Hirson
Située dans le Nord-Est du département, à proximité immédiate de deux grandes forêts, la forêt d'Hirson et la forêt de Saint-Michel. Hirson fait partie de la Thiérache.
Hirson est limitrophe de huit communes : Éparcy, Buire, Neuve-Maison, Mondrepuis, Anor (Nord), Macquenoise (Belgique), Saint-Michel, Bucilly.
La Foire de la Sainte Catherine, sainte-patronne de la ville, y est organisée depuis 1766.
La ville possède les mascottes No Piot et No Piotte, des géants de plusieurs mètres qui sortent déambuler en ville lors de la fête de la Pentecôte, la journée de la cavalcade d'Hirson.
Trois fleurs lui sont attribuées en 2007 au Concours Villes et Villages Fleuris de France.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’azur au château de trois tours d’argent, maçonné de sable, terrassé aussi d’azur.
Hydrographie
La ville est arrosée par l'Oise et le Gland et différents ruisseaux : d'Anor, de Brugnon, de la Marquette, des Marais, de Blangy, du Catelet, du Rie De Bon Feu, de Four Matot.
Au cœur de la forêt communale, la cascade et les étangs intraforestiers de Blangis, de la Lobiette, de la Neuve-Forge, du Pas Bayard.
Toponymie
Iricio en 1136. Ce toponyme provenant du latin ericius ou du picard hirchon = hérisson.
Puis, Irezun en 1183, Terra Yricionis en 1187, Yrizun en 1189, Ericon en 1234, Hirechon en 1243, Yrechun en 1262, Yrechon-in-Therasca en 1261, Irechon au début du XIIIème siècle, Hyrecon en 1271, Yrecon-en-Thiérasche en 1323, Heircon, Heirson, Herson en 1328, Ireson en 1352, Hyrechon en 1335, Yrechon-en-Therasche en 1379, Yresson en 1405, Yrson en 1498, Hirsson en 1543, Hiresson en 1567, Herysson en1576, Hyresson en 1612, Hirson-en-Thiérasche en 1632, Irson en1650, Notre-Dame-d'Hirson-en-Thiérache en 1758.
Histoire
Les importants et les plus anciens vestiges découverts dans le canton d'Hirson, ceux de Macquenoise et de Mondrepuis, révèlent la présence de deux camps antiques. Le second est certainement d'origine celtique du type éperon barré, visible sur les photos aériennes du site. Du matériel lithique, des pièces de monnaies et des vestiges gallo-romains ainsi que des sépultures franques sont découvert.
Situé aux confins des territoires de deux peuples belges, le canton actuel d’Hirson est occupé par les Nerviens (1) décrits comme sauvages par l'empereur romain Jules César (-100/-44) qui conquiert cette région en 57 avant J.-C., et par les Rémes (2), alliés de Jules César.
Hirson n’apparaît véritablement que vers le Xème siècle. Le lieu se signale par l’existence d’un château-fort, situé sur un promontoire rocheux au confluent de l’Oise et du Gland. Propriété des seigneurs de Guise, ce château est occupé par les officiers dépendant de ces seigneurs.
Un canal est creusé au Xème siècle pour relier l'Oise au Gland et former l'île Notre-Dame. Sur cette île, en haut d'un promontoire, un château-fort est érigé qui permet d'assurer la défense du royaume de France face au comté de Hainaut.
Une abbaye de chanoines réguliers de l’Ordre des Prémontrés, est fondée en 1147 à Bucilly, au Sud d’Hirson. Ces prêtres-moines desservent les cures de nombreux villages alentour.
Hugues d'Hirson, abbé général de l'Ordre, est le fondateur de la bibliothèque de Prémontré.
En 1156, une charte de franchises (code judiciaire) est accordée par les seigneurs de Guise à Hirson. Jacques 1er d'Avesnes (1152/1191) signe cette charte qui énumère les redevances des habitants envers leur seigneur, ainsi que leurs droits et leurs devoirs.
En 1234, Gauthier II d'Avesnes (1170/1244) comte de Blois, en vue d'assurer le repos de son âme, fonde à Hirson une chapelle pour y célébrer l'office divin.
En 1425, le château- fort est la propriété de Jean II de Luxembourg-Ligny (1392/1441).
La peste accompagne plusieurs fois les guerres, notamment au milieu du XIVème siècle et en 1580 où elle décime une partie de la population.
En 1593, les troupes royales s'emparent du château.
En pleine guerre de Trente Ans, le château est assiégé par les Espagnols du 25 juillet au 15 août 1636. Le vivomte Henri de La Tour d'Auvergne dit Turenne ( le reprend en 1637.
En août 1650, François Armand de Caruel (+1675) capitaine-gouverneur d'Hirson, ne peut résister au siège mené par Francisco de Melo (1597/1651). Le château est presque entièrement détruit. Il n'est pas reconstruit.
Vers 1750, la grande route, reliant Arras et Cambrai à Charleville-Mézières, est construite.
Le 23 avril 1763, un incendie, allumé par un enfant, détruit presque toute la ville. Avec le consentement du prince Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé (, les habitants reconstruisent Hirson en partie, en utilisant les ruines du château qui ainsi disparait complètement.
Au début du XIXème siècle, Hirson compte plusieurs forges et ferblanteries dont celle du Pas-Bayard. Des clouteries sont installées dans tout le canton.
Hirson souffre de l'invasion prussienne de 1815, puis des deux dernières Guerres Modiales, occupée par les troupes Allemandes, la ville est libérée par des troupes Françaises le 9 novembre 1918, et par les américains le 2 septembre 1944.
En 1945, comme pour toutes les villes bombardées, la reconstruction est nécessaire. Elle est principalement menée par l'architecte Louis Raymond Fischer (1898/1988) qui devient maire en 1947.
En 1980, La Gazette de Thiérache sort de presse pour la dernière fois et la radio locale Fréquence Charlemagne voit le jour en 1983.
Seigneurs et gens de noblesse
Au XIIème siècle, les seigneurs de Guise sont aussi seigneurs suzerains d'Hirson qui a, en même temps, des seigneurs particuliers qui relèvent d'eux et prennent le titre de châtelains.
De 1126 à 1135, Roger d'Hirson ; en1143, Guy d'Hirson, fils du précédent ; en 1155, Mathieu d’Hirson ; en 1156, Guy II d’Hirson ; en 1189, Jean d'Hirson ; en 1216, Mathieu d'Hirson, chevalier ; en 1225, Guy III d'Hirson, époux d'Aélide de Ribemont ; de 1232 à 1244, Mathieu II d’Hirson, chevalier ; en 1300, Jehan d'Anglebelmer, chevalier, époux de ?Mabille de Cahembert. Il fonde une chapelle dans l'église d'Hirson en 1328. Selon une tradition conservée dans la Famille Anglebelmer, qui posséde plus tard la seigneurie de Laigny, un de ses ancêtres est appelé d'Allem?agne en France au service du roi Louis VIII dit Le Lion (1187/1226), qui lui donne Hirson, près de laquelle il fait bâtir l'abbaye de Saint Michel où il est inhumé.
?Ensuite et après 1346, Charles de Blois (1319/1364, portrait de gauche), seigneur de Guise et duc de Bretagne ; en 1500, Hugues le Danois, gouverneur d'Aubenton, Hirson et Guise ; en 1594, Jean de Caruel (1514/1583), d'une Famille originaire d'Irlande, époux de Louise de Barral, il meurt par décapitation après avoir tué le capitaine Cléry dans l'église d'Iviers ; en 1650, François Armand de Caruel époux de Marguerite Robin ; en 1696 : Christophe de Caruel, second fils du précédent, époux de Nicole de Castres.
Chronique communale
Le chemin de fer
En 1870, le tronçon ferroviaire Vervins-Hirson s'ouvre. Hirson devientrune étoile ferroviaire, passant du statut de gare de passage à terminus et la population est multipliée par trois.
En 1913, la gare emploie aux alentours de 700 personnes. La Première Guerre Mondiale met un frein à cette expansion. Après 4 ans d'occupation allemande, le site est énormément endommagé.
L’activité redémarre en juin 1919. L'expansion de la gare est relancée avec de nouvelles installations, prêtes à accueillir plus d’une centaine de machines à vapeur : tour d’aiguillage de la Florentine, un dépôt, un toboggan, des parcs à charbon. L'année 1929 est l’apothéose pour le trafic du pôle ferroviaire hirsonnais.
En 1931, les cités cheminotes Champs-Élysées et de Cité de Buire voient le jour.
En 1932, la Compagnie des Chemins de Fer du Nord et la Compagnie des Chemins de Fer de l'Est décident de mettre en place des trains directs mettant fin au transit d’Hirson. Le rôle de jonction entre les réseaux Nord et Est est remis en cause. Petit à petit, la gare ne devient plus qu’un point de passage nécessaire pour procéder au transbordement et aux ruptures de charge. La moyenne de wagons manœuvrés quotidiennement passe de 2 900 en 1931 à 500 en 1932.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la gare est victime des bombardements de l'aviation anglaise, près des trois-quarts des installations ferroviaires sont détruits. Après la guerre, un dépôt SNCF est érigé ainsi qu'une rotonde. Une baisse des effectifs s'amorce puis il ferme définitivement marquant ainsi la fin du l'épopée ferroviaire hirsonnaise.
Patrimoine
Le Château-Musée Alfred Desmasures
A partir de 1870, le château est la propriété de Maître Adolphe Labouret (+1911), président de la Cour d'Appel d'Amiens et père d'Auguste Labouret (1871/1964), l'un des plus célèbres Maître-Verrier et Maître-Mosaïste du XXème siècle.
Adolphe Labouret vit à Hirson de son départ en retraite jusqu'à sa mort en 1911. Une partie du musée d'Hirson est dédiée à ses œuvres et à sa vie.
Auguste Labouret a vécu à Hirson dans la demeure familiale, devenue aujourd'hui le Musée d'Hirson qui porte le nom d'Alfred Desmasures (1832/1893), écrivain ayant fondé le premier journal local le Nord de la Thiérache et écrit de nombreux ouvrages sur l'histoire de la région.
L'église Notre-Dame-de-Lourdes
L’ancienne église est construite vers 1171 et reconstruite en 1791. Le cimetière qui l’entoure est déplacé hors de la ville en 1815.?
Détruite par un incendie en 1806, elle est reconstruite à proximité de l'Oise, et consacrée par l'évêque de Soissons, Mgr Pierre Louis Péchenard en 1907.
L'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus
?Au début du XXème siècle, la ville est en pleine croissance et l’église Notre-Dame trop petite. Sans enfant et très attaché à ses racines, l'ingénieur Aimé Bonna décide de construire, à ses frais, cette nouvelle église. avec le matériau qui fait sa fortune, le béton armé. Il acquiert le terrain, finance les matériaux et la main-d’œuvre et assure le suivi du chantier qui d?émarre le 3 octobre 1929 mais il meurt six mois avant l’achèvement. Une chapelle ardente y est dressée pour accueillir sa dépouille mortelle avant les obsèques dans l'église paroissiale Notre-Dame.
L'édifice est de style Art déco, en plan basilical avec deux bas-côtés et un campanile. La voûte et le plafond sont décorés de 1500 roses de plâtre, symbolisant les roses répandues par Sainte-Thérèse.
En 2008, face à un état de délabrement avancé, le campanile est déconstruit.
En 2012, le pianiste et compositeur anglo-taïwanais, Kit Armstrong (né en 1992, portrait de droite), se porte acquéreur de l'église afin d'y répéter et d'y faire venir des artistes.
Le Temple protestant, ancienne brasserie du XIXème siècle est donnée aux Protestants d'Hirson.
La Tour Florentine
?Sa construction en 1920 est décidée suite au développement de la gare d'Hirson, qui devient la seconde gare de triage française après Paris. Elle est en béton armé et s'inspire du style traditionnel des beffrois du Nord tout en intégrant un décor en briques et céramiques de style Art déco et se compose de 6 étages. À son sommet, la tour est équipée de quatre horloges, une par point cardinal. L'appellation florentine s'explique par référence aux constructions typiques de Florence.
Elle est désaffectée depuis les bombardements de 1944 et classée ens 1995 aux Monuments Historiques.
La rotonde ferrovière est une ancienne usine de ferronnerie désaffectée située sur le site de l'ancienne gare de triage d’Hirson/Buire.
Le Fort Dubois
Son nom provient du patronyme du général français Paul Alexis Dubois (1754/1796). Il est construit entre 1877 et 1880 par l'ingénieur militaire et général Raymond Adolphe Séré de Rivières (1815/1895).
Ce fort d'arrêt, situé sur la commune de Buire, à pour but de protéger la gare d'Hirson et d'empêcher le ravitaillement par voie ferrée d'éventuels envahisseurs.?
En 1912, il est en partie détruit et déclassé. Un grand nombre d'armes restent présents sur place et rendent le fort très dangereux. Son accès est interdit.
L’hôtel de Ville est construite en 1835 en partie à l’emplacement de l’ancien cimetière déplacé en 1815.
Les anciennes forges et les fonderies, l’ancienne verrerie et son quartier, l'hôpital Brisset, le moulin du Bas-Rouet, la vieille ville.
Personnages liés à la commune
Jacques Joseph Ducarne de Blangis (1728/1808), agronome et inventeur, y est né.
En 1801, à plus de 70 ans, il publie une brochure avec ce titre A la Marine française, ou moyen propre à sauver les équipages d'une partie des vaisseaux qui viennent échouer et périr à la côte par les naufrages. Cette brochure, qui ne fait pas sensation à l'époque, est aujourd'hui introuvable. .
Jean Antoine Brisset (1784/1856, portrait de gauche), y est né et enterré, docteur en médecine, ancien chirurgien-major sous le Premier Empire, attaché au service du maréchal André Masséna (1758/1817) et fondateur de l'hôpital qui porte son nom à Hirson, chevalier de la Légion d'Honneur.
Alfred Desmasures (1832/1893) est un journaliste, écrivain, essayiste et historien français, connu pour ses idées républicaines, il est condamné à quatre mois de prison en 1855 pour colportage d’écrits politiques. En 1870, il est nommé préfet de l’Aisne par intérim.
D'abord mercier, il devient libraire et imprimeur à l'automne 1879 à Hirson. Auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de la Thiérache, il fonde plusieurs journaux (Le Nord de la Thiérache, l'Hirsonnais, la Thiérache Républicaine). En juin 1880, il est nommé correspond de la Société archéologique et historique de Vervins et de la Thiérache. Il meurtt à Hirson. Le musée-centre de documentation de la ville porte son nom.
Paul Codos (1896/1960, portrait de droite), aviateur, recordman du monde de distance, citoyen hirsonnais de 1919 à 1946. Il vole aux côtés de Henri Jules Constant Guillaumet (1902/1940).
Le 27 janvier 1926, Paul Codos et le mécanicien Louis Agnus réalisent le premier vol commercial nocturne sur la ligne Londres/Paris, avec un appareil de l'Air Union.
Le 17 décembre 1929, Dieudonné Costes et Paul Codos signent le nouveau record du monde de distance en circuit fermé avec 8 026,800 kilomètres couverts en 52h et 40mn de vol, avec le Point d’interrogation.
Le 7 août 1933, il bat avec Maurice Rossi le record du monde de distance en ligne droite en se posant à Rayak au Liban après avoir parcouru, en 55h, 9 104 km sans escale à partir de New York.
Jean Mermoz (1901/1936, photo de gauche), aviateur, figure légendaire de l'Aéropostale, surnommé l'Archange, est interne à l'Ecole Supérieure Professionnelle d’Hirson en 1913.
Il est le fils de Jules Mermoz, maître d'hôtel, et de Gabrielle Gillet dite Mangaby. Ses parents se séparent dès 1902 et divorcent en 1922. Mermoz passe une partie de son enfance chez son grand-père à Mainbressy, village situé au sud d'Aubenton, avant d'intégrer l'École d'Hirson en tant que pensionnaire, puis le lycée d'Aurillac. En ?1917 sa mère l'amène à Paris où il est admis au lycée Voltaire avec une bourse de demi-pensionnaire.
En avril 1920, Jean Mermoz signe un engagement dans l'armée pour quatre ans. Il choisit l'aviation. Après un passage à Metz-Frescaty, il quitte les casernes et part en Syrie en 1922 ou il réalise 600h de vol en 18 mois et découvre le désert, notamment lors d'un atterrissage forcé. Il revient en France à Thionville-Basse-Yutz. Son dégoût pour la chose militaire se renforce. Il est démobilisé en mars 1924, connaît la misère et les petits emplois, puis une proposition de contrat des Lignes aériennes Latécoère, dirigées par Didier Daurat, arrive. Il y commence comme mécano puis est rapidement affecté en qualité de pilote sur la ligne Toulouse-Barcelone, la ligne franchissant les Pyrénées est un défi pour les avions de l'époque. En 1925, il assure la liaison Barcelone-Malaga et, en 1926, prend en charge le courrier sur la liaison Casablanca-Dakar. En mai 1926, perdu au milieu du désert avec son mécano, il est capturé par les Maures, puis est libéré contre rançon.
Les 10 et 11 octobre 1927, Mermoz et Elysée Négrin réussissent un vol sans escale de Toulouse à Saint-Louis du Sénégal à bord d'un Laté 26. Cependant, à la suite d'un incident à l'atterrissage, sans dommage pour l'équipage, la traversée de l'Atlantique Sud est reportée.
En 1927, Marcel Bouilloux-Lafont, président et fondateur de la Compagnie générale aéropostale, qui succède aux Lignes aériennes Latécoère, envoie Mermoz à Rio de Janeiro afin de développer de nouvelles liaisons en Amérique du Sud. Pour cela, il faut franchir un obstacle majeur, la Cordillère des Andes. Le 15 juillet 1929, il ouvre la ligne des Andes avec Henri Guillaumet. En mai 1930, avec le radiotélégraphiste Léopold Gimié et le navigateur Jean Dabry, il réalise sur avion Latécoère, la première liaison entièrement aérienne entre la France, Dakar et l'Amérique du Sud. Il établit plusieurs lignes régulières.
Les 12 et 13 mai 1930, il relie d'un trait Saint-Louis à Natal au terme d'un vol de 21h et 10mn sur un hydravion Laté 28-3. Moins de trois ans plus tard, parti le 12 janvier 1933 de l'aérodrome de Paris-Le Bourget, Mermoz atterrit à Buenos Aires le 22 à bord du Couzinet 70. Entre 1930 et 1936, Mermoz effectue 24 traversées de l'Atlantique Sud.
A bord de la Croix-du-Sud, un Latécoère 300, il disparaît en mer le 7 décembre 1936 avec 4 membres d'équipage. Malgré de nombreuses recherches, on ne retrouve aucune trace de l'appareil. L'événement est vécu en France comme une catastrophe nationale.
Henri Louis Bourrillon, plus connu sous son pseudonyme de Pierre Hamp (1876/1962, portrait de gauche), écrivain français.
Autodidacte trilingue, il estsuccessivement apprenti pâtissier à Paris, cuisinier en Angleterre et en Espagne, employé à la Compagnie des chemins de fer du Nord, sous-?chef de gare d'Hirson, inspecteur du travail, journaliste, directeur d’une usine textile, directeur d’un centre d’apprentissage, etc...
Instruit à l'Université populaire de Belleville en 1900, il est l'auteur d'une quarantaine d'ouvrages sur la condition ouvrière et son époque, le surtitre La Peine des hommes réunissant la plupart de ces ouvrages. Il est aussi l'auteur d'enquêtes dont une sur les mineurs, Gueules noires, une autre sur la vie aux États-Unis dans les années 1930, Perdu dans le gratte-ciel, de quatre pièces de théâtre et de plus de trois cents articles publiés dans une centaine de journaux et revues. Il est familier de Charles Péguy, André Gide, d'Alain et d’Arthur Fontaine alors Directeur de l'Office du Travail au Ministère du Travail.
En tant qu'inspecteur du travail, il rédige une chronique sur son métier pour le quotidien socialiste L'Humanité de 1906 à 1912.
Hameaux, lieux-dits, faubourgs et écarts
Les Champs Elysées et Buire, cités des cheminots.
Blangis, ancien moulin, forge et fabrique de limes, lieu ou est né Jacques Joseph Ducarne.
La Rainette, ancien château ou ferme fortifiée, construite en 1660 par Jean Pétré, maître de forges, seigneur de Sougiand et de la Rainette. C’est une vaste construction en briques, avec pavillons carrés, percée de nombreuses et étroites ouvertures. Les nombreuses modifications au fil des années, en ont fait une des plus belles fermes de la région.
La Futaie, Le Taillis, Fontaine, La Briqueterie, La Fosse Pichelet.
Evolution de la population
Nos ancêtres d'Hirson …
Naissance/baptême :
LASSU Marie Anne vers 1707
Carte de Cassini
Notes
(1) Les Nerviens, l'un des plus puissants peuples belges du Nord/Nord-Est de la Gaule, Gaule belgique dans la terminologie romaine, dont la capitale est Bagacum (Bavay), à l'Est de l'Escaut, qui les sépareit des Ménapes et des Atrébates. La tribu contrôle une grande partie de l'importante route commerciale de Amiens à Cologne.
(2) Les Rèmes, peuple gaulois. qui ont donné leur nom à la ville de Reims, occupe le second rang après les Eduens selon Jules César. Ils occupent la région Champagne-Ardenne et plus précisément ce qui est aujourd'hui les départements de la Marne et des Ardennes.
Sources
Sites, blogs, photos, lectures : Wikipedia.
Date de dernière mise à jour : 27/09/2020