PRESENTATION DU DEPARTEMENT

 

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Le département du Nord dans la région Hauts-de-France est constitué de la Flandre française, qui correspond aux arrondissements départementaux de Dunkerque, de Lille et de Douai (autrefois partie du comté de Flandre), du Cambrésis (autour de Cambrai, ancienne principauté ecclésiastique), de l'Avesnois (autour de Maubeuge) et de la partie méridionale de l'ancien comté de Hainaut (autour de Valenciennes).
Le département du Nord décrit un tracé similaire à la Province de Flandre pré-révolutionnaire, qui avait adopté le blason au lion noir de l'ancien comté de Flandre même si cette province incluait aussi le Cambrésis, l'Avesnois et une partie du Hainaut en plus du comté de Flandre.Nord departement locator map svg
Sa localisation dans le pays a donné son nom au département.
Il est limitrophe de la Belgique (provinces de Flandre-Occidentale et de Hainaut) et des départements du Pas-de-Calais, de l'Aisne et, sur quelques kilomètres, de la Somme.
Le mont Cassel (176 m) est considéré comme le point culminant, réputation totalement injustifiée puisque les monts de Baives le surpassent (239 m) et le point culminant (272 m) est situé à Anor, dans l'Avesnois.

Blason nord pas de calais svg

 

Héraldique
D'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

 

Langues
Le Picard chti (appelé rouchi à Valenciennes) est parlé dans Avesnois, le Cambrésis, la Flandre romane (arrondissements de Lille et de Douai) et le Hainaut français (Valenciennois).
Le Flamand
  est parlé en Flandre maritime, de la rivière Lys à la Mer du Nord (de Bailleul à Dunkerque).
Le flamand dunkerquois, parlé à Dunkerque, présente des spécificités.

Hydrographie
Le département est bordé par la Mer du Nord.
Plusieurs fleuves ou rivières le traversent, notamment l'Yser, la Lys, l'Escaut, la Scarpe et la Sambre.
Le canal de la Deûle
traverse Lille.

Histoire
L'histoire du territoire du Nord-Pas-de-Calais est longtemps commune avec l'histoire de la Belgique, celle d'une terre qui « pendant près de mille ans sert de champ de bataille à toute l'Europe ».
Clodion le chevelu 1 978 443 141 032 000 g51En 428, les Francs Saliens menés par Clodion dit le Chevelu  (392/448, portrait ci-contre, mon ancêtre sosa n° 1 978 443 141 032 000 en 51ème génération) conquièrent Cambrai et toute la région jusqu'à la Somme. Le général romain Aetius  (395/454) préfère négocier la paix et conclut avec Clodion un traité qui fait des Francs, des fédérés combattant pour Rome, et les autorise à s'installer dans l'Empire, près du fisc impérial de Tournai. C’est le berceau de la Dynastie Mérovingienne.
A partir du IXème siècle, la région, divisée par la frontière de l'Escaut, connait l'émergence de plusieurs principautés, dont les comtés de Flandre, de Hainaut et d'Artois. Cette époque, confuse d'un point de vue politique, est celle où les villes gagnent une grande indépendance, et une prospérité économique et culturelle qui voit son apogée au XVème siècle dans les Pays-Bas bourguignons.
En 1180, Isabelle de Hainaut, fille de Baudouin V de Hainaut épouse Philippe II dit Auguste (1165/1223) et lui apporte l'Artois en dot. À la suite d'une succession délicate concernant le comté de Flandre (et impliquant le comté de Hainaut), le roi de France doit faire face à une coalition réunissant l'empereur, le roi d'Angleterre et le comte de Flandre, Ferrand de Portugal. L'affrontement se solde par une bataille décisive à Bouvines en 1214, laquelle voit la victoire de Philippe Auguste.
La Guerre de Cent Ans a d'innombrables conséquences pour la région, qui est dévastée, moins par les combats eux-mêmes que par les épidémies. La peste noire touche d'abord le Sud du Hainaut dès 1316 où elle tue un tiers de la population. Puis, la région est à nouveau touchée à plusieurs reprises, entre autres par Calais, à partir de décembre 1348.
Philippe III de Bourgogne dit le Bon (1396/1467), duc de Bourgogne de 1419 à 1467, par d'incessantes manœuvres matrimoniales, met un terme définitif aux comtés de Flandre et de Hainaut et réunit sous sa couronne la totalité de ce qu'on appelle désormais les Pays-Bas.
En 1506, Charles de Habsbourg (1500/1558) hérite de son père des Pays-Bas. En 1516, il devient roi d'Espagne et 3 ans plus tard, il est élu empereur du Saint-Empire sous le nom de Charles Quint. Il jouit d'une certaine popularité aux Pays-Bas, et entreprend sans difficulté de grandes réformes administratives. Après les longs conflits franco-espagnols du XVIème siècle, la région est annexée à la France, lors des guerres de conquête de Louis XIV (1638/1715).
Dès 1787, commence de l'autre côté de la frontière la Révolution brabançonne rejetant les réformes de Joseph II d'Autriche (frère de Marie-Antoinette) qui aboutit en 1790 à la création des États Belgiques Unis.
La Révolution Liégeoise suit la française en août 1789. Quand en avril 1790, la France déclare la guerre à l'Autriche, les anciens Pays-Bas autrichiens deviennent leur premier terrain d'affrontement. Les villes de Lille et Dunkerque, assiégées et bombardée, sont en partie détruites. Valenciennes, pendant 43 jours de bombardement, perd tous ses monuments (à l'exception du beffroi) et les fosses de mines de sa région sont inondées et détruites.
Les armées autrichiennes occupent le Hainaut français de 1793 à 1794.
Cambrai nord la cathedrale n d de graceL'armée révolutionnaire française reconquiert la région en 1794, et annexe la Belgique. Aux destructions dues à la guerre, s'ajoutent celles de la Terreur. L'abbaye de Saint-Amand est démantelée lors de la vente des Biens Nationaux et Cambrai est privée de sa cathédrale et de ses églises gothiques (ci-contre photo de la cathédrale Notre-Dame de Grâce de Cambrai).
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo en 1815, le département est occupé par les troupes britanniques de juin 1815 à novembre 1818.
Lors de la révolution industrielle du XIXème siècle, le Nord, puis le Pas de Calais, connaissent un développement économique et un essor démographique sans précédent qui en fait la première usine de France, et un haut lieu des luttes du mouvement ouvrier.
Au XXème siècle, la région est durement touchée lors des deux Guerres Mondiales. Elle est au cœur des combats en 1914-1918, occupée du début jusqu’à la fin de la guerre par les Allemands. L'armée allemande, au moment de la débâcle de 1918, détruit systématiquement les puits de mine dans l'ensemble du bassin minier. À Landrecies en novembre 1918, avant d'évacuer la ville face à l'avancée des troupes alliées, les Allemands pointent leurs canons vers le centre-ville et anéantissent délibérément plusieurs bâtiments historiques de l'ancienne place forte.
En 1944, dans le cadre de l'opération Fortitude destinée à faire croire à un débarquement allié dans la région, les bombardements de la RAF s'intensifient et font des milliers de victimes. Le Portel et Équihen-Plage sont entièrement détruites. Le territoire est libéré les 2 et 3 septembre 1944, hormis la poche de Dunkerque, qui reste tenue par l'armée allemande jusqu'au 8 mai 1945.

Le bassin minier
Les affleurements de houille sont découverts dans le Boulonnais vers 1660.
Le 1720, la première veine de houille du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est découverte à la fosse Jeanne Colard, à l'issue d'une campagne de recherche.
Lourches nord la fosse saint mathieu cpa vers 1900Le 1734, la houille grasse est découverte à la fosse du Pavé à Anzin. La Compagnie des mines d'Anzin est fondée le 1757 et prend rapidement beaucoup d'ampleur. En parallèle, des sociétés de recherche naissent durant tout le XVIIIème  siècle.
Le début du XIXème siècle est marqué par des avancées technologiques.
Les années 1830 et le début des années 1840 sont marqués par la révolution industrielle, les nouvelles industries ont un besoin énorme en charbon, ce qui créé dans le Nord une période de cherté des houilles, et la création d'un grand nombre de sociétés de recherches. Dès lors, le bassin minier se développe de manière exponentielle. Les ouvertures de fosses se succèdent, les terrils prennent de la hauteur et les corons apparaissent. Cette progression se déroule durant toute la seconde moitié du XIXème siècle et dans les années 1900 (ci-contre la Fosse Saint-Mathieu de Lourches en 1900).
L'année 1906 est marquée par la catastrophe de Courrières qui tue 1 099 personnes.
Le bassin minier est touché de plein fouet par la Première Guerre Mondiale et la reconstruction dure jusqu'au milieu des années 1920.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, le bassin minier se retrouve très vite occupé. Les mineurs résistent à l'occupant, par un ralentissement de la production et par des sabotages.
Les compagnies sont nationalisées le mai 1946 avec la création de Charbonnages de France.
La récession commence dès le début des années 1960 et les fosses sont peu à peu fermées.

Les cités minières
Les compagnies du bassin minier construisent à proximité de leurs fosses de nombreuses cités minières (photo ci-contre) dans le but d'accueillir une main d'œuvre importante. L'habitat minier est d'abord conçu par les ingénieurs des mines puis par des architectes. C'est la compagnie des mines d'Anzin qui construit en 1825 les premiers corons du bassin. Par la suite, viennent les cités pavillonnaires et les cités jardins qui améliorent le confort des familles de mineurs. Les cités modernes apparaissent lors de la nationalisation des houillères en 1946 et font face à la lourde pénurie de logement dû à la guerre. 

PaLille nord la citadelle vue aeriennetrimoine/Tourisme
En raison de sa position frontalière et des divers occupants du territoire au fil des siècles, le département possède d'importants patrimoines militaires. Vauban y a réalisé quelques-unes de ces plus belles œuvres telles que : La citadelle de Lille, surnommée la Reine des Citadelles, construite en trois ans seulement de 1667 à 1670 qui forme une petite ville entourée de cinq bastions, représentant une étoile (photo ci-contre).

De nombreux châteaux :
Le château de Potelle (photo ci-dessous)  est un château-fort féodal, ancienne place forte du Hainaut, bâti vers 1290 par Willes de Mortagne, seigneur de Potelle. Il est au nombre des chevaliers qui vont en 1326, en Angleterre soutenir la cause d'Isabelle de France (1295/1358)  et de son fils, le futur Édouard III d'Angleterre (1312/1377), gendre du comte Guillaume Ier de Hainaut (1286/1337).
Gilles II de Mortagne, seigneur de Potelle, accusé d'avoir conspiré contre la vie du duc Philippe III de Bourgogne dit le Bon (1396/1467), est écartelé à Mons en 1433. Ses biens sont confisqués.
Les terres de Potelle et de Solre-sur-Sambre sont données en 1433, en échange de ses nombreux services, à Antoine Ier de Croÿ dit Le Grand (1385/1475).
Dès 1436, Jeanne de Hennin, sœur de Gilles II, rachète le château de Potelle, Solre-sur-Sambre est racheté par son frère.
Jean de carondeletEn 1491, Antoine de Mortagne vend le château à Jean Carondelet (1428/1502, portrait de droite), grand chancelier de Flandres et de Bourgogne, qui le restaure. Il lui avait vendu auparavant, vers 1480,  le château de Solre-sur-Sambre. L'escalier en pierre bleue du XVème siècle est timbré à ses armes.
Son petit-fils Ferry Carondelet (+1565) et son épouse Catherine d'Esnes (+1596), transforment et embellissent le château : notamment la façade arrière sur la cour qui est ajourée d'une élégante galerie à arcades. Une des colonnes porte la date de 1541 à côté de leurs armoiries.
Le château est plusieurs fois dévasté et incendié par les guerres : en 1477 par les troupes de Louis XI, en 1654 par l’armée de Turenne, en 1712 par les Impériaux, en 1793 par les Autrichiens, mais il est à chaque fois rétabli sur ses anciennes murailles.
En 1817,  le Chanoine de Carondelet fait restaurer le château puis en fait don à sa nièce Eugénie Adélaïde de Carondelet (1791/1855), épouse de Jean Philippe Fremin du Sartel (1792/1864), garde du corps de Louis XVIII et ancêtre de l'actuel propriétaire.
L'édifice doit à la robustesse de sa maçonnerie de grès taillé d'avoir préservé l'essentiel de son caractère médiéval. Protégée par de très larges douves alimentées par des sources et traversée par la Rhônelle, son enceinte polygonale irrégulière renforcée de tours cylindriques a conservé ses gros murs extérieurs, de nombreuses meurtrières bouchées, plusieurs fenêtres à meneaux de pierre.
À l'origine précédée d'un pont-levis et défendue par une herse et un assommoir, l'entrée est prise entre deux tours rondes percées de longues archères élargies postérieurement pour permettre le passage des armes à feu. Les anciennes dépendances qui occupent le fond de la cour ont été privées de leur étage après l'incendie de 1640. La tour ronde qui leur fait suite renferme une prison, authentique cul de basse fosse accessible par un œil percé au centre de la voûte, et muni de latrines donnant dans les douves, au-dessous du niveau de l'eau. La petite tour en encorbellement, détruite en 1793, à l'extrémité du corps de logis, d'abord cylindrique, puis quadrangulaire, se prolongeait en haute guette. La destruction de la tour et de la galerie qui faisaient face au corps de logis a permis au début du XVIIIème siècle d'ouvrir largement la cour sur le parc.
À l'origine, la chapelle du château se trouvait à l'extérieur de l'enceinte. Mais située sur la route des invasions, constamment pillée et détruite est déplacée en 1519 par Charles de Carondelet (fils de Jean) à l'intérieur de l'enceinte et est consacrée à Saint Nicolas, par son frère Jean de Carondelet, archevêque de Palerme. La chapelle abrite une rare poutre de gloire surmontée des personnages de la passion en bois polychrome, datant du XVIIème siècle et classée aux Monuments Historiques en 1971. On y trouve un fragment de la pierre tombale de Willes de Mortagne.
Le château fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques en 1944.

Potelle nord le chateauPotelle nord le chateau le chatelet d entree

Le château d'Esnes (photo ci-dessous) au centre du village, date du XIème siècle.
Il est  édifié en 1107 par Alard d'Esnes, le premier des 12 pairs du Cambrésis.
Quatre générations plus tard, Alard II Van Peteghem,  a comme héritière une fille, Marguerite Van Peteghem née en 1105,  qui épouse Eustache de Landas (1120/1151), seigneur d'Eyne en Flandre, quatrième fils d'Amaury VI de Landas (1085/1125) et d'Ermentrude de Béthune. La maison d'Esnes passe ainsi dans une branche de la famille de Landas.
Vers 1260, nait Alix, fille unique d’Adèle de Beauvoir et de Gérard de Landas d'Esnes. Elle  épouse Alard de Croisille qui fait passer la Maison des Landas-Esnes dans sa famille. N'étant pas l'aîné, il décide de reprendre le nom d'Esnes.
Les seigneurs d'Esnes rendent pour la plupart hommage au comte de Hainaut et font partie de cette armée dans les différentes campagnes contre le duché de Brabant, de Limbourg, de Flandre ... Pourtant, Jean Ier au début de la Guerre de Cent Ans renvoie son hommage au comte de Hainaut, allié des Anglais, pour servir le roi de France. Il est  tué à la bataille de Poitiers en 1358.
Plusieurs seigneurs d'Esnes sont baillis du Cambrésis et d'Amiens. Robert d'Esnes dit Mansart en 1411, homme du duc d'Orléans, seigneur d'Esnes, de Grécourt, Wavrechin, Vire, Bétancourt et Beauvoir, est gouverneur du château de Coucy, assiégé par le comte de Saint-Pol, qu'il défend pendant 3 mois. Il se rend faute de vivres.
Le château est cédé en 1603, par un descendant de Jeanne d'Esnes, à Jean de Beauffremez.
La fille d’Adrien Beauffremez, Jeanne, qui épouse le marquis d'Assignies, arrière petit-fils de Marguerite d'Esnes.
Les d'Estutt d'Assay, leurs descendants, sont donc issus à la fois des Esnes et des Beauffremez. Ils  n'habitent pas la demeure, qui devient au siècle dernier un château-ferme.
A partir de la Révolution Française, il sert de bâtiment agricole et de prison allemande pour les soldats russes pendant la Première Guerre mondiale.
Le château d'Esnes appartient toujours aux descendants des d'Estutt d'Assay depuis 1 000 ans.
Du château médiéval d'origine, entouré de douves presque entièrement comblées, subsistent deux tours rondes encadrant le porche, une grosse tour, un pigeonnier et le cachot.
L’entrée est encadrée par deux tours à poivrière, dont les murs sont percés de meurtrières. Le passage est surmonté d’un fronton du XVIIIème siècle. Jadis, un pont-levis précédait cette entrée.
La grosse tour des XIIIème et XIVème siècles est la partie la plus ancienne du château. Des traces de fondation laissent penser qu’il devait y avoir, à l’origine, quatre tours semblables. L’intérieur comporte trois étages : les deux premiers disposent d’une cheminée, les pièces circulaires sont voûtées, ornées de clés de voûte sans blason, sauf la dernière qui présente un écusson avec deux saumons sculptés (blason du Prince de Salm qui occupe Esnes avec des troupes espagnoles au XVIIème siècle).
Sur la tourelle de l’horloge, qui sert d’escalier pour accéder aux étages et aux créneaux de la grosse tour, deux cadrans du XVIIème siècle, ciselés dans la pierre, indiquent l’heure.
Enfin, une grange dîmière se tient encore debout et en bon état.
Le château fait l’objet d’un classement et d'une inscription au titre des Monuments Historiques en 1971.

Esnes nord le chateau
 

et encore ... Le château de la Motte-Fénelon à Cambrai, à l'origine château de Morenchies (ancienne commune de Cambrai), est réalisé en 1850 par le célèbre architecte parisien Jacques Ignace Hittorff ; le château de Bernicourt construit à Roost-Warendin dans le département du Nord en 1743, sur les ruines d'un premier manoir avec basse-cour de 1374. Demeure seigneuriale jusqu’au début du XXème siècle, il est ensuite la propriété des Houillères de 1930 à 1985 qui y logent ses cadres et employés ; le château de Robersart, à l'origine château de Leuringhien, situé à Wambrechies, est la résidence des seigneurs de la ville dès le Xème siècle. C'est un bâtiment en forme de “U” de style Renaissance. Le terrain mouvant en proximité de la Deûle provoque le pourrissement des pilotis et  son effondrement total au XVIIème siècle. Il est reconstruit à la demande de Louis Joseph de Broide, seigneur de Wambrechies en 1760 ; le château de l'Hermitage, situé à Condé-sur-l'Escaut, est construit entre 1786 et 1789 par l'architecte Jean Baptiste Chaussard pour le prince Anne Emmanuel de Croÿ (1743/1803). Il est classé aux Monuments Historiques en 1924 et 1928 ; le Palais Rihour, situé place Rihour à Lille, vestige d'un palais construit au XVème siècle par les ducs de Valois-Bourgogne. La salle des gardes du bâtiment abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme de la ville. Il est classé aux Monuments Historiques en 1875 ; le Château de Montmonrency, situé à Montigny-en-Ostrevent, château-ferme du XIIIème siècle dont le bâtiment d'entrée flanqué de deux tours est inscrit aux Monuments Historiques en 1929 ...

 

Dans ce département, 33 villes ou villages

ont été témoin de la vie (naissances/baptêmes/unions/décès/inhumations…)

de 369 individus du Vème au XIXème siècle

 

Carte du nord et des cantons 2015 1

Le département et ses cantons (2016)

 

 

 


 

Sources
Sites et photo : Wikipedia
Vidéo : YouTube

Date de dernière mise à jour : 17/11/2017