap-Vert) partenaires dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, Lviv (Ukraine) échange d'apprentis et de professeurs dans les métiers de bouche et de l'hôtellerie, la Province de Driouch (Maroc) appui à la scolarisation des filles en milieu rural.
Le label Ville d'Art et d'Histoire lui est attribuée en 1992, il est étendu en 2013 à celui de Pays d'Art et d'Histoire avec l'ensemble des communes de la métropole. La ville est primée depuis 2013 d'une 4ème fleur au Concours des villes et villages fleuris. En 2018, Amiens devient l'une des 18 premières villes au monde à obtenir le label Ramsar, sous l'égide de l'UNESCO, qui atteste de l'importance internationale des zones humides de la ville.

Amiens somme blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules au lierre diaprant d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Le premier blason connu d'Amiens date de 1185, lorsque le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) affranchit la ville des comtes de Vermandois et lui donne pour armes : de gueules plain au chef de France ancienne (1 ci-dessous).
En 1477, après la reprise de la ville aux Bourguignons, le roi  Louis XI (1423/1483) autorise la ville à diaprer son écu : diapré de gueules au chef de France ancienne (2 ci-dessous).
Le diapré prend progressivement l'aspect du lierre, et en 1669 : coupé de France ancienne, et de gueules à la vignette (lierre) de sable (3 ci-dessous).
En 1696, Charles René d'Hozier, conseiller du roi et généalogiste le modifie en : d'or à un fretté parti d'azur et de gueules, au chef de France moderne (4 ci-dessous).

La devise : Un lien puissant m'unit au lys.

Amiens somme blason 1185     Amiens somme blason xv xviie     Amiens somme blason 1669     Amiens somme blason 1696    

 Toponymie 

Le nom gallo-romain Samarobriva = Pont (briva) sur la Somme (Samara). Ce nom est cité pour la première fois dans les Commentaires sur la Guerre des Gaules de l'empereur Jules César (-100/-44).
À la charnière des IIIème et IVème siècles, Samarobriva prend le nom d'Ambianorum. et devient une ville de garnison.
Amiens à partir du IVème siècle est issu du nom du peuple celte local, les Ambiens (1), dont Samarobriva est la capitale.
Ambien = Gué avec le sens de ceux qui sont des deux côtés (de la Somme).

 Hydrographie 

Le fleuve la Somme traverse la commune. Son confluent, à la périphérie Sud-Est, avec son affluent principal en rive gauche, l'Avre. Les deux bras de la Selle entre au Nord-Ouest.
L’importance de son réseau hydrographique est un atout exploité depuis toujours par la ville. Le fleuve a contribué à dessiner l’identité paysagère, urbaine et économique du territoire. 
Le canal de la Somme date du début du XIXème siècle et le pont au pied de la citadelle est construit après la Seconde Guerre Mondiale.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

La vallée de la Somme fait référence pour la Préhistoire et pour l'étude du Paléolithique, au même titre que la vallée de la Vézère et de la Dordogne. C'est à Amiens qu'est définie l'une des plus anciennes civilisations de l'humanité, l'AcheuléenD'importants gisements préhistoriques sont découverts sur le territoire, des haches taillées attesten de la grande antiquité de l'humanité. En 2007, des fouilles archéologiques mettent au jour, dans une nappe alluviale, les toutes premières traces d'occupation humaine datant de 500 000 à 550 000 ans. En 2014, à Renancourt, une Vénus d'environ 23 000 ans est mise au jour, Jules cesarun des rares témoignages de la présence de l'homme de Cro-Magnon au début du Paléolithique supérieur.
En 54 avant J.-C., l'empereur romain Jules César (-100/-44, buste 1de droite) convoque l'Assemblée des Gaules sur leur territoire, à Samarobriva, et décide d'y passer lui-même l'hiver. Ce projet est interrompu par la révolte des Eburons et des Nerviens. Samarobriva reste cependant, pour tout l'hiver -54, sa base d'opération d'où il part, au printemps suivant, en expédition contre les Nerviens. Les Ambiens rejoignent en -52 la révolte menée par Vercingétorix (-82/-46) et fournissent cinq mille soldats à l'armée de secours que l'Assemblée des Gaules a envoyé rompre le siège d'Alésia.
Au IIIème siècle avant J.-C., le territoire est occupé par les Ambiens jusqu'au littoral. Ils frappent monnaie s'inspirant des statères de Tarente en Grande Grèce, ce qui prouve la prospérité de cette tribu et ses liens économiques avec la Méditerranée. Le monnayage ambien sert de modèle aux Parisii et aux Bellovaques. La capitale des Ambiens est une grande ville qui contrôle le passage de la Via Agrippa de l'Océan reliant Lugdunum (Lyon) à Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer). Point de jonction de nombreuses autres voies romaines, Samarobriva tient une place stratégique en matière de commerce et de diffusion de la romanisation.
Au cours du Ier siècle, la cité antique se développe rapidement.
À partir de 235, le renversement de la Dynastie des Sévères (2) inaugure une période d'instabilité économique et sociale. La cité subit des raids Saxons et Francs avant d'être à nouveau envahie par ces derniers et les Alamans en 275. À la fin du IIIème siècle la ville s'entoure d'un rempart et transforme son amphithéâtre en forteresse afin de se protéger.
Constant ier 320 350Durant le Bas-Empire, la cité fortifiée constitue l'une des principales bases arrière du dispositif romain face aux Grandes Invasions. 
Vers 334, la région est évangélisée.
En 350, Magnence, un général romain né à Amiens en 303, fait assassiner l'empereur Constant Ier (320/350, buste de gauche) et se fait proclamer Empereur d'Occident. Pendant son règne, Valentinien ieril fait rebâtir les temples et célèbre avec faste de grands sacrifices nocturnes. Il se suicide à Lyon en 353 après sa défaite à la Bataille de Mons-Seleucus.
En 367, l'Empereur Valentinien Ier (321/375, buste 2 de droite) s'installe dans la cité afin d'organiser un système de défense maritime et y proclame Auguste(3), son fils Gratien (359/383). En 368, Amiens est le point de départ de l'opération visant à rétablir l'ordre romain en Bretagne. En 383, la ville se rend à Magnus Maximus (335/388) commandant des armées mobiles de Bretagne, proclamé empereur par ses troupes.
Au début du Vème siècle, des peuples germaniques et les Huns mettent à sac la cité. À partir de 435, les Francs occupent la ville qui devient la résidence principale de mon ancêtre  Clodion dit le Chevelu (392/450) plus ancien roi connu de la Dynastie des Mérovingiens.
Durant les six siècles qui suivent la fin de l'époque romaine, Amiens conserve son cadre architectural antique.
Louis vi le gros 943 395 188 g30En 859, la ville est pillée par les Vikings. En 881, ces derniers l'occupent de nouveau et la transforment en une base militaire avant de l'incendier. La ville est reconstruite et connaît, grâce à la paix retrouvée, un nouvel essor dès le début du XIème siècle.
En 1113, la commune est jurée et reconnue par le roi de France, mon ancêtre le roi Louis VI dit le Gros (1081/1137, portrait 2 de gauche) qui est présent en 1115 pour soutenir l'évêque Geoffroy d'Amiens (1065/1115) Philippe augusteet les habitants contre le comte Enguerrand Ier de Coucy-de Boves (1042/1116) qui refuse de reconnaître l'institution communale.
En 1185, la ville est réunie à la couronne par le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223, portrait 3 de droite) qui rencontre en 1193, Ingeburge de Danemark (1174/1236), l'épouse aussitôt dans la ville, mais demande dès le lendemain la dissolution du mariage. La jeune femme est enfermée de couvents en prisons pendant près de 20 ans, en dépit des pressions papales à l'encontre du roi devenu bigame.
En 1218, la foudre détruit les archives de l'Evêché et celles du Chapître, et anéantit la cathédrale romane reconstruite après les invasions vikings. Dès 1220, la plus grande cathédrale gothique du monde est construite. Amiens développe un important commerce de la pastel des teinturiers et le bleu d'Amiens fait la fortune de la ville Philippe iii dit le hardi 1245 1285et participe au financement des travaux de la cathédrale. En janvier 1264, dans la cathédrale encore en construction, le roi Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270) rend un arbitrage en faveur du roi  Henri III d'Angleterre (1207/1272).
Edouard iii d angleterre 1En 1279, le roi de France Philippe III dit le Hardi (1245/1285, portrait 3 de gauche) et le roi d'Angleterre Édouard Ier (1239/1307) paraphent le Traité d'Amiens qui met fin au conflit entre Capétiens et Plantagenêt.
En 1329, dans la cathédrale, le roi d'Angleterre Édouard III (1312/1377, portrait 4 de droite) prête hommage au roi de France Philippe VI de Valois (1293/1350).
Le 17 juillet 1385, le roi Charles VI dit Le Fol (1368/1422) y épouse Isabeau de Bavière (1370/1435).
La Guerre de Cent Ans a de graves répercussions sur le territoire si proche de l'Angleterre. En 1358, la bataille d'Amiens oppose les partisans de Charles II de Navarre dit Le Mauvais (1332/1387) aux troupes royales de Charles V de France (1338/1380). En 1423, le Traité d'Amiens scelle une triple alliance entre le duc de Bedford Jean de Lancastre (1389/1435), le duc de Bourgogne Philippe III dit Le Bon (1396/1467), et le duc de Bretagne Jean V dit Le Sage (1389/1442) pour lutter contre le roi Charles VII (1403/1461).
De la fin du XIVème siècle au milieu du XVème siècle, l'économie amiénoise est en difficulté. La guerre entre la France et l'Angleterre met à mal les échanges commerciaux fructueux Louis xi le prudent 1423 1483entre Amiens et les villes d'outre-Manche, le renforcement des remparts grève les finances et la concurrence de la draperie étrangère provoque un déclin du commerce.
En 1435, par le Traité d'Arras, la ville est cédée à la Bourgogne avant de retourner à la couronne en 1477 sur la volonté du roi Louis XI (1423/1483, portrait 4 de gauche) qui réaffirme alors les libertés communales d'Amiens et lui accorde la devise qu'elle conserve toujours : Liliis tenaci vimine jungor (Un lien puissant m'unit au lys).
Dans le dernier tiers du XVème siècle, Amiens trouve un nouvel élan économique grâce à la sayetterie, une draperie légère. Les marchands amiénois développent un important négoce de tissus avec l'Artois et le Hainaut. Les laines viennent de toute la Picardie et les étoffes se débitent au Portugal, en Suisse, en Italie jusqu'aux Antilles. Le roi autorise deux foires annuelles dans la ville.Henri iv au siege amiens
Vers 1520, le roi François Ier (1494/1547) fait construire le Logis du Roy en vue d'y passer une partie de l'année.
Pendant la Réforme protestante, de nombreux troubles éclatent et des combats ont lieu jusque dans la cathédrale. En 1588, les notables adhèrent solennellement à la Ligue Catholique. Ils ne reconnaissent le roi Henri IV (1553/1610, portrait 5 de droite au siège d'Amiens) qu'en 1594.
Louis xiii en 1622En mars 1597, les Espagnols s'emparent de la ville par la ruse. Après 6 mois du siège d'Amiens, Henri IV reprend la cité, met fin à ses privilèges et impose la construction d'une vaste citadelle qui pénalise son développement.
Son successeur, le roi Louis XIII (1601/1643, portrait 5 de gauche) séjourne à plusieurs reprises à Amiens pendant la Guerre de Trente Ans. Il y installe son quartier général pendant les sièges de Corbie et d'Arras. À l'issue du conflit, la Picardie est dévastée et la peste sévit. La Paix des Pyrénées repousse la frontière du royaume plus au Nord et Amiens perd sa place de ville frontalière.
Bien qu'émaillé de guerres et de conflits, le XVIIème siècle est fécond sur le plan littéraire et artistique. Le collège d'Amiens jouit d'une belle renommée et les écoles fleurissent.
Au XVIIIème siècle, de grands travaux d'urbanisme sont engagés et les remparts disparaissent peu à peu pour laisser place à de larges boulevards, une promenade et un plan d'eau sont aménagés à La Hotoie en 1746, sept fontaines publiques sont mises en service entre 1753 et 1758, le château d'eau est édifié en 1755, l'Hôtel de Ville est doté d'une nouvelle façade en 1760, le théâtre municipal est bâti en 1780...
Pierre choderlos de laclosEn 1746, Jean Baptiste Louis Gresset (1709/1777, voir § Les Personnages) crée l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens, une société savante toujours active de nos jours. En 1767, Jean Jacques Rousseau (1712/1778) reçoit un accueil triomphal. En 1782, l'amiénois Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos (1741/1803, portrait 6 de gauche et voir § Les Personnages) signe l'un des chefs-d’œuvre de la littérature française, Les liaisons dangereuses.
La ville est alors le centre d'un commerce considérable et produit toutes sortes d'étoffes : serges, indiennes, camelots, baracans, droguets, velours d'Utrecht... Cette production est expédiée dans toute la France, aux Pays-Bas, aux Provinces-Unies, en Allemagne, en Espagne, en Amérique, dans les Antilles françaises.. En 1785, l'importation des textiles anglais et la mode nouvelle des cotonnades provoquent un coup de frein économique qui entraîne le chômage de milliers d'amiénois.
La période révolutionnaire, bien qu'émaillée de conflits et d'émeutes, est relativement calme à Amiens. En mars 1790, la commune devient le chef-lieu du département de la Somme.
Napoleon et josephineLes périodes du Consulat et du Premier Empire renforcent la position de la ville.
En 1802, le Royaume-Uni et la France signent à l'Hôtel de Ville la Paix d'Amiens qui met un point final à la Deuxième Coalition contre la France.
En 1803, l'empereur Napoléon 1er (1769/1821) et son épouse Joséphine de Beauharnais (1763/1814) séjournent à Amiens (photo de droite).
En 1804, la Cour d'appel d'Amiens est créée. En 1806, le Lycée d'Amiens succède à l'École Centrale créée pendant la Révolution Française. La même année, une Ecole pratique de santé est fondée. En 1808, l'Académie d'Amiens est instaurée tandis que des Facultés de Lettres et de Sciences ouvrent leurs portes.
Encore fortement marquée par son caractère médiéval, la ville s'étend et se modernise. Sous la Restauration et la Monarchie de Juillet, la ville est un perpétuel chantier, préfigurant l'haussmanisation. Vers 1820, les remparts sont démontés totalement pour laisser place à de larges boulevards qui ceinturent le centre-ville, des rues radiales convergent vers le centre, la rue de la République est créée et devient la rue du pouvoir et du savoir avec l'érection de la Bibliothèque Communale en 1826 et l'agrandissement de la Préfecture en 1838.
La première ligne de chemin de fer, Amiens/Paris, voit le jour en 1846 avec la construction de la gare du Nord, puis en  1847, Amiens/Boulogne-sur-Mer, avec la gare Saint-Roch. En 1867, les lignes Amiens/Laon et Amiens/Rouen sont mises en service.
De 1855 à 1867 est construit l'actuel musée de Picardie. C'est le premier bâtiment spécialement construit en France pour être un musée.
La ville est occupée pendant la Guerre Franco-Prussienne de 1870.
En 1872, l'écrivain Jules Verne (1828/1905, voir  Les Personnages) s'installe à Amiens. Impliqué dans la vie publique et politique locale, il devient conseiller municipal en 1888.
En 1891, le réseau de l'ancien tramway d'Amiens est créé, tout d'abord en traction hippomobile puis en traction électrique à compter de 1899. Ce réseau fonctionne jusqu'aux destructions de la Bataille de France en 1940.
À la fin XIXème siècle, l'essor industriel de la capitale française du velours attire une population venue des campagnes.
Au début du XXème siècle, Amiens est la 10ème ville française la plus peuplée. La ville s'étend en préservant des traces de son passé.
Plus grande ville à l'arrière du front de l'Ouest, Amiens tient une place stratégique tout au long de la Première Guerre Mondiale. Entre 1914 et 1918, la ville accueille des combattants du monde entier : Français, Britanniques, Australiens, Néo-Zélandais, Canadiens, Sud-Africains, Indiens, Chinois… La ville traverse des moments difficiles avec l'accueil des réfugiés belges et français, les évacuations de populations, les restrictions et les privations. En 1916, à l'Est d'Amiens, se déroule la Bataille de la Somme, l'affrontement le plus sanglant de la Grande Guerre avec 1,2 million de victimes. Durant le conflit, la cathédrale Notre-Dame sert de point de ralliement aux soldats en quête de recueillement et de paix. Fin mars 1918, une vague de bombardements intense détruit la gare du Nord, les Nouvelles Galeries et la Halle aux blés et entraîne l'évacuation de la population ; la municipalité se réfugie alors à Neufchâtel-en-Bray. 
Croix de guerre 1914 1918À la fin du conflit, le bilan des victimes civiles est de 152 tués et 213 blessés, celui des dégâts matériels est de 731 immeubles complètement détruits et près de 3 000 endommagés, auxquels s'ajoutent les pillages.
En 1919, Amiens est décorée de la Croix de Guerre 1914-1918. Un plan de reconstruction est engagé mais en 1924, l'État rejette la demande de dommages de guerre formulée par la municipalité, la reconstruction, moins ambitieuse, débute en 1925.
Alors que la reconstruction du centre-ville n'est pas encore terminée, la ville est à nouveau sinistrée par les nombreux bombardements de la Seconde Guerre Mondiale, en 1940. Les Allemands pénètrent progressivement dans la cité, les unités françaises et britanniques résistent, installées dans des positions au Sud d’Amiens, et tirent au canon sur la ville. La ville tombe et la Wehrmacht poursuit sa percée en direction de son prochain objectif, Paris. Le 4 janvier 1944, à l'initiative des Allemands, une rafle est organisée, 21 personnes juives d'Amiens sont arrêtées, rejoints par d'autres du département, expédiées au camp de Drancy, déportés à Auschwitz-Birkenau par le convoi N° 66... une seule survivante amiénoise revient à la fin du conflit, Renée Louria, qui relate son terrible destin dans le journal Le Courrier Picard en mai 1945.
Le 18 février 1944, l'aviation britannique vise la prison lors de l'Opération Jéricho, puis les voies ferrées. Le bombardement de la Pentecôte 1944 par plus de 450 avions, qui a pour cible principale le nœud ferroviaire près de la gare du Nord, est l'un des plus meurtriers, avec 146 morts et plusieurs centaines de blessés.
L'armée britannique libère la ville le 31 août 1944. Amiens sort du conflit détruite à 60 %.
Un plan de reconstruction et d'aménagement est adopté en 1942.
En 1968, les étudiants amiénois emboîtent le pas des événements parisiens, les ouvriers rejoignent le mouvement de contestation, les cheminots de Longueau bloquent les aiguillages, l'usine Ferodo est occupée par les ouvriers. Sans connaître d'affrontements comparables aux nuits parisiennes, la ville est rapidement paralysée durant 5 semaines.

Les seigneurs et gens de la noblesse

Au début du XIIème siècle, l'autorité féodale, dans la ville d'Amiens et la région environnante, est partagée et posséde une forteresse appelée castillon qui s'élève sur l'emplacement de l'église Saint-Firmin et de la tour du beffroi. Les châtelains et les comtes forment avec les évêques et les vidames, un faisceau de pouvoirs féodaux. Ils sont tous les quatre les seigneurs d'Amiens. Le premier souverain est l'évêque ; le second, le comte ; le troisième, le vidame, et le quatrième, le châtelain. Ces derniers ont la garde de la citadelle et la juridiction supérieure sur les lieux circonvoisins. En temps de guerre, ils doivent conduire les forces locales contre l'ennemi.

Les comtes d'Amiens
Le premier comte d'Amiens est Gauzbert Ier d'Amiens (798/838), puis la Maison de Valois-Vexin-Amiens (voir tableau Mes ancêtres en bas de page) ; puis passe à la Maison de Boves. 
Le comté est confisqué par mon ancêtre le roi Louis VI dit Le Gros (1081/1137), à cette dernière et confié en 1118 la Maison de Vermandois.
La Maison de Clermont-en-Beauvaisis en hérite par Marguerite de Clermont (1104/1132), fille de Renaud II de Clermont (1075/1152) et Adélaïde de Vermandois (1065/1124), qui l'apporte en dot à son époux Charles de Danemark (1083/1127). 
Puis Béatrix de Saint-Pol (1154/1193), fille du comte de Saint-Pol, Anseau de Campdavaine (1125/1174) et d'Eustachie de Boulogne (1134/1164), est  héritière du comté d'Amiens et le rapporte en dot à la Maison de Boves en épousant Robert Ier de Coucy (1120/1191) seigneur de Boves.
En 1185, le comté d'Amiens ainsi que la plus grande partie du Vermandois, est cédé par le Traité de Boves, au roi Philippe II dit Auguste (1165/1223).

La châtellenie
En 1117, Adam d'Amiens (1070/1124) remet la citadelle au roi Louis VI dit le Gros qui la fait démanteler en partie.
Le roi Philippe III dit le Hardi (1245/1285) ne trouvant pas à la convenance de la Couronne cette communauté de possession dans la châtellenie d'Amiens, rachète en 1275, à Dreux d'Amiens (1225/1285), sire de Flixecourt et de Vignacourt, la part de paréage transmis par ses ancêtres. 

Les vidames
Le vidame d'Amiens est le commandant militaire suprême des évêques d'Amiens.
Le premier vidame d'Amiens de la Famille de Picquigny est Eustache de Picquigny en 1066.
L'héritière de cette Famille, Marguerite de Picquigny (1325/1398) épouse en 1342, le chevalier Robert III dit Wautier d’Ailly (1305/1384), seigneur d'Ailly-le-Haut-Clocher, Boubers et Fontaine-sur-Somme. La Famille d'Ailly conserve le titre dans sa descendance directe jusqu'à la fin du XVIIème siècle. Cette branche s'éteint avec Claire Charlotte Eugénie d’Ailly (1600/1681) qui épouse en 1620 le duc-maréchal Honoré d'Albert de Chaulnes (1581/1649) à la condition que lui et sa postérité prennent le nom, les armes et le cri de la Maison d'Ailly. L'aîné de leurs fils, Henri Louis d'Albert d'Ailly (1620/1653) prend le titre de vidame d'Amiens, avant de succéder à son père comme duc de Chaulnes.
Le dernier vidame d'Amiens, à la Révolution Française, est Louis Joseph d'Albert d'Ailly (1741/1792) duc de Picquigny et 6ème duc de Chaulnes.

 Patrimoine 

La commune compte un patrimoine exceptionnel : 53 monuments sont protégés au titre des Monuments Historiques, 126 lieux et monuments sont répertoriés à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel. Par ailleurs, 263 objets sont protégés au titre des Monuments Historiques et 122 objets à l'Inventaire Général du Patrimoine Culturel.

Les Hortillonnages
À l'époque Gallo-Romaine, ce site naturel marécageux n'est encore qu'un ensemble de marais et d'îlots de la Somme en amont de la ville où la terre fertile est déjà cultivée. Au fil des siècle, il est façonné par l'Homme. Des documents d'archive mentionnent les Hortillonnages dès 1492 mais la légende populaire veut que la cathédrale ait été construite en 1220 sur un champ d’artichauts cédé par un couple d'hortillons.Amiens somme barque a cornet dans les hortillonages La première cartographie connue est datée de 1524.
A cause de l'extension urbaine, il ne reste plus aujourd'hui que 300 ha sur les 10 000 ha d'origine. Un millier de personnes vivait de la culture maraîchère des hortillonnages au XIXème siècle contre 15 personnes de nos jours. L'activité est en fort déclin depuis les années 1950.
Le site est alimenté par les eaux de la Somme canalisée qui le parcourt d'Ouest en Est et de son affluent l'Avre. Le chemin de halage du canal de la Somme est aménagé aujourd'hui en voie verte qui fait partie de la véloroute de la vallée de la Somme.
Les hortillonnages sont formés d'une multitude d'îles alluvionnaires, les aires, entourées de 65 kms de voies d'eau, les rieux et de fossés qui servent au drainage et à l'irrigation. Ils portent des noms pittoresques : la Cauchiette (la chaussée), le Peuple (peuplier), le rieu à Galets, le rieu de la Crosse, du Gouverneur, du Pont cassé, du Tournet, de la Broquette, du Malaquis
Les hortillonnages s'étendent sur 5 communes : Amiens, Camon, Lamotte-Brebière, Longueau, Rivery.
Les barques à cornet traditionnelles (photo de droite) utilisées autrefois par les hortillons sont de plus en plus délaissées. La visite des hortillonnages se fait aujourd'hui en barque à moteur électrique silencieux ou à la rame.

La cathédrale Notre-Dame
La plus vaste cathédrale de France par ses volumes intérieurs (200 000m3). Seule la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais la dépasse en hauteur, avec 48m sous voûte.
Sa construction est contemporaine de celle des cathédrales de Reims, de Bourges ou de Beauvais. Elle est considérée comme l'archétype du style gothique classique pour la nef et du gothique rayonnant pour le chœur. Le style gothique flamboyant est présent dans les rosaces de la façade occidentale et du transept, les parties hautes de la tour Nord, le Beau Pilier, les stalles et la statuaire de la clôture du chœur.
Elle  a perdu la plupart de ses vitraux d'origine, mais elle reste réputée pour ses sculptures gothiques du XIIIème siècle ornant sa façade occidentale et le portail de la Vierge dorée sur la façade Sud du transept, ainsi que les stalles, chef-d'œuvre d'ébénisterie. 
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1862 et inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 1981.

L'abbaye Saint-Jean-des-Prémontrés 
Elle est fondée en 1124 par Guy de Flixecourt (1082/1146), châtelain d'Amiens, Elle est située près de l'église Saint-Firmin-au-Val puis transférée en 1136, sous l'abbatiat de Foulque de Montdidier, sur les bords de la Selle dans une propriété rurale donnée par Gérard de Picquigny (115/1178), vidame d'Amiens. L'abbaye bénéficie de nombreuses donations dont celles du comte Jean Ier de Ponthieu (+1191) et du roi Philippe II dit Auguste (1165/1223).Amiens somme l abbaye des premontres
En 1358, L'abbaye est ruinée par les troupes du roi de Navarre, Charles II dit le Mauvais (1332/1387) qui s'oppose au roi de France Jean II dit le Bon (1332/1387). l'abbé Jacques Foulon la relève de 1474 à 1488. En 1599, l'abbaye hors-les-murs est détruite. Les religieux décident alors de se réfugier dans Amiens et de s'y fixer définitivement.
Sous l'abbé commendataire Antoine Séguier, les chanoines se soulèvent contre le prieur Pierre du Rieu qui doit quitter sa charge. En 1618, son successeur René Pavie rétablit les règles anciennes et relève les bâtiments conventuels et l'église.
En 1712, le chanoine Étienne de Fay dit Le vieux sourd-muet d'Amiens (1669/1750) dresse les plans de reconstruction du monastère et crée, à l'abbaye, un cabinet de curiosités.
Déclarée Bien National à la Révolution Française, l'église abbatiale est démolie et les bâtiments conventuels restants sont transformés en lycée de garçons au XIXème siècle.
Le 19 mai 1940, la ville subit un violent bombardement qui détruit une grande partie du centre-ville et ce qu'il reste de l'abbaye. Seuls les murs extérieurs restent debout. Ces murs et leur décoration sont inscrits au titre des Monuments Historiques. L'édifice est restauré après la guerre en réutilisant les briques et pierres des XVIIème et XVIIIème siècle. Il s'organise autour du cloître, la cour d'honneur est délimitée par un corps de bâtiment en U dont un côté abrite une galerie voûtée datant du XVIIème siècle, l'aile centrale est dotée d'une entrée en saillie en pierre avec une porte cintrée surmontée d'un balcon en fer forgé reposant sur des consoles décorées de fleurs sculptées. Amiens somme le logis du roy
Aujourd'hui le bâtiment est consacré à des activités culturelles.

Le logis du roy (photo de droite)
Il est fondé par le roi François Ier (1494/1547). Il se situe en face de l'actuel Palais de Justice, et demeure l'un des rares exemples d'architecture de la Renaissance dans la ville.

Le Jardin du Roy (actuellment Jardin des Plantes)
Il est créé en 1751, le Jardin du Roy ouvert au public, dispense aussi des cours de botanique.

De nombreuses églises sont disséminées dans la ville : l'église Saint-Acheul ; l'église Saint-Firmin-le-Martyr ; l'église Saint-Germain-l'Écossais ; l'église du Sacré-Cœur ; l'église Saint-Honoré dite église de Beauvais ; l'église Saint-Jacques ; l'église Saint-Jean-Baptiste, dans le quartier du Petit Saint-Jean ; l'église Saint-Léger, de Longpré-lès-Amiens ; l'église Saint-Leu ; l'église Saint-Martin ; l'église Saint-Maurice ; l'église Saint-Paul ; l'église Saint-Pierre, chaussée Saint-Pierre ; l'église Saint-Pierre, dans le quartier de Montières ; l'église Saint-Rémi ; l'église Saint-Roch ; l'église Sainte-Anne ; l'église Sainte-Jeanne-d'Arc ; l'église Sainte-Marie-Madeleine, dans le quartier de Renancourt ; l'église Sainte-Thérèse, rue Albert-Camus ; l'église du Cœur Immaculé de Marie ; l'église du Carmel. 

Des chapelles : La chapelle du Bon Pasteur qui appartient au Conseil Général de la Somme ; la chapelle Saint-Vincent-de-Paul, ancien grand séminaire ; la chapelle du centre spirituel Saint-François-de-Sales ; la chapelle de l'aumônerie Saint-Victor ; la chapelle des Catéchismes ; la chapelle des Macchabées ; la chapelle Sainte-Philomène ; la chapelle de l'Ecole du Sacré-Coeur ; La chapelle des familles de l'hôpital Nord ; la chapelle de l'ancien orphelinat du Petit Saint-Jean ; la chapelle du lycée Saint-Rémi ; la chapelle de la Maison Notre-Dame ; la chapelle des Petites Sœurs des Pauvres ; la chapelle des Ursulines ; la chapelle de la Sainte-Famille ; la chapelle du couvent des Visitandines et son oratoire ; la chapelle Notre-Dame de Grâce.

Des couvents : Le couvent des Bénédictines ; le couvent des Cordeliers d'Amiens ; le couvent des Sœurs Grises ; le couvent du Saint-Esprit ; le couvent des Ursulines ; le couvent des Clarisses.

Les autres communautés religieuses disposent : de 4 temples protestant ;  7 mosquées islamique ; 1 synagogue  administrée par le Consistoire Central Israélite de France ; Amiens somme la tour perretl'église orthodoxe Saint-Acheul ; l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (Mormons) et la Salle du royaume des Témoins de Jéhovah ;  le centre Zen Sōtō pour le culte bouddhiste.

La Tour Perret (photo de gauche)
Située dans le quartier de la gare, elle est rasé par les bombardements de 1944. Reconstruite et inaugurée en 1952, elle porte le nom de son concepteur l'architecte Auguste Perret (1874/1954), et classée aux Monuments Historique en 1975.
Culminant à 110 m, elle a longtemps été le plus haut gratte-ciel d'Europe de l'Ouest, visible à des dizaines de kilomètres autour de la ville.
Depuis 2005, un dispositif de mise en lumière lui confère l'aspect d'un phare le soir venu.Amiens somme le beffroi​​​​​​​

Le beffroi (photo de droite)​​​​​​​
Situé sur la place au Fil, il jouxte les Halles et l'arrière de l'Hôtel de Ville. Il sonne chaque heure de la journée.
Bâti en bois à l'origine, il est évoqué pour la première fois en 1244, reconstruit en 1406 en pierres blanches de style gothique et jésuite. Il permet de veiller sur la ville en surveillant ses alentours et sert de prison.
Endommagé à la suite d'un bombardement lors de la Seconde Guerre Mondiale, il reste à l'abandon avant d'être entièrement rénové en 1989 et classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Il est nommé en picard, Ch'Bédouf, par les amiénnois.

Les théâtres
Plusieurs lieux de diffusion théâtrale dont  : la Maison de la culture d'Amiens, labellisée scène nationale par le ministère de la Culture ; la Comédie de Picardie (ComDePic) un des principaux théâtres de la ville, créée en 1989 ; la Maison du Théâtre, créée en avril 1988 dans le quartier historique de Saint-Leu ; le théâtre de marionnettes (Chés cabotans) fondé en 1933.

Le cirque Jules-Verne
Le plus grand cirque en dur de France, il est le symbole d'une tradition circassienne ancrée localement depuis le milieu du XIXème siècle. Inauguré le 23 juin 1889 par Jules Verne, il s'inspire du cirque d'été de Paris et succède à un cirque en bois édifié en 1874.
Son usage, essentiellement consacré aux arts du cirque, accueille de nos jours de nombreux concerts, spectacles, galas sportifs et réunions publiques. Il sert de décor à Federico Fellini pour son film Les Clowns en 1971 et à Jean Jacques Beineix pour son film Roselyne et les Lions en 1989.
Amiens somme la maison de jules verneEn 2003, l'intérieur du cirque est entièrement rénové. En 2017, l'extérieur bénéficie d'un ravalement complet.
Il est le siège du cirque Arlette Gruss (1930/2006). Il est labellisé en 2011 Pôle national cirque et arts de la rue.

La maison de Jules Verne
Il est locataire de cet hôtel particulier du XIXème siècle avec son épouse, Honorine du Fraysne de Viane (1830/1910) entre 1871 et 1900, où il écrit une partie de son oeuvre.
La maison (photo de droite) est acquise par la commune en 1980, labellisée Maisons des Illustres par le Ministère de la Culture et inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Restaurée en 2006, elle  retrace la personnalité, les sources d'inspiration et les souvenirs de l'écrivain à travers l'exposition de plus de 700 objets.

L'Hôtel de Berny ou musée d'Art local et d'Histoire régional.
D'architecture Louis XIII, le bâtiment est construit en 1634 pour servir d'Hôtel aux trésoriers de France.
Roger Louis Gérard de Berny (1880/1957) sénateur de la Somme, en est son propriétaire dans la première moitié du XXème siècle. Bibliophile et collectionneur passionné, d'une personnalité narcissique, il en restaure les façades et y installe ses collections. Dépourvu de parents proches, il légue la majorité de sa fortune à des œuvres, son hôtel particulier ainsi que ses dépendances, mobiliers et collections à la ville d'Amiens afin de fonder un musée consacré à l'histoire locale picarde.
Proche de la cathédrale, ce musée conserve un exceptionnel ensemble de boiseries, de meubles et d'objets d'art ainsi que les souvenirs (objets et tableaux) de personnalités amiénoises comme Jules Verne, Pierre Choderlos de Laclos, Édouard Branly (1844/1940), Jean Baptiste Gresset, Vincent Voiture (1597/1648), Emile Joseph Porphyre Pinchon (1871/1953) ou encore le maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902/1947).

Le jardin archéologique de Saint-Acheul
Il est ouvert au public et présente un aménagement paysager des anciennes carrières classées au titre des Monuments Historiques en 1947.

 Personnages liés à la commune 

De très nombreux personnages sont nés, ont vécu ou sont décédés dans la commune. Parmi eux :Tableau andre d ypres 1449

André d'Ypres (1428/1450), peintre et enlumineur né à Amiens, formé en Flandres puis installé à Paris. La plupart des historiens de l'Art s'accordent pour voir en lui le Maître Dreux Budé, secrétaire des rois de France Charles VII (1403/1461) et Louis XI (1423/1483), père probable de Colin d'Amiens dit le Maître de Coëtivy. Le tableau la Crucifixion du Parlement de Paris (ci-contre) peint en 1449 et conservé au Louvre depuis 1904, lui est attribué.

Vincent Voiture (1597/1648, portrait de gauche) dit Le bel esprit, poète précieux et académicien. Fils d’un marchand de vins qui suit la Cour,Vincent voiture il fait ses études à Paris et gagne la protection de Gaston d'Orléans (1608/1660), frère du roi, en lui adressant une pièce de vers à l’âge de 16 ans. Ce prince le nomme contrôleur général de sa maison, puis introducteur des ambassadeurs. Claude d'Urre, seigneur de Chaudebonne et maréchal de logis de Monsieur, l’introduit à l’hôtel de Rambouillet. Il enseigne le beau langage et les belles manières aux habitués de cet hôtel dont il est le héros galant et badin. Il est, en 1634, un des premiers membres de l’Académie Française, et en 1636 se concilie le cardinal de Richelieu par une lettre sur la prise de Corbie, qui est son chef-d’œuvre. Il est Maître d’Hôtel du roi en 1639, premier commis du comte d’Avaux en 1642.
Il reste jusqu’à la fin de sa vie frivole et galant, n’ayant qu’une passion sérieuse : le jeu. Par son caractère, comme par son talent, Voiture est tout à fait propre à s’attirer la faveur des salons et à briller dans la société des beaux esprits de son époque qu’il emplit de sa renommée. Ses lettres y sont les oracles du goût et y font la mode de la prose.Charles varlet

Charles Varlet dit La Grange (1639/1692, portrait de droite) comédien  né à Amiens, il entre en 1659 dans la troupe de Monsieur frère du Roi conduite par Jean Baptiste Poquelin dit Molière (1622/1673). 
Il n'est pas seulement le jeune premier de la troupe, mignon jeune homme à la perruque blonde et au baudrier brodé, incliné avec grâce, parfait amoureux des gens honnêtes mais il est considéré comme un excellent comédien et Molière le tient en haute estime le considérant comme le meilleur comédien de la troupe.
Il créé certains des principaux rôles notamment celui de Dom Juan, et tient pendant plusieurs décennies un registre de ses comptes, qui constitue un document exceptionnel sur la vie théâtrale de la seconde moitié du XVIIème siècle.

Etienne de Fay (1669/1750) dit le vieux sourd-muet d'Amiens, premier professeur sourd connu en France,  Il nait sourd dans une famille noble, il est placé à l'âge de 5 ans chez les chanoines réguliers de l’Abbaye Saint-Jean-des-Prémontrés d'Amiens. Les chanoines communiquent avec lui par signes, il apprend ainsi à lire, compter et dessiner. Il étudie la mécanique et l'architecture. A l'âge adulte, il reste à l'abbaye et pendant 25 ans en est le procureur (gestionnaire).
Il est chargé d'établir les plans pour l'agrandissement de l'abbaye en 1712 et devient, en 1720, le premier professeur connu en France de quatre enfants sourds-muets. Il fait également acheter des milliers de livres pour la bibliothèque de l'abbaye où il crée un cabinet de curiosités.

Jean Baptiste Louis Gresset (1709/1777, portrait de gauche) poète et dramaturge, membre de l'Académie Française, né et mort à Amiens ou il repose dans le transept Nord de la cathédrale. Il fait ses études au collège des jésuites d’Amiens avant d’entrer dans cet Ordre à l’âge de 17 ans en 1726. Il étudie ensuite au collège Louis-le-Grand, puis enseigne les humanités à Moulins, Blois, Tours et Rouen.Jean baptiste louis gresset
Dès 1730, il publie une Ode sur l’amour de la patrie puis découvre le genre littéraire où il excelle, la poésie badine, raillant et s'amusant de la vie des couvents. La supérieure de la Visitation de Nevers, dont le couvent est tourné en ridicule dans Vert-Vert, obtient que le poète soit sanctionné. Il est transféré au collège de La Flèche, où il passe son temps à traduire les Bucoliques de Virgile avant de quitter la Compagnie de Jésus en 1735, sans avoir été ordonné prêtre. Commence alors une vie mondaine où il connaît vite le succès. 
Il se tourne vers le théâtre et son succès lui vaut d'être élu à l’Académie française, où il occupe le 5ème fauteuil. Il est admis à l’Académie royale de Berlin mais décline l'offre du roi de Prusse de s'établir dans sa capitale. Il fonde en 1750 l’Académie des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, dont il est nommé président perpétuel. 
En 1759, il renie ses œuvres légères allant jusqu’à maudire la poésie comme un art dangereux. Ce revirement suscite les sarcasmes de Voltaire et de Piron. Pourtant, le roi Louis XVI (1754/1793) lui donne des lettres de noblesse et Monsieur le nomme historiographe de l’Ordre de Saint-Lazare.

Louis Antoine Vimeux (1737/1814), général de la Révolution et du Premier Empire, chevalier de l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'Honneur, baron héréditaire, gouverneur de la place de Luxembourg.

Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos (1741/1803), écrivain, né à Amiens. Il est le second fils d’un secrétaire à l’intendance de Picardie et d’Artois, d'une famille de robe anoblie en 1750. Poussé par son père à s'engager dans l'armée, il choisit l’artillerie et est admis en 1760 à l’École royale d'artillerie de La Fère. Il est nommé successivement sous-lieutenant en 1761 et lieutenant en second en 1762. Il se fait affecter à la Brigade des colonies à La Rochelle, puis entre au 7ème régiment d’artillerie de Toul en 1763, où il devient franc-maçon dans la loge L’Union, à Strasbourg de 1765 à 1769, à Grenoble de 1769 à 1775, puis à Besançon de 1775 à 1776. En 1776, il devient le vénérable maître de la loge parisienne Henri IV. Il crée son propre chapitre, la Candeur. Nommé capitaine en 1771, il le reste jusqu’à la veille de la Révolution Française. Son esp^rit subtil s'ennuie et pour s'occuper il s'adonne à la littérature et l'écriture. Ses premières pièces, en vers légers, sont publiées dans l’Almanach des Muses. En 1777, il reçoit la mission d’installer à Valence une nouvelle école d’artillerie qui rMarie soulange duperreeçoit notamment le jeune Napoléon Bonaparte. En 1781, il est promu capitaine-commandant de canonniers, puis en 1792, maréchal de camp.
En 1778, il commence à rédiger Les Liaisons dangereuses qu'il finit d'écrire en 1782. Le succès est immédiat et fulgurant, mais la publication de cet ouvrage, considéré comme une attaque contre la noblesse, est jugée comme une faute par la hiérarchie militaire.
En 1786, à 42 ans il épouse Marie Soulange Duperré (1759/1832, portrait de droite), âgée de 24 ans, qui lui donnera 3 enfants. Sa vie sentimentale se limite à son épouse à qui il est fidèle, de même qu’il est pour ses enfants un père attentionné. 
En 1788,  il quitte l'armée et entre au service du duc d'Orléans dont il partage l'exil à Londres. 
À cause de la trahison de Dumouriez, il est emprisonné comme orléaniste, incarcéré à la prison de la Force, puis à Picpus, il échappe à la guillotine grâce à des protections.
Il fait la connaissance du jeune général Napoléon Bonaparte, nouveau Premier Consul, artilleur comme lui, et se rallie aux idées bonapartistes. En 1800, il est réintégré comme général de brigade d’artillerie et affecté à l’Armée du Rhin. Affecté au commandement de la réserve d’artillerie de l’armée d'Italie, il meurt en 1803 à Tarente, affaibli par la dysenterie et le paludisme, et est enterré sur place. 

Jules verne 2Jules Gabriel Verne (1828/1905, portrait de gauche), écrivain et conseiller municipal de 1888 à sa mort à Amiens. Son oeuvre est pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures évoquant les progrès scientifiques du XIXème siècle. Bien qu'il ait d'abord écrit des pièces de théâtre, il ne rencontre le succès qu'en 1863 lorsque paraît, chez l'éditeur Pierre Jules Hetzel (1814/1886), son premier roman, Cinq Semaines en ballon qui connaît un très grand succès, y compris à l'étranger. À partir des Aventures du capitaine Hatteras, ses romans entrent dans le cadre des Voyages extraordinaires, qui comptent 62 romans et 18 nouvelles, parfois publiés en feuilleton dans le Magasin d'éducation et de récréation, revue destinée à la jeunesse, ou dans des périodiques destinés aux adultes comme Le Temps ou le Journal des débats. Ses romans, toujours très documentés, se déroulent généralement au cours de la seconde moitié du XIXème siècle.Edouard branly 1
Il repose au cimetière de La Madeleine. 

Désiré Eugène Édouard Branly (1844/1940, portrait de droite) physicien et médecin, né à Amiens. Il découvre le principe de la radioconduction et celui de la télémécanique. Il est l'un des précurseurs de la radio.

Victorine autierVictorine Autier (1840/1874), infirmière, née à Amiens, son père, Victor Autier, est médecin des pauvres dans la ville et s'illustre par son implication dans la lutte contre les épidémies de choléra à Amiens en 1832 et 1866.
Pendant la guerre de 1870, elle sert comme infirmière de la Croix-Rouge aux côtés de son père et de son frère, Ernest, également médecin-chef. Elle assiste et soigne sans relâche les nombreux blessés français mais aussi prussiens en faisant preuve d’un courage exemplaire. Elle tente également de faire évader des prisonniers. Épuisée et malade, probablement de la tuberculose, elle meurt à l'âge de 34 ans malgré les tentatives désespérées de son père pour la sauver. 
Elle est inhumée au cimetière de la Madeleine d'Amiens, comme son père qui l'y retrouve deux ans plus tard. Le sommet du tombeau est surmonté du buste en bronze (image de gauche) de l’héroïque infirmière sur lequel se distinguent trois médailles. Ce buste disparait en 2011.

Paul Bourget (1852/1935, portrait de droite), écrivain essayiste et membre de l'Académie Française. Les premiers dîners littéraires en 1872 auxquels il participe lui permettent d’étoffer ses relations car il y retrouve Paul Verlaine, Théodore de Banville, Stéphane Mallarmé, Albert Mérat, André Gill et le jeune Arthur Rimbaud ... Il entre dans le mouvement littéraire du Parnasse pour s’en éloigner vers 1876 en se rapprochant du Groupe des Vivants, il fréquente également le Groupe des Hydropathes.
Il écrit ses premières poésies et devient correspondant à la Revue Renaissance littéraire et artistique et à la Revue des deux Mondes, puis critique dramatique au Globe en 1879, puis au journal Parlement, il est aussi un collaborateur notable de la Revue Le Livre. Journaliste à ses débuts, il devient chroniqueur à la Nouvelle revue en publiant des essais.
Il propose une Théorie de la décadence qu’il attribue à Baudelaire en rapprochant l’esprit décadent de la fin du XIXème siècle au déclin de l’Empire Romain. Certains critiques littéraires voient en lui, durant cette période, un dandy dont l’élégance rappelle Baudelaire ou Alfred de Musset et qui est certainement influencé par sa rencontre avec le célèbre dandy Jules Barbey d'Aurevilly.Paul bourget
En 1884, il rédige ses premières nouvelles. Après la publication de Cruelle énigme, l’essayiste fait place au romancier. Il est élu en 1894 à l’Académie Française au 33ème fauteuil.
En 1890, il épouse Minnie David, fille d'un armateur d'Anvers. 
Son ami Henry Bordeaux, le décrit comme un  pessimiste, sans humanité,  un peu indifférent à la vision de son pays. Un autre ami de longue date, le comte Florimond de Basterot dit de lui qu'il manque de chevalerie et qu'il fait un tantinet paysan de l’Ardèche. En 1888, la comtesse de la Tour remarque en lui un petit je ne sais quoi de commun en luiLéon Bloy le surnomme l’eunuque des dames et le méprise cordialement Heureux garçon, tu fus reçu dans d’aristocratiques salons que tes ancêtres auraient pu frotter.
Il se convertit au catholicisme en 1901. 
Il travaille avec Gustave Macon, premier conservateur-adjoint du Domaine de Chantilly et s'investit dans les projets de réhabilitation du château, du parc, des canaux et des étangs. Il y dispose d'un appartement de fonction dans le bâtiment situé sur la terrasse du château appelé Château d’Enghien ou Pavillon des conservateurs
À partir de 1914, il écrit la plupart de ses œuvres dans sa propriété du Plantier, à Costebelle près d'Hyères (Var), achetée en 1896, où il passe tous ses hivers.
Très gravement malade à partir de septembre 1934, à Chantilly, Paul Bourget vit ses derniers mois à la Maison de Santé des Frères de Saint-Jean-de-Dieu à Paris. Il meurt chez lui le matin de Noël 1935. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris, aux côtés de son épouse décédée 3 ans plus tôt.

Marie geroges picquartMarie Georges Picquart (1854/1914, portrait de gauche), général, ministre de la Guerre et homme politique. Acteur central de l'Affaire Dreyfus, il découvre les preuves de la trahison du commandant Ferdinand Walsin Esterhazy (1847/1923), à la place duquel le capitaine Alfred Dreyfus (1859/1935) est accusé, dégradé et condamné sur de fausses preuves. Il participe au rétablissement de la vérité, malgré la pression de sa hiérarchie. Tout comme Dreyfus, il est condamné bien qu'innocent, et incarcéré. Les deux hommes sont réhabilités en même temps, en 1906. Il reprend ensuite le cours de sa carrière militaire jusqu'au grade de général de Division et rejoint la même année le premier gouvernement de Georges Clemenceau (1841/1929) en tant que ministre de la Guerre.
Il meurt à Amiens en 1914 des suites d'un accident de cheval.

Roland dorgelesRolland Maurice Lecavelé dit Roland Dorgelès (1885/1973, portrait de droite), écrivain et journaliste, membre de l'Académie Goncourt, né à Amiens. Devenu journaliste, il collabore au Sourire, à Fantasio et au Petit Journal. En 1914, il s'engage en se faisant appuyer par Georges Clemenceau, son patron au journal L'Homme libre. Il devient élève pilote, nommé caporal et décoré de la Croix de Guerre. En 1917, il entre au Canard enchaîné et publie dans ce journal un roman satirique La Machine à finir la guerre. En 1919, il publie le roman qui le rend célèbre, Les Croix de bois, inspiré de son expérience de la guerre, et obtient le Prix Fémina. En 1921, il fait partie du jury du prix littéraire La Renaissance.
En 1923, il épouse Annette dite Hania Routchine (1895/1959), une artiste lyrique née en Russie d'ascendance juive.
Un séjour en Indochine lui inspire Sur la route mandarine. En 1929, il succède à Georges Courteline à l'Académie Goncourt.
En 1939, il devient correspondant de guerre pour l'hebdomadaire Gringoire.  En 1954, il est élu président de l'Académie Goncourt, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 1973. Veuf en 1959 il se remarie l'année suivante avec Madeleine Moisson (1909/1996).
Il meurt le 18 mars 1973 à son domicile parisien et est inhumé dans le cimetière Saint-Vincent.

MichouMichel Georges Alfred Catty dit Michou (1931/2020, portrait de droite) directeur de cabaret né à Amiens. Il adopte une apparence vestimentaire extravagante et kitsch, dont ses fameuses lunettes bleues et un brushing décoloré, et ne fait pas mystère de son homosexualité. Il développe le concept du cabaret-restaurant-spectacle. Après le dîner, les lumières s'éteignent et le spectacle démarre. Sur une scène minuscule, des drag-queens remarquablement maquillés chantent en play-back en imitant les stars du show-business, actuelles ou anciennes, dont les principales sont Dalida, Sylvie Vartan, Chantal Goya ou Édith Piaf. Il fait une apparition au cinéma en 1973 dans La Bonne Année, de Claude Lelouch où il joue son propre rôle.

et bien d'autres ... 

 Evolution de la population 

Amiens somme demo

 Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux dits et écarts 

Amiens est composée de 26 quartiers administratifs. Les quartiers les plus anciens portent généralement le nom de l'église autour de laquelle ils sont implantés. Plus récemment, avec l'intégration de villages ou des faubourgs, ce sont ces derniers qui donnent leur nom aux quartiers : Centre-ville, Saint-Germain, Saint-Jacques, Saint-Leu, Saint-Roch, Henriville, Amiens Sud-Est, Faubourg de Beauvais, Plein Sud, La Vallée, Faubourg de Noyon, Saint-Acheul, La Neuville, Saint-Maurice, Longpré, Faubourg de Hem, Renancourt, Montières, Etouvie, Le Petit Saint-Jean, Faubourg Saint-Pierre, Anema Marivaux, Quartier du pigeonnier, Colvert-Berlioz-Rainneville, Amiens Nord-Ouest, Vallée Saint-Ladre, Espoir et Avenir.

 Nos ancêtres d'Amiens 

Les filiations sont incertaines, plusieurs hypthèses étant émises par les historiens et généalogistes, à cette époque.

Amiens somme ancetres 2Amiens somme ancetres 3Amiens somme ancetres 4Amiens somme ancetres 6

 Carte de Cassini 

Amiens somme cassini

 

 


 

Notes :

(1) Les Ambiens sont un peuple Belge du Nord de la Gaule. Leur chef-lieu est Samarobriva (Amiens) et leur territoire couvre l'ensemble du cours inférieur de la Somme jusqu'à son embouchure.
Ils s'installent dans la région au cours du IIIème siècle avant J.-C. Leur peuplement initial est composé d'élément transrhénans ou danubiens. Leurs voisins sont les Calètes et les Bellovaques au Sud-Ouest et au Sud, les Viromanduens à l'Est et les Atrébates et les Morins au Nord. Plusieurs oppidums leur sont attribués, presque tous sur le cours de la Somme, régulièrement espacés comme Liercourt-Érondelle ou La Chaussée-Tirancourt. Ce dernier est probablement le site de Samarobriva mentionné par Jules César au livre V de ses Commentaires sur la Guerre des Gaules, antérieurement à la fondation de la ville romaine.
Lors de la Guerre des Gaules, les Ambiens s'opposent plusieurs fois à l'empereur Jules César. Ils font partie en 57 avant J.-C., de la coalition des peuples Belges et fournissent dix mille guerriers à l'armée commandée par Galba. Lorsque Jules César se dirige vers leur territoire, après avoir soumis les Bellovaques, ils se rendent au général romain sans combattre.
Ils sont ensuite intégrés à la province de Gaule Belgique, puis, au Bas-Empire, à la Belgique Seconde. Durant l'antiquité tardive, leur territoire sert de frontière Nord au domaine gallo-romain dirigé par Ægidius et Syagrius, jusqu'à sa conquête par mon ancêtre le roi des Francs Clovis Ier (466/511).

(2) Les Sévères, dynastie d'empereurs romains du Haut-Empire, fondée par Septime Sévère (146/211), qui voit se succéder cinq empereurs avant de s'éteindre en 235 lorsque Sévère Alexandre (222/235), son dernier représentant, est assassiné.

(3) Auguste est le titre porté par les empereurs romains, par référence à la dignité accordée au premier d'entre eux, Auguste, né Caïus Octavius (-63/14)..

 


 

Sources 
Sites, blogs, livres et revues, photographies ... :
Wikipedia, Maison d'Amiens, Picard Editions/Paris, 1888.

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 18/06/2021