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Château-Renard

 

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1 20ch c3 a2teau renard 20 45 20g c3 a9oLa commune se situe dans la région agricole du Gâtinais pauvre, à 76 kms d'Orléans et à 15 kms de Montargis.
Les communes les plus proches sont : Saint-Firmin-des-Bois, Triguères, Melleroy, Gy-les-Nonains, Saint-Germain-des-Prés, Chuelles, La Selle-en-Hermoy, La Chapelle-sur-Aveyron, Saint-Maurice-sur-Aveyron, Douchy et Montbouy.
La commune est jumelée avec Metelen (Allemagne) en 1989, Villanova d’Asti (Italie) en 1993 et possède le label Ville fleurie, deux fleurs attribuées par le Conseil National des villes et villages fleuris de France dans le cadre du Concours des villes et villages fleuris.

Ch c3 a2teau renard 20 45 20blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à un château donjonné d'argent, maçonné de sable, soutenu d'un renard d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

 Toponymie 

Mont d'Ouanne : première désignation connue en regard de sa haute colline surplombant la rivière. 
Castel-Renard : nom du premier seigneur, comte de Sens, ayant fait construire le château.
Réunion-sur-Ouanne : au cours de la Révolution Française.
Châteaurenard puis Château-Renard en 1998 pour supprimer l'homonymie existant avec Châteaurenard (Bouches-du-Rhône).

 Hydrographie 

Le territoire de la commune est traversé par l'Ouanne, un affluent du Loing, très méandreuse.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Au VIème siècle, le château est édifié en bois dans la vallée entre deux bras de rivière, à quelques centaines de mètres de l'actuel château de la Motte, il tient lieu de place forte.
Un prieuré, dédié à saint Amand, est bâti par les Bénédictins sur le Mont d’Ouanne.
En 937, mon ancêtre le duc robertien Hugues dit le Grand (898/956) institue mon autre ancêtre Fromond (914/948) vicomte de Sens (voir § suivant).
A la fin du XIIème siècle, l'église sur la colline est reconstruite et dédiée à saint Étienne. Il existe également sur la paroisse un prieuré Saint-Savinien-de-Dullot.
Le château-haut est une ville en lui-même et comporte 75 maisons, 11 puits, un pressoir, un moulin à vent et des étables. La colline, faite de calcaire, est truffée de souterrains (7 connus), dont certains débouchent dans des puits servant occasionnellement de cachette.
Philippe le belVers 1280, Mahaut d'Artois (1268/1329), petite-nièce du roi Louis IX dit saint-Louis (1214/1270), reçoit le roi Philippe dit le Bel (1268/1314 portrait de droite) au château-haut. Le cousin de Mahaut, Henri IV de Sully (1282/1336) prince de Boisbelle et grand bouteiller de France, possède le château de la Motte. Elle lui cède son fief en 1312 mais le roi Philippe dit le Bel lui impose un échange avec le château de Dun-le-Roi et installe une garnison dans le château-haut en 1317.
Le roi Philippe II dit Le Long (1293/1322) fils du précédent, cède au comte de Joigny la suzeraineté de la jeune châtellenie de Mâlay-le-Roi (Yonne) pour obtenir sa part de suzeraineté sur Château-Renard.
Jeanne d’Arc (1412/1431) y passe par trois fois et y dors deux nuits dans la maison abritant aujourd’hui l’Office du Tourisme.
Durant la Guerre de Cent Ans  de 1337 à 1453, Château-Renard reste relativement épargné.
Le roi Charles VIII (1470/1498) y séjourne. Puis, le roi François Ier (1494/1547) y signe l’Edit de la Blanque en 1539 dans lequel figure la Loterie Royale ancêtre de la Loterie Nationale.
Au début du XVIème siècle, Château-Renard compte 4 000 habitants. Cette époque voit la fin des châteaux forts, et le château-haut est réduit au Chastellet, sa partie haute.
En 1522, le château-haut est acheté par Gaspard Ier (1465/1522), comte de Coligny qui achète ensuite en 1531 le château de la Motte.
Les Guerres de Religion voient d’abord le massacre des moines du prieuré par les Protestants puis les incendies de l’église Saint-Etienne et d’une tour du château-haut par les Catholiques.
1 20louise 20de 20coligny 201555 1620Louise de Coligny (1555/1620 portrait de gauche) récupère son héritage au début du XVIIème siècle, fait reconstruire le château de la Motte sur les fondations octogonales de l'ancien château et installe une garnison protestante au Chastellet. Sa nièce, Charlotte Brabantine d'Orange-Nassau (1580/1631), dame de la Trémoille, vit au château
En 1622, Louis XIII (1601/1643) prend le Chastellet par ruse et le fait détruire.
En 1841, la périphérie de la ville est le lieu de la chute d'un météore de plus de 30 Kgs.
En 1939, plus de 2 800 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République Espagnole devant les troupes du général Francisco Franco (1892/1975) s’installent dans le Loiret et dans la structure d’accueil de Château-Renard.

Seigneurs et gens de la noblesse

Au Xème siècle, mon ancêtre, Fromond, vicomte de Sens, ayant offensé l’archevêque Gerlair, est exilé par mon ancêtre le roi Louis IV dit d’Outremer (920/954) à la ville d'Ouanne. Il rebâti le château en bois, où son fils, Renard grandit (937/996).
Ce dernier à la mort de son père en 948, est fait comte de Sens et gagne le sobriquet de Le Vieux. Il pille les biens des abbayes locales et obtient par pillage le Mont et ses pentes stratégiques. En 961, ses démêlés avec l'archevêque de Sens, le fait, comme son père, exiler à la ville d'Ouanne par le roi Lothaire (941/986). Il y fait construire le château-haut sur la butte autour de l'église des moines et offre au bourg les reliques de saint Pavace, évêque du Mans du IVème siècle, pillées au cours de la prise de Bray-sur-Seine. La cité prend le nom de Castel-Renard.
Louis vi le gros 943 395 188 g30Ses descendants, mes ancêtres Fromond II (940/1012) et Renard II (962/1007), continuent indiscipline, pillage et rébellion. Mon ancêtre le roi Robert dit le Pieux (972/1031) destitue Renard II du comté de Sens en 1015. Il reste comte de Joigny, et s'adonne toujours aux mêmes activités de pillage, détroussage et autre banditisme de tradition familiale. Lassé de cet anarchisme, mon ancêtre Louis VI dit le Gros (1081/1137 portrait de droite) fait détruire leur château-haut et l’église en 1110 et ordonne aux Courtenay, cousins des Renard plus disciplinés, d'ériger le château de la Motte et le château de la Volve en face pour surveiller leur parenté. Sous cette surveillance poussée, les Renard se soumettent vers 1131 et se renomment comtes de Joigny et cessent leurs pillages.
Gaucher de Joigny (1165/1237), descendant de la Famille Renard et gendre de Simon de Montfort (1164/1218), est seigneur de Château-Renard. Il est le premier porteur attesté du titre seigneurial. Il reconstruit le château-haut en 1232 avec l’autorisation de la reine Blanche de Castille (1188/1252) alors régente.

 Patrimoine 

La forteresse médiévale dotée d’un monumental donjon et de 16 tours, entourée d’un fossé de 6m, constitue à l’époque un bel exemple de l’architecture médiévale.
Ces ruines (remparts et restes de tours) sont classées aux Monuments Historiques en 1911.
Le point de vue depuis les remparts qui enserrent l’église est remarquable.

Le château de la Motte
La forteresse primitive est élevée vers 910 par mon ancêtre, Fromont, comte de Sens sur un plan octogonal, entièrement entouré d'eau.
Le château actuel est construit sur les fondations de l’ancienne forteresse, sur trois des côtés de l’octogone.
En 1382, il appartient à la Famille de La Trémoille, barons de Sully.
En 1531, il est vendu à Louise de Montmorency (1496/1547), veuve de Gaspard de Coligny (1465/1522), maréchal de France.
En 1568, lors des Guerres de Religion, le château est démantelé sur ordre du roi Charles IX (1550/1574).
Gaspard ii de coligny 1519 1574En 1595, après l'assassinat de l'amiral protestant Gaspard II de Coligny (1519/1572 portrait de gauche), fils du précédent, à la Saint Barthélemy, le château échoit à sa fille unique, Louise de Coligny (1555/1620), qui a elle-même perdu, au cours du massacre, son époux Charles Louis de Teligny (1535/1572), seigneur de Lierville, après un an de mariage qui se remarie avec Guillaume de Nassau dit le Taciturne (1533/1584) prince d'Orange. Elle fait reconstruire en 1609, sur les bases de l’ancienne forteresse médiévale, une magnifique demeure qu'elle n'habita jamais.
A la Maison de Nassau succède celle d'Amat en 1658, puis celle d'Aquin en 1680.
En 1755, il échoit à Jean Pierre de Fougeret (1703/1756), son fils, Jean, receveur général des finances en hérite. Il épouse Anne Françoise Fagotin d'Outremont en 1762. Il périt sur l'échafaud en 1794.
En 1806, ses descendants vendent le château de la Motte à M. Paul de Baert.
Sa fille unique, Henriette de Baert, épouse en 1830 Nicolas Michel Lepelletier de Saint-Fargeau, comte des Forts (1795/1861).
Leur fille, Léonine de Baert (1835/1861), épouse le vicomte Conrad Tardieu de Maleissye (1811/1873), qui restaure le château de la Motte.
Leur fille, Henriette Tardieu de Maleissye (1846/1892), vend le château à M. Locher, qui entreprend une restauration complète.
La façade principale est flanquée de deux ailes placées obliquement ce qui lui confère un aspect largement ouvert et élégant, de chaque côté les bâtiments bas sont terminés par une tourelle coiffée d'une coupole. La demeure est construite de briques et pierres et surmontée de hautes toitures. Les hautes fenêtres sont entourées d'encadrements de pierre.
Le château est classé aux Monuments Historiques en 1945.

L'église Saint-Étienne, prieuré dédié à saint Amand, bâtie initialement au XIIème siècle par les Bénédictins sur le Mont d’Ouanne dans un style roman.
Détruite par mon ancêtre, le roi Louis VI dit le Gros en 1110, en même temps que le château-haut, elle est reconstruite par les villageois dans la seconde moitié du XIIème siècle et dédié à saint Etienne.
Elle est restaurée en 1574 à la suite d’un incendie en 1568 et durant les Guerres de Religion.
Elle abrite les reliques de saint Pavas, donné par Renard Ier, et celles de Saint Armel.
L’orgue est installé en 1850 et les vitraux, inspirés du thème des quatre saisons, sont offerts par un maître verrier japonais Hideo Matsuda en 2002.
Elle est classée au titre des Monuments Historiques en 1914 puis déclassée en 1926 à l'exception du clocher et du portail. Plusieurs autres éléments sont aussi classés : un calice et un tableau du XVIIème siècle, une plaque commémorative du XVIème siècle.

Jeanne d arc 1La maison dans laquelle Jeanne d’Arc (1412/1431 portrait de droitea séjourné en 1429, est bâtie à la fin du XVème siècle. Elle est composée de pans de bois sculptés, sans encorbellements, aux intervalles remplis de briques. Le grand poteau d'angle est décoré d'écailles et de petits pilastres à accolades avec crochets, fleurons et figures en médaillons. Les planchers des étages sont accusés par de fortes traverses moulurées. Le pignon sur la rue de l'Ecole est terminé par un toit saillant à ogive, supporté par des consoles ornées de figures. A l'intérieur, les planchers sont à solives apparentes moulurées. Celui du premier étage présente une grosse poutre ornée d'écussons et d'une rosace figurant le soleil.
Elle accueille aujourd'hui l'Office du Tourisme. 

La maison dite des notaires date du XVIème siècle. Elle est composée de deux habitations à colombages accolées dont une sert d'Etude de Notaires dès 1545. Côté cour, l'escalier à balustres dans une cage en pans de bois desservant les étages, est l’œuvre des menuisiers du XVIIème siècle ayant participé à la reconstruction du château de la Motte.
Cette maison est inscrite aux Monuments Historiques en 2004.

La maison de l’Île du Canada à pans de bois est édifiée à la fin du XVIIème siècle sur l'Ile du Canada où coule l'Ouanne et appartient à cette époque à une famille de magistrats. Elle est aujourd’hui un gite de charme qui accueille des hôtes.
Au rez-de-chaussée, un soubassement maçonné supporte un étage en pans de bois constitué de potelets verticaux hourdés de torchis. Une aile basse est ajoutée à l'Ouest et d'autres constructions se sont accolées au Nord.
Elle est inscrite aux Monuments historiques en 2004.

Le prieuré construit sur le Mont d'Ouanne par les Bénédictins est dédié à saint Amand et administré par l'abbaye de Ferrières comme tout le Gâtinais carolingien. Renard Ier, devenu comte de Sens, fait main basse sur le prieuré par voie de pillage et construit le château autour de l’église en 961.

 Personnages liés à la commune 

Pierre François Étienne Roulx (1751/1835), né dans la commune, médecin de profession, est élu député du Loiret dans l'arrondissement de Montargis et occupe ce poste pendant les Cent-Jours du 9 mai 1815 au 13 juillet 1815.

Edgard Sajet (1922/2010), Résistant durant la Seconde Guerre Mondiale et participant à des opérations de parachutage dans le maquis, il est déporté en 1944 dans le camp de Buchenwald puis Dora et Bergen-Belsen. Chevalier de la Légion d'honneur, il est décédé dans la commune à son domicile.

Ange de Maussion, colonel tué en 1840 lors d'un engagement après l'enlèvement des matamores (silo de stockage) de Bou-Chouicha durant la conquête de l'Algérie par la France. Il était né dans la commune.

 Hameaux, lieux dits et écarts 

Le château de la Motte, La cité du Parc, La porte aux Moines, Le Berry, Le Bout des Ponts, Le Fougeret, Le Moulin Neuf…

 Evolution de la population 

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 Mes ancêtres de la noblesse liés à Château-Renard ... 

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 Carte de Cassini 

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Sources
Sites et photo : Wikipedia

Date de dernière mise à jour : 16/01/2020