Saint-Jean-de-Monts

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La ville est située entre Notre-Dame-de-Monts et Saint-Hilaire-de-Riez, face à l’île d’Yeu, au début de la Côte de Lumière.
Elle est séparée en deux par un cordon dunaire planté de pins qui longe la côte, constituant une partie de la forêt des Pays de Monts. Cette configuration s'étend sans discontinuer sur 25 kms du Nord au Sud, de La Barre-de-Monts à Saint-Hilaire-de-Riez. Le cœur du bourg est à l'Est de ce cordon dunaire tandis que le front de mer est à l'Ouest.  Les deux parties de cette coulée verte, d'au moins 200 m de large, sont reliées entre elles par plusieurs avenues boisées.
Bordée d'une longue plage de 8 kms, Saint-Jean-de-Monts est une station balnéaire très fréquentée en été qui a obtenu quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris en 2007 et a reçu le trophée de la Fleur d'Or en 2014.

6 saint jean de monts vendee svgHéraldique

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'azur à la fasce d'argent, accompagnée en chef d'un agneau pascal du même, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette chargée d'une croisette aussi d'argent à la hampe d'or, et en pointe d'un mont de trois coupeaux du même.
Les armoiries, dessinées par Robert Louis, ont été adoptées par le Conseil Municipal en 1953.

Sa devise est Crescere (Croître).

Drapeau francais fond blancHistoire

À l'époque tertiaire, un séisme provoque l'effondrement du littoral. L'océan envahit l'espace formant le marais actuel et de vastes étendues sont ainsi submergées, découpant de part et d'autre de la presqu'île de Beauvoir, deux larges golfes parsemés d'îles et d'îlots : au Nord, la baie de Bourgneuf, au sud, le golfe de Soullans ou de Monts. Ce dernier, dont les eaux viennent battre les rives de Saint-Urbain, Challans, Soullans, et Saint-Hilaire-de-Riez, est fermé du côté de la pleine mer par une étroite bande d'alluvions sablonneuse, accrochée aux roches du pont d'Yeu et donne naissance à l'île de Monts.

Avant l'ère chrétienne, des peuplades s’établissent dans l'île de Monts et laissent quelques vestiges mégalithiques.
Les plus anciennes pièces de monnaies, datées de l’an 194, trouvées en 1754 lors d’une fouille du quartier de Clairmont,  prouvent l'existence d'une station Gallo-romaine dans l'île de Monts.
Le IVème siècle : Saint Martin de Vertou évangélise l’île.
En 1136, on  trouve la première mention de la paroisse Notre-Dame-de-Monts dans la charte formant dénombrement des possessions de l'abbaye de Marmoutiers.
En 1205, la concession de la dîme au moulin de Monts, situé près du pont Saint Martin, est signée.
Le  XIVème siècle :
La chapellenie de Saint-Jean-de-Monts, en faveur de Nicolas Veillon, est créée (1366).
En 1390, la paroisse de Saint-Jean-de-Monts est créée par démembrement de celle de Notre-Dame-de-Monts (1390).
En avril 1622,  le roi Louis XIII est de passage dans l’île de Monts, accompagné de son armée, pour combattre les protestants dont les troupes sont rassemblées dans l'île de Rié et expédition d'Orouet.
Le XVIIIème siècle :
Durant la Révolution Française, la commune porte le nom de Grands-Monts.
L'ingénieur Masse établit une carte du pays des Maraichins, source de nombreux renseignements sur le pays.
Sitôt la Révolution, surviennent les premiers troubles. Le marais est tenu par les royalistes. La côte est jalonnée par les garnisons républicaines qui occupent la plupart des villages.  Le 9 avril 1790, le vicaire assermenté de Saint-Jean-de-Monts est assassiné, c’est la première victime de la Révolution Vendéenne.
En 1795,  la flotte anglaise débarque sur la plage du Grand bec pour approvisionner l'armée de Charrette.
A la veille du XIXème siècle, Saint-Jean-de-Monts est un gros bourg rural de quelque 4500 habitants, situé en bordure de la dune, entre le marais agricole et la jeune forêt domaniale. À l'abri de cette forêt qui la protège des tempêtes, Saint-Jean-de-Monts vit son existence de chef-lieu de canton à l'écart de toute grande voie de passage, tourné principalement vers le marais. Les maisons du bourg demeurent groupées autour de la vieille église.
En janvier 1799, un séisme de magnitude 7, entraînant une montée des eaux et d’importantes destructions, ravage les côtes vendéennes (voir page lien sur le département de la Vendée).
Le XIXème siècle :
Le collège impérial de Saint-Jean-de-Monts est créé par Napoléon 1er en 1804.
En 1815 se déroule le combat des Mattes (voir lien page sur Le Perrier), dernier spasme de la chouannerie.
Un plan des dunes est établi par le préfet de la Vendée (1822). L'État s'intéresse à leur fixation et l'on crée des gardes-dunes. Le plan cadastral de Saint-Jean-de-Monts est établi (1831) et n'a jamais été modifié, ce qui lui confère une grande véracité historique.
En 1862, la fixation des dunes et leur gestion sont confiées aux Eaux et forêts. Les travaux ont pour but de stabiliser les sables et d'empêcher qu'ils n'envahissent l'arrière-pays.
La route de Cholet à Saint-Jean-de-Monts voit le jour en 1840 et celle reliant Saint-Gilles à la Barre-de-Monts en 1850. Les ponts anciens situés route de Challans datent aussi de cette époque.
La commune de la Barre-de-Monts est créée (1853).
En 1867, création officielle de la station balnéaire et apparition des premiers baigneurs. Une route reliant le bourg à la mer est aménagée afin d'attirer les baigneurs sur la plage. Un petit hôtel ainsi qu'une vingtaine de villas sont édifiées rapidement.
Le XXème siècle :
La première Guerre Mondiale
de 1914-1918 marque profondément la vie de la commune. Saint-Jean-de-Monts perd au cours de la guerre deux cents quarante personnes dont cinquante disparus. La blessure est profonde et marque vivement le pays. Aux premiers jours du printemps 1917, les militaires américains arrivent dans la région pour y installer des bases. Le camp de Saint-Jean-de-Monts est une école de tir aérien, établi sur les terres de plusieurs fermes, au lieu dit le champ Gaillard, situé dans les dunes, en limite de la commune et de Saint-Hilaire-de-Riez.
La seconde Guerre Mondiale de 1939-1945 : Les troupes allemandes occupent Saint-Jean-de-Monts de juin 1940 à la fin du mois d'août 1944.
La Kommandantur s'installe avenue de la Mer et plusieurs chalets sont réquisitionnés pour loger les troupes, notamment dans le quartier de la plage. Vu la situation côtière de Saint-Jean-de-Monts et les possibilités de débarquement qu'offrent ses longues plages de sable, les allemands érigent  un nombre important de blockhaus. Plusieurs sont construits sur la dune, avec le recours de la main d'œuvre locale.
Trois subsistent toujours sur la plage de la Tonnelle et un quatrième a été ensablé sur place en avril 1998 pour des raisons de sécurité.
Dans le cadre du plan d'évacuation des populations exposées à l'ennemi, l'hébergement des Ardennais est attribué à la Vendée. En mai 1940, les premiers réfugiés arrivent à Saint-Jean-de-Monts. D'autres viennent du Nord-Pas-de-Calais et de l'Aisne. Leur retour se fait progressivement mais certains s'installent définitivement dans leur ville d'accueil.
Au cours de ce conflit, la commune perd 27 de ses enfants et 169 prisonniers.
Saint-Jean-de-Monts a peu souffert des hostilités, mais l'activité balnéaire a été paralysée.

Seigneurs et gens de noblesse

Avant la Révolution Française, Saint-Jean est placée sous la domination des seigneurs de Bois Masson.

Chroniques communales

Le chemin de fer à voie métrique, ligne Bourgneuf/Les Sables-d'Olonne facilite encore l'arrivée des estivants. De 1923 et 1949, le petit train côtier venant de Beauvoir passe par la Barre-de-Monts, Notre-Dame-de-Monts pour aller jusqu'à Croix-de-Vie, son terminus, c’est un véritable atout pour les stations balnéaires du pays de Monts.
La gare (située à l'emplacement de la place de la Paix actuelle) est gérée par l'administration des Chemins de fer départementaux.
Le développement de l'automobile et le manque de rentabilité condamne le petit train.
La ligne ferroviaire ferme en 1947.

Le petit train touristique propose deux circuits Tour de Ville (45 minutes) et Découverte gourmande du Marais Doux (2h30). Ces balades, commentées sur Saint-Jean-de-Monts, fonctionnent les week-ends d’avril à juin et septembre, tous les jours en juillet et août, sur réservation auprès de l'Office de Tourisme.

14 saint jean de monts vendee le petit train touristique  13 saint jean de monts vendee le petit train touristique cpa

La vocation balnéaire s'affirme
Dès 1879, le maire prend un arrêté pour réglementer les bains de mer, au nom de la décence et de la morale publique, mais aussi au nom de la propreté de la plage. À cette époque, il faut être « revêtu d'un costume complet prenant au cou, recouvrant les bras jusqu'aux coudes et descendant jusqu'aux genoux ».
Avant la Première Guerre Mondiale, le quartier de la plage ne compte qu’une centaine de chalets pour à peine un millier de personnes.
A partir de 1920, avec la vulgarisation de l'automobile et le petit train côtier, la ville prend son essor. Une dizaine d'hôtels s'ouvrent successivement, pour la plupart dans le quartier de la plage. Des magasins font leur apparition et le nombre de villas ne cesse d'augmenter.
Entre les deux guerres apparait la mode des colonies de vacances et du camping.
A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, Saint-Jean-de-Monts est déjà une station assez importante avec près de 400 résidences secondaires et 4000 à 5000 estivants.
L'arrêté municipal de 1946 se contente de mentionner qu' «en raison des nombreux enfants qui fréquentent la plage, la tenue des baigneurs doit être irréprochable. »
A partir de 1950, le remblai se construit, des aménagements se développent autour.

La pêche est essentiellement côtière (homards, crevettes, soles, raies….).  La pêche à pied des crevettes et pignons est très prisée des gens du pays.

La culture et les habitudes traditionnelles
Les étrangers en séjour dans le pays retiennent surtout la légèreté avec laquelle les jeunes du pays se courtisent. On parle de coutume typique : le maraichinage. À cette coutume sont comparables toutes les habitudes locales. Le patois qui n'est autre que la survivance de la langue d'oïl, les chansons, les danses, les branles et les rondes, puisent leurs origines dans la Renaissance. La veuze, archétype de la cornemuse médiévale, est encore sonnée, et les costumes traditionnels sont encore taillés à la mode de l'Ancien Régime.
La culture artistique n'est pas en reste à Saint-Jean-de-Monts comme dans les autres communes du pays.

Les distractions
Jusqu'à la fin du XIXème siècle, ce sont surtout les organisations de l'église qui sont prétexte à de grands rassemblements populaires, comme les processions de la Fête-Dieu, des Missions et des Rogations... Des distractions profanes se maintiennent comme les feux de la Saint-Jean, ayant ses origines au temps païen, ou encore la foire Saint-Michel.
Avec l'arrivée des touristes porteurs de modernité, de nouvelles manifestations s'organisent comme des fêtes aériennes, des courses de chevaux, des concours d'élégance automobile …
Depuis 1993, la ville est animée au printemps et en été par le festival La Déferlante.

Saint-Jean-de-Monts et le cinéma
Tournages de : Un flic, par Jean Pierre Melville avec Alain Delon en 1972, la scène du hold-up est tourné au café Le Cardinal (aujourd’hui La Piscine) maquillé en banque.
Du côté d'Orouët par Jacques Rozier, avec Bernard Ménez en 1973.

Légendes et histoires anciennes

Servi par une mémoire merveilleuse, Jacques  Crochet  raconte des histoires de l'ancien temps et  au sérieux qu'il met à les raconter, vous êtes bien obligé de croire qu’il n'invente rien et que tout est arrivé. Ecoutez celle qui suit :

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Pour mieux lire, agrandissez-moi en cliquant sur l'image

Personnages liés à la commune

1 auguste lepereLouis Auguste Lepère 1849/1918 (auto-portrait ci-contre),  graveur, illustrateur et peintre français. En 1892, il fait l'acquisition d'une maison à Saint-Jean-de-Monts, la villa des pins où il invite des amis comme le peintre Adrien Lavieille 1848/1920, sa fille Andrée Lavieille, peintre également, le graveur Jacques Beltrand 1874/1977…
Il est avec Charles Milcendeau 1872/1919, de Soullans, à l'origine du groupe des artistes dit de Saint-Jean-de-Monts.

10 rene levrelRené Levrel 1900/1981, peintre. Bien qu'ayant séjourné en Algérie et ayant voyagé dans le pourtour méditerranéen, sa palette est claire obscure. Peintre de talent,  c’est aussi un grand aquarelliste.
Il a peint notamment la terrasse de l'un des hôtels qui accueillent les artistes l'Hôtel de la Plage à Saint-Jean-de-Monts (tableau ci-contre).2 boris vian

Boris Vian 1920/1959 (photo ci-contre), écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz (trompettiste), directeur artistique, Ingénieur de l'École centrale Paris, inventeur, normalisateur à l'Association française de normalisation (AFNOR), il est aussi scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur et peintre. Il vient se reposer en période estivale à Saint-Jean-de-Monts dans une maison sur l'avenue de la Mer où il écrit J'irai cracher sur vos tombes durant l'été 1946.4 louis toffoli

Louis Toffoli 1907/1999 (photo ci-contre), peintre français, expose régulièrement ses œuvres au Palais des Congrès de Saint-Jean-de-Monts dans les années 1980. Ses toiles s’imposent d’emblée au visiteur, la lumière est transparente traversant toutes les formes, elle semble sortir des peintures et l’impression de pureté qui s’en dégage crée une profonde intimité avec les personnages. Les couleurs et les lumières vibrent dans ses peintures et font chanter les motifs de la toile.

3 jan et joel martel 1932Jan et Joël Martel 1896/1966 (photo ci-contre en 1932), sont deux frères jumeaux, sculpteurs et décorateurs français. Artistes parisiens, ils ont passé de longs moments en Vendée, dans leur propriété du Mollin (entre Challans et La Garnache), ou bien à Saint-Jean-de-Monts, ville dans laquelle on peut voir leur dernière œuvre monumentale : Les Oiseaux de mer, exposée sur le front de mer en face du Palais des Congrès.

5 murailHenry Murail 1932/2012 (photo ci-contre à gauche), sculpteur. Sa baigneuse de Saint Jean de Monts ouvre magnifiquement l’avenue de la Mer face à la plage. Elle a été inaugurée le 11 décembre 1999.9 yvan dautin

Yvan Dautin 1945/- (photo ci-contre à droite), chanteur, né à Saint-Jean-de-Monts. Ses chansons les plus connues sont Boulevard des Batignolles, écrite avec Étienne Roda-Gil, et La Méduse.

Sébastien Bertrand 1973/- (photo ci-contre à droite), est un auteur-compositeur-interprète et un accordéoniste français. Né au Liban, adopté à l’âge de 9 mois, il arrive en France dans une famille vendéenne où la recherche des traditions et du folklore local fait partie du quotidien. 11 sebastien bertrand en 2010En 1983, à l’âge de 10 ans, il prend des cours d’accordéon diatonique à Saint-Jean-de-Monts. Il est directeur artistique de la Compagnie des arts d’hier pour aujourd’hui (CAHPA) depuis sa création en 2003.
Il construit son œuvre à la confluence des musiques traditionnelles et des musiques du monde. Son savoir dans le domaine des traditions du marais breton vendéen, de l'accordéon diatonique ainsi que ses nombreuses collaborations, notamment avec le conteur Yannick Jaulin, lui valent d’être reconnu parmi les porteurs des musiques traditionnelles en réel mouvement.

Patrimoine

L’ancien collège impérial fondé par Napoléon Bonaparte en 1804 au lieu-dit Le Vigneau, sur une propriété appartenant à Mme Mourain-Jartois, qui est agrandie. La lecture, l'écriture, les bases du latin, la géographie et l'histoire y sont enseignés, aux frais de l'État, à 50 jeunes gens du marais et des autres communes du département de la Vendée.
Après dix ans de fonctionnement, le collège n'est pas jugé viable. Il est transféré à Bourbon-Vendée (La Roche-sur-Yon). Les bâtiments servent alors de presbytère et de mairie, avant d'être vendus à la famille Chappot de la Chanonie (un descendant de cette famille ci-dessous).

L'église Saint-Jean. La première chapelle est construite au centre des habitations, et est dédiée à Saint Jean Baptiste. De là, l'origine de Saint-Jean de Monts.
En 1390, Jacques Veillon fait agrandir et restaurer la chapelle. Au fil des ans, la paroisse prend de l'importance. 
La paroisse détient un ostensoir de 1440, en argent doré, offert par les passagers d'un navire anglais sauvés d'un naufrage. Les anges adorateurs ont des ailes mobiles à charnière. Cet objet est exposé dans l'église et
classé à l'inventaire des Monuments Historiques.
La base du clocher date de la fin du XVème siècle, mais la partie supérieure et l'ensemble ne sont terminés qu'à la fin du XVIIème siècle. Le clocher, sert d'amer aux marins comme tous les clochers de la côte. Il repose sur une voûte ogivale à huit nervures. Dans l'angle Sud-Est se trouve un écusson portant l'inscription " Messire Jean Tenaud, prêtre, 1607".
En 1622, l'église est partiellement saccagée par les Réformés puis est mal restaurée et une porte est ouverte au Sud, dans le mur plein du clocher.
En 1790, le curé Morand propose une restauration de l'église qui menace ruine, mais durant les guerres vendéennes, les Bleus dévastent l'église et ce qui en reste sert à parquer les animaux jusqu'en 1798. Les habitants du pays vont à la messe en cachette dans la grange de la Grande Carvarine.
Le curé Morand revient de son exil espagnol en 1799 et fait relever les murs de l'église grâce à la générosité de ses paroissiens.
Le choeur de l'église est refait en 1816. Une couleuvrine volée aux soldats républicains est refondue pour faire une cloche.
En 1839, l'abbé Bruneteau (curé de 1811 à 1847) achète à la paroisse Notre-Dame-de-Cholet, l'autel et le baldaquin du XVIIIème siècle, qui ornent encore aujourd'hui le choeur de l'église.
En mai 1935, l'église est vidée pour une grande restauration. Après avoir songé à la construction d'un édifice neuf, la paroisse s'entend avec le ministère Blum qui, ayant refusé une aide financière en raison de la séparation entre l'Eglise et l'Etat, accepte toutefois d'accorder une subvention pour une restauration uniquement.
L'église devient plus originale, extérieurement, elle ressemble à une grande bourrine. Le haut des piliers est orné de dix statues de saints, oeuvres de Marcel Chauvenet en 1936-1937. Ce dernier réalise également le tympan de la porte Ouest qui représente le baptême de Jésus par Saint-Jean-Baptiste, et le chemin de croix. Les orgues sont restaurées en juin 1937. La flèche du clocher est refaite la même année et couverte de fines écailles de châtaignier. La chaire, sous le clocher, devant la porte Sud, date de 1936. L'emploi du béton surprend pour la vaste tribune qui couvre l'entrée Ouest.
L'église, entièrement remise à neuf, est officiellement consacrée au culte le 16 septembre 1937.

Des sculptures : Les oiseaux de mer dernière œuvre de Jan et Joël Martel, en mémoire d'Auguste Lepère et de Charles Milcendeau. La Baigneuse d'Henry Murail  symbolise la prédominance de l'eau dans cette cité balnéaire. Le monument aux morts représente une flamme sculptée par Robert Lange.

La ferme du Vasais est le siège d'Arexcpo (Association de Recherche et d'EXpression pour la Culture Populaire). Des conférences, des sorties et une revue annuelle Les Cahiers de l’histoire du Pays Maraîchin.

Le cimetière et le monument érigé en mémoire de François Crochet, ce paysan décédé en 1880 (voir lien page Le Perrier § Personnages) et inhumé dans le cimetière qui se trouvait à l’époque près de l’église.
Le cimetière est déplacé en dehors du bourg en 1920, son emplacement est utilisé en 1921 pour créer une place publique et l’année suivante, le monument dédié à François Crochet et sa tombe y sont transférés.

La maison dite de La Chapellenie, maison atypique construite à l'emplacement de l'ancien moulin de Tout-Vent, acquis par Léon Martel en 1904. Le moulin est visible, sur le plan napoléonien, au milieu des dunes. L'architecte nantais François Aubry, réhabilite l'édifice en maison d'habitation dans un style mauresque. L'aile située au Nord-Est a été remaniée pour remédier aux outrages du temps et aux actes de vandalisme. Les jumeaux Jan et Joël Martel, fils de Léon, ont marqué de leur présence cette maison et  la station balnéaire de Saint-Jean-de-Monts.
Implantée aujourd'hui au milieu de la forêt domaniale de Saint-Jean-de-Monts, la maison est entièrement cachée par un écran de végétation. Elle se compose de plusieurs corps de bâtiment. Les ouvertures, en plein cintre et encadrées de brique de la tour la plus haute nous informent de la présence d'un escalier intérieur à vis. Le dernier étage présente des baies étroites à fronton en mitre, appareillé en brique. La toiture en bulbe avec nervures est surmontée d'une girouette. Une seconde tour, d'une plus grande circonférence, présente un niveau de moins, le dernier étage est en surplomb, délimité par une corniche à modillons. Cet étage est percé de baies géminées en plein cintre, qui s'inscrivent dans une frise d'arceaux, en brique ; le toit-terrasse est limité par un garde-corps en fer forgé qui fait écho aux balconnets des ouvertures de l'étage inférieur. Un troisième corps de bâtiment rectangulaire, à pan coupé dans l'angle Sud-Ouest, présente un rez-de-chaussée et est couvert d'un toit-terrasse, les ouvertures sont décorées d'un tympan en arc outrepassé ajouré et encadré en brique. L'entrée de la maison est matérialisée par un porche aménagé entre les deux tours, entièrement recouvert de céramique. La porte est encadrée de deux colonnes à chapiteau, supportant un arc outrepassé.

La mer et les plages. La ville est bordée de 8 kms de belles et longues plages de sable fin, sécurisantes avec une eau d'excellente qualité : les plages du pont d’Yeu, de l’hippodrome, de la Tonnelle, de la Parée du Jonc, de la Davière, du Golf, de la Base nautique, de l’Estacade, de la Baigneuse, des Oiseaux.
Le phénomène des marées berce le littoral Atlantique selon un rythme immuable, la mer monte et descend deux fois par jour. On assiste parfois à des grandes marées, résultat de l'alignement de la lune et du soleil qui additionnent leurs forces et provoquent ce phénomène. Ces périodes de grandes marées sont très propices à la pêche au moment de la marée basse.

La base nautique est restructurée et rénovée en 2009.

L'estacade, ponton sur la mer, voit le jour entre 1963 et 1964, grâce au travail d'Alexandre Voisin, entrepreneur de Coex, pour permettre au club nautique de s'élancer plus aisément. Ensuite le Garcie-Ferrande d'Yves Lebon, s'en sert pour relier l'île d'Yeu avec ses 290 passagers à chaque traversée. Ernest Pajot est le seul pêcheur professionnel à y accoster, tant les manœuvres nécessitent de doigté.
Sa longueur d'origine atteignait les 400m pour 4m de large. Faits de planches à claires-voies l'estacade, lors de la tempête de 1999, se retrouve amputée de plus de 30m.
Démarrés en février 2012, les travaux de reconstruction s’achèvent et elle est mise en service en 2013. 
Elle tient avant tout le rôle de digue naturelle et protège ainsi les habitations situées sur la rive et le marais. Le jour, elle sépare la longue plage en deux et le soir elle devient un lieu de flânerie apprécié.

La dune, accumulation de sable déposé par la mer et transporté par le vent vers le continent, porte une végétation particulière constituant des zones distinctes, parallèles au rivage, la dune blanche, la dune grise et la dune boisée. Ce milieu particulièrement fragile constitue un conservatoire botanique du plus grand intérêt.

La forêt représente 712 ha soit 11% de la superficie de la commune. Elle a été plantée sous Napoléon III.

Le belvédère est un point de vue dans la forêt  qui permet de voir la mer et le golf de Saint-Jean-de-Monts.

Les marais, en arrières des dunes et du cordon urbanisé, une vaste zone de marais d'eau douce appartient au Marais Breton et couvre 3500 ha du territoire communal. Les nombreux fossés et étiers permettent le développement d'une importante végétation aquatique.

De nombreux moulins à vent, citons : Le moulin de la rivière en bordure du marais, il date de 1780, a été rénové et transformé en gîte de charme.
Le moulin-tour du Pré Danion datant du milieu du XIXème siècle, haut du 12m, constitué de pierre et de chaux, est construit à l’origine face à la mer sur la dune. L’arborisation de celle-ci en 1847 oblige le déplacement du moulin dans le marais. Il a été équipé d'ailes Berton comme les moulins voisins des Grenouillères et de la Rivière. Son activité ayant cessé en 1936, les ailes se sont détériorées et ont été remplacées par des râteaux, ou ailes à entoiler, lors de sa rénovation.
Le moulin-tour de la Sablière situé sur la route de Sallertaine, à 100m du moulin des Grenouillères. Comme le précédent il a perdu ses ailes Berton.
Le moulin-tour des Loires, désaffecté, dont le mécanisme a dû tomber en ruine à l'intérieur de la tour. Les fenêtres sont murées, ce qui laisse peu d'espoir de restauration.
Le moulin des Grenouillères, transformé en habitation.
Le  moulin rose le moulin Cassé, le moulin Rebour...

Le Palais des Congrès Odysséa, construit en 1962 il est rénové en 2009.

Le Casino commence son histoire en 1953.

Le Centre aquatique Océabul est inauguré en 2008. Il bénéficie d'une situation exceptionnelle sur l'esplanade de la mer et face à l'océan. Espace de vie pour toute la famille, bassin ludique et lagune enfant avec de nombreux jeux d'eau, bassin balnéo, Sauna/Hammam et un bassin sportif de 25m sur 4 couloirs.

La Médiathèque-Espace culturel est rénovée en 2010.

Les thermes marins, centre de Thalassothérapie, est situé  dans un cadre privilégié d’espace et de lumière, entre plage de sable fin, dunes et forêt. Il  possède l'une des plus grandes piscines d'eau de mer de France, chauffée à 34°.

L’hippodrome de l’Atlantique, est situé au cœur des dunes, au bord de l'océan. En 1903, la Société des Courses de Saint-Jean-de-Monts organise ses premières courses sur la plage puis au champ Gaillard.
En 1970,  elle s'installe dans les dunes de la forêt domaniale et l'hippodrome de l'Atlantique voit le jour, offrant alors au public des courses avec une vue imprenable sur la mer et l’île d’Yeu.
La piste en herbe est considérée aujourd’hui comme l’une des meilleures pistes du Grand Ouest en raison de sa qualité et de sa souplesse. De nombreux aménagements sont réalisés au fil des années.
Les courses s'y tiennent essentiellement au mois d'août de chaque année.

Le golf 18 trous, régulièrement classé parmi les 30 plus beaux parcours français, le golf est avant tout un site naturel exceptionnel. Après 9 trous au cœur d’une forêt de pins et de chênes verts, le retour sur l'océan offre des vues spectaculaires sur l’ile d’Yeu. On découvre une végétation étonnante et fragile. Le club-house a été rénové en 2013 et ce veut être un espace de bien être et de convivialité.

La droguerie montoise où trois générations se succèdent (photo ci-contre) débute son histoire en 1928 quand Armand Averty, décide de créer son atelier de peinture, après avoir acquis une formation de peintre et de décorateur à Nantes. Pierre succède à son père puis Philippe vient le rejoindre. Au fil des années, l’entreprise,  située au 3 avenue des Demoiselles, grandit. L’activité de peinture, l’atelier de couture et la droguerie participe et évolue avec le développement de Saint-Jean de Monts.
Malheureusement, comme l’indique avec beaucoup d’émotion Philippe Averty, les difficultés économiques et les contraintes imposées au commerce traditionnel devenues trop importantes, le conduise à prendre la décision difficile de cesser l’activité commerciale en 2014.
C’était l’un des plus anciens magasins  encore en activité dans la station. Une page se tourne.

Evolution de la population

Saint-Jean-de-Monts est la première station balnéaire en capacité d'accueil de tout  l'Ouest de la France (seconde sur le plan national) avec 130 000 lits auxquels il convient d'ajouter les nombreux visiteurs à la journée.
En 1911, la commune compte 4797 habitants. En 1921, elle n'en compte plus que 4559 après la guerre.

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Hameaux, lieux dits et écarts

La Chapellenie, La Corcanderie, La Borderie, La Davière, La Garenne, La Francinière, La Maison Neuve, Le Blandin, La Roussière (lieu-dit non habité aujourd'hui), Orouet, Les Cornières, La Grande Carvarine, La Parée Verte....

Nos ancêtres de Saint-Jean-de-Monts …

Naissances/Baptêmes :
BARRANGER Etienne (sosa 180G8) le 9 décembre 1768.Barranger joseph
BARRANGER François (sosa 90G7) le 2 mars 1803.
BARRANGER Gilles (sosa 360G9) vers 1722.
BARRANGER Jean Joseph (sosa 22G5) le 26 août 1859. Photo ci-contre.
BARRANGER Marie Louise (sosa 45G6) le 12 septembre 1828.
BONNIN Jacques (sosa 362G9) vers 1736.
BONNIN Marie Rose Jeanne (sosa 181G8) le 9 novembre 1767.
BROSSARD Marie Renée Magdeleine (sosa 183G8) le 8 décembre 1764.
BURGAUD Marie (sosa 721G10) vers 1694.
CHARTIER Renée (sosa 733G10) vers 1697.
COUTON Françoise (sosa 361G9) vers 1723.
COUTON Pierre (sosa 722G10) vers 1686.
DAVID Catherine (sosa 2937G12) vers 1669.
NAULLET Louise Aimée (sosa 91G7) le 26 septembre 1802.
PAJOT Jacob (sosa 734G10) à une date inconnue.
PAJOT Marie Renée Madeleine (sosa 367G9) le 19 février 1747.
PAJOT Martin (sosa 2936G12) vers 1667.
RABALLAND André (sosa 2892G12) vers 1655.
RABALLAND Marie Mathurine (sosa 723G10) vers 1694.
THIBAUD Rose Renée (sosa 735G10), époux de PAJOT Jacob (sosa 734G10), le 7 septembre 1786.

Unions :
BARRANGER Estienne (sosa 720G10) et BURGAUD Marie (sosa 721G10) vers 1714.
BARRANGER Etienne (sosa 180G8) et BONNIN Marie Rose Jeanne (sosa 181G8) le 29 décembre 1796.
BARRANGER François (sosa 90G7) et NAULLET Louise Aimée (sosa 91G7) le 27 septembre 1825.
BARRANGER Gilles (sosa 360G9) et COUTON Françoise (sosa 361G9) le 3 juillet 1748.
BROSSARD Marie Renée Magdeleine (sosa 183G8) en premières noces avec DELAVAUD Pierre (hs), le 5 octobre 1779.
BROSSARD Morice (sosa 366G9) et PAJOT Marie Renée Madeleine (sosa 367G9) le 9 novembre 1753.
BROSSARD Vincent (sosa 732G10) et CHARTIER René (sosa 733G10) vers 1720.
COUTON Pierre (sosa 722G10) et RABALLAND Marie Mathurine (sosa 723G10) en 1715.
NAULLET Charles Julien (sosa 182G8) en premières noces avec BURGAUD Marie Louise (hs) le 26 novembre 1782, en seconde noces avec GUYON Renée (hs) vers 1790 et en troisième noces avec BROSSARD Marie Renée Magdeleine (sosa 183G8) le 19 septembre 1797.

Décès/inhumations :
BARRANGER Estienne (sosa 720G10), époux de BURGAUD Marie (sosa 721G10), le 5 mars 1761.
BARRANGER Etienne (sosa 180G8), époux de BONNIN Marie Rose Jeanne (sosa 181G8), le 20 janvier 1829. Il était laboureur à La Roussière.
BARRANGER Gilles (sosa 360G9), époux de  COUTON  Françoise (sosa 361G9), le 24 mai 1770. Il est inhumé le lendemain au cimetière de Saint-Jean-de-Monts, il était laboureur aux Domicilières.
BARRANGER Marie Louise (sosa 45G6), sans conjoint connu, le 17 novembre 1876. Elle était domestique.
BONNIN François (sosa 724G10), veuf de BARTHOME prénom inconnu (hs) et de SIRAS Marguerite (sosa 725G10), le 13 juillet 1760.
BONNIN Marie Rose Jeanne (sosa 181G8), veuve de PETIGAS René (hs) et de BARRANGER Etienne (180G8), le 29 décembre 1830.
BROSSARD Marie Renée Magdeleine (sosa 183G8), veuve de DELAVAUD Pierre (hs) et de NAULLET Charles Julien (sosa 182G8), le 30 juillet 1834.
BROSSARD Morice (sosa 366G9), époux de PAJOT Marie Renée Madeleine (sosa 367G9), le 27 février 1781. Il était laboureur.
BROSSARD Vincent (sosa 732G10), veuf de CHARTIER René (sosa 733G10), le 7 août 1756.
BURGAUD Marie (sosa 721G10), veuve de BARRANGER Estienne (sosa 720G10), le 29 novembre 1772. Il est inhumé au cimetière de Saint-Jean-de-Monts le lendemain.
COUTON Françoise (sosa 361G9), veuve de BARRANGER Gilles (sosa 360G9), le 14 mars 1804.
COUTON Pierre (sosa 722G10), époux de RABALLAND Marie Mathurine (sosa 723G10), le 14 octobre 1758. Il était laboureur à La Culée du Perrier.
CREUX Jean Charles (sosa 730G10), époux d’ARTUS Marguerite (sosa 731G10), le 29 avril 1752.
CREUX Marie (sosa 365G9), 3 jours après son époux NAULLET René (sosa 364G9), le 30 mai 1786.
DAVID Catherine (sosa 2937G12), épouse PAJOT Martin (sosa 2936G12), le 31 décembre 1744.
DURAND Marie (sosa 2911G12), veuve de MARTINEAU Charles (sosa 2910G12), le 22 décembre 1765.
MARTINEAU Catherine (sosa 1441G11), veuve de BARRANGER Pierre (sosa 1440G11) et de RABALLAND Pierre (sosa 1446G11), le 2 mai 1758. Elle est inhumée le lendemain au cimetière de Saint-Jean-de-Monts.
NAULLET Charles Julien (sosa 182G8), veuf de BURGAUD Marie Louise (hs), de GUYON Renée (hs) et de BROSSARD Marie Renée Magdeleine (sosa 183G8), le 8 avril 1838.
NAULLET René (sosa 364G9), 3 jours avant son épouse CREUX Marie (sosa 365G9), le 27 mai 1786.
PAJOT Jacob (sosa 734G10), veuf de THIBAUD Rose Renée (sosa 735G10), le 26 novembre 1788. Il était laboureur.
PAJOT Louis (sosa 1468G11), veuf de GIBOULEAU Magdeleine (hs) époux de RABALLAND Madeleine (sosa 1469G11), le 3 janvier 1751.
PAJOT Martin (sosa 2936G12), veuf de DAVID Catherine (sosa 2937G12), le 28 février 1745.
RABALLAND Madeleine (sosa 1469G11), veuve de PAJOT Louis (sosa 1468G11), le 15 novembre 1769.

Domiciles :
BARRANGER Etienne (sosa 180G8) et BONNIN Marie Rose Jeanne (sosa 181G8) en 1828.
BARANGER François (sosa 90G7) et NAULLET Louise Aimée (sosa 91G7) en 1828 et en 1884.
BARRANGER Marie Louise (sosa 45G6) en 1859.

Carte de Cassini

15 cassini saint jean de monts

 


 

Sources
Sites et photo :
Wikipedia, Mairie, L’Hippodrome de l’Atlantique, La chapellenie.

 

Date de dernière mise à jour : 08/02/2017