Reims
Reims se situe à la limite du bassin sédimentaire profond parisien. Elle est bordée au Sud par la montagne de Reims, dont les versants abritent une partie des meilleurs crus du vignoble champenois, au Nord-Ouest par le massif de Saint-Thierry et à l'Est par le mont de Berru.
La ville est surnommée la cité des sacres ou la cité des rois.
Elle est désignée Ville d'Art et d'Histoire et compte 3 sites inscrits sur la liste du Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
La ville est distante de 130Kms de Paris, de 157Kms de Metz, de 168Kms de Lille, et de 282Kms de Strasbourg et limitrophe de 15 communes : Champfleury, Villers-aux-Nœuds, Bezannes, Tinqueux, Saint-Brice-Courcelles, Saint-Thierry, Courcy, Bétheny, Witry-lès-Reims, Cernay-lès-Reims, Saint-Léonard, Puisieulx, Taissy, Cormontreuil et Trois-Puits.
Toponymie
Durocortorum est le nom donné par Jules César (-100/-44) à l'oppidum des Rèmes.
Forme latinisée d’un mot celtique Duro = porte, marché clos, place, forum et de Cort = bourg centre, ville.
La Table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin (voir lien) indique Durocortoro.
On trouve dans les écrits en 314 Rementium, en 400 Remos, au VIème siècle Rhemus. en 1277 Rains, en 1284 Remps et Rems, puis en 1292 Rein.
Hydrographie
La ville est située sur les deux rives de la Vesle, affluent de l'Aisne, qui prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et traverse le département de l’Aisne jusqu'à Condé-sur-Aisne. Cette rivière est alimentée par trois ruisseaux : le Cheneu, la Noblette, et la Prosne.
Depuis 1866, le canal de l'Aisne à la Marne reliant Berry-au-Bac à Condé-sur-Marne permet à Reims d'avoir un accès à la Marne à partir des canaux de l'Aisne. Construit à partir de 1842, ce canal à bief de partage a permis, lorsque cette voie maritime a été reliée en 1861 par le canal de la Marne au Rhin, de former une grande ligne de navigation qui permet de relier Strasbourg à Lille en passant par le Rhin. Sur les 24 écluses que comporte cette voie d'eau, trois sont situées dans la ville.
Le canal de l’Aisne à la Marne est équipé d'un relais nautique.
Héraldique
?Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
Pendant le 1er Empire (à gauche): Parti, au premier, d'argent, à l'aigle d'or, au second d'or, à deux oliviers de sinople, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est des bonnes villes de l'Empire.
Ensuite (à droite) : D'argent aux deux rinceaux de laurier de sinople passés en double sautoir, au chef d'azur semé de fleurs de lys d'or.
Devise : Dieu en soit garde.
Les premières traces d'implantation humaine dans les environs remontent au Néolithique et au Chalcolithique (voir lien).
L'oppidum du Vieux Reims, situé sur les actuelles communes de Variscourt et Condé-sur-Suippe, est le chef-lieu des Rèmes. Il est déplacé vers 80 avant J.-C. sur le site de la ville actuelle lors de la construction de l'oppidum de Durocortorum.
En 57 avant J.-C., le territoire des Rèmes s'étend de la Seine à la Marne et à la Meuse. Ils restent fidèles à Rome tout au long de la Guerre des Gaules (de 58 à 50 avant J.-C.).
Sous l’empereur romain Auguste (-63/14), leur territoire est placé dans la province de Belgique dont Durocortorum devient la capitale.
Vers 260, l’évêque Sixte de Reims introduit le christianisme et est inhumé dans l’église qui porte son nom et celui de son compagnon Saint-Sixte et Saint-Sinice.
Au Bas-Empire, période finale de l’empire romain, une muraille est construite pour défendre la ville.
En 406, les Vandales s'emparent de la ville et la pillent. L'évêque saint Nicaise est décapité sur le seuil de sa cathédrale.
En 451, les Huns attaquent la ville.
A l’époque Mérovingienne, un jour de Noël entre 496 et 506, mon ancêtre le roi des Francs Clovis Ier (466/511, portrait 1 de gauche) est baptisé dans la cathédrale par l’évêque Remi de Reims (437/533) avec ses deux sœurs, Alboflède et Lanthechilde, et 3 000 de ses soldats, initialisant la tradition du sacre des rois de France à Reims. Les traces du baptistère du baptême de Clovis sont retrouvées dans la cathédrale de Reims construite au-dessus de l'édifice initial.
En 511, Reims devient la capitale du royaume d'Austrasie, pays des Francs de l'Est. Mon ancêtre, Thierry Ier (485/534) y fixe sa cour. Le royaume est considéré comme le berceau de la dynastie carolingienne.
En 719, Reims est démantelée par mon ancêtre Charles dit Martel (686/741). Le territoire qui s’étend de Reims au Rhin entre en sommeil ?et disparaît en 751, avec le dernier roi mérovingien, pour être intégré dans l'empire carolingien, réuni par mes ancêtres Pépin III dit le ?Bref (715/768) et Charlemagne (747/814, portrait 1 de droite).?
En 804, l'empereur Charlemagne y reçoit le pape Léon III (750/816). En 816, son fils Louis dit le Pieux (778/840) y est couronné empereur par le pape Étienne IV (+817).
?Vers 1000, l'archevêque de Reims, Gerbert d'Aurillac (945/1003) est élu pape sous le nom de Sylvestre II.
?Après la Guerre de Cent Ans, la muraille d’enceinte est restaurée.
En 1429, le roi Charles VII (1403/1461, portrait 2 de gauche) conduit par Jeanne d’Arc (1412/1431) est sacré dans la basilique Notre-Dame de Reims.
En 1548, l'Université de Reims est créée par le cardinal Charles de Lorraine (1524/1574, portrait 2 de droite).
En 1562, le massacre de Wassy (1) active une nouvelle phase armée entre catholiques et protestants. Les troupes ravagent la campagne et obligent les gens à se réfugier dans l'enceinte de la ville.
La Ligue renforce son emprise sur la ville par le cardinal Louis II de Lorraine (1555/1588) et le maréchal Antoine de Saint-Pol (1550/1594). Mais Reims finit par faire sa soumission au roi Henri IV (1553/1610) et le château de la Porte-de-Mars (voir § Patrimoine) est détruit comme symbole de la Ligue.
En 1757, la ville se dote d'un espace pour bâtir la place royale sous l'impulsion de Daniel Charles Trudaine (1703/1769, portrait 3 de gauche) et Jean Gabriel Legendre (+1770) et en 1627 d'un hôtel de ville et de fontaines.
Durant la Révolution Française, la ville subit des périodes de disette avec une émeute de la faim le 11 mars 1789 et pendant l'hiver 1793-1794. Les édifices religieux sont mis en vente et la cathédrale est transformée en grange à fourrage. La Sainte Ampoule (voir § suivant) est détruite et les reliques de saint Remi brûlées en place publique. La guillotine fonctionne quatre fois.
Le début du XXème siècle est marqué par de retentissants événements aériens qui font de Reims l'un des berceaux de l'aviation dans le monde.
La Première Guerre mondiale de 1914-1918 détruit la ville à plus de 60%. La cathédrale Notre-Dame est bombardée à partir du 4 septembre 1914, date à laquelle les Allemands entrent dans Reims et occupent la ville. Après la bataille de la Marne, les Français reprenne?nt la cité. Le 7 avril 1917, la ville est de nouveau bombardée, on comptabilise 20 000 obus dont 300 tombent sur la cathédrale. À la fin de la guerre, seul le gros œuvre a résisté au pilonnage. Reims ville martyre devient alors un symbole pour la France entière. Aujourd'hui encore, on peut voir les traces de la Grande Guerre.
La reconstruction de la cathédrale est programmée et après 20 ans de restauration, elle est reconsacrée en 1937 par le cardinal et archevêque de Reims Emmanuel Suhard (1874/1949) devant Albert Lebrun (1871/1950, portrait 3 de droite) président de la République Française.
La réconciliation franco-allemande est symboliquement officialisée en juillet 1962 par Charles de Gaulle (1890/1970) et Konrad Hermann Joseph Adenauer (1876/1967) sous les voûtes de la cathédrale.
En 1924, la ville construit Le Monument aux Héros de l’Armée Noire, inauguré par Édouard Daladier (1884/1970, portrait 4 de gauche) ministre des colonies, pour rendre hommage aux soldats noirs qui ont défendu la ville en 1918.
Durant la Seconde Guerre Mondiale de 1939-1945, le 11 juin 1940 les Allemands entrent à Reims et l'Occupation amène les réquisitions, le rationnement, les personnes arrêtées, déportées, fusillées. Six familles juives rémoises sont arrêtées et déportées entre 1942 et 1944.
Le 30 août 1944, les Alliés entrent à Reims. Le général Dwight David Eisenhower (1890/1969) y installe son quartier général après la libération de la ville.
La reddition de l'armée allemande est signée à Reims dans une salle du collège technique et moderne (actuel lycée Roosevelt) le 7 mai 1945 à 2 h 41, par le général allemand Alfred Jodl (1890/1946) et marque la fin des combats en Europe.
Au sortir de la guerre, la ville connaît une forte urbanisation, notamment avec l'aménagement de quartiers populaires.
En 1996, Karol Jozef Wojtyla, pape Jean-Paul II (1920/2005), visite la cathédrale et célèbre une messe devant plus de 200 000 fidèles pour l’anniversaire du 15ème centenaire du baptême de Clovis sur la base aérienne 112.
Chroniques communales
La Sainte Ampoule
?Une colombe, matérialisant le Saint-Esprit, aurait apporté une fiole contenant une huile sacrée à l’évêque Remi de Reims, futur saint Rémi, pour oindre le front de Clovis lors de son baptême.
Vers 860, l’archevêque Hincmar de Reims (806/882) dans un office en l’honneur de saint Remi en fait mention. Il l’évoque également dans un discours prononcé en 869 à la cathédrale de Metz lors du sacre du roi des Francs Occidentaux, mon ancêtre Charles II dit le Chauve (823/877), ou l’huile est réutilisée pour la première fois, accréditant l’idée que : Dieu, donc, et Dieu seul fait le roi, avec l'aide visible de l'office sacerdotal.
Ce baptême est demeuré un évènement significatif dans l'Histoire de France. A partir de mon ancêtre le roi des Francs Henri Ier (1008/1060), tous les rois de France, sauf mon ancêtre Louis VI dit Le Gros (1081/1137) sacré à Orléans, Henri IV (1553/1610) sacré à Chartres et Louis XVIII (1755/1824) sans sacre, sont par la suite sacrés dans la cathédrale de Reims jusqu'au roi Charles X (1757/1836) en 1825.
Une portion de cette huile sacrée, mélangée à du saint chrême (2), est conservée à l'abbaye Saint-Remi de Reims. La Sainte Ampoule et une grande partie de son contenu sont détruits à la Révolution Française, l'archevêque de Reims conserve aujourd'hui un infime reste de cette relique qui aurait été sauvée et conservée dans une ampoule de substitution, utilisée notamment pour le sacre du roi Charles X et précieusement conservée jusqu'à nos jours par la ville.
Les transports en commun rémois
Les premiers apparaissent en 1872 avec la création de deux lignes d'omnibus à cheval, l'une sur un axe Nord-Sud et l'autre sur l'axe Est-Ouest. Leur succès permet l'inauguration d'une troisième ligne.
A partir de 1881, ils disparaissent peu à peu au profit des tramways hippomobiles qui desservent quatre lignes. Vers 1890, trois millions de voyageurs les fréquentent pour une population de moins de 100 000 habitants. À l'aube du XXème siècle, les chevaux font place aux tramways électriques.
Détruit pendant la Première Guerre mondiale, le réseau est reconstruit à partir de 1920.
Les premiers autobus arrivent en 1932 disparaissent progressivement au profit des tramways. Le dernier circule en 1939.
En 1952, la compagnie des Transports urbains de Reims est créée. Elle étend son réseau en 1975 à toutes les communes du district de Reims : Bétheny, Bezannes, Cormontreuil, Saint-Brice-Courcelles et Tinqueux.
Tout au long de la seconde moitié du XXème siècle, les bus et le réseau se modernisent.
En 2005, les 172 bus ont parcouru 7 699 897 km pour 30 324 568 voyages.
Le réseau, aujourd'hui connu sous le nom de Citura, se compose de 23 lignes de journée et de 10 lignes de soirée.
2011 marque le retour du tramway avec 2 lignes et 23 stations.
En ce qui concerne le chemin de fer, la gare principale, la plus ancienne, date de 1877. La seconde gare, Reims-Maison-Blanche se situe dans le quartier Maison-Blanche. La troisième, la halte-gare Franchet-d'Esperey, est inaugurée en octobre 2009.
Depuis 2007, le TGV-Est met la gare de l'Est de Paris à 45 minutes.
En 1908, Henri Farman, sur un biplan, réalise le premier vol de ville à ville de l’histoire de l’aviation, en reliant en 20 minutes les 27Kms qui séparent Reims du terrain du camp militaire de Châlons-en-Champagne.
Le premier aéroport civil régional, apparait dans la seconde moitié du XXème siècle à Bétheny, au Nord de la ville. Il ferme en 2006 mais la ville conserve toutefois l’aérodrome de Reims-Prunay situé au Sud-Est de la ville.
Reims, berceau de l’aviation mondiale
??Le premier voyage aérien de l’histoire mondiale de l’aviation est effectué le 30 octobre 1908 par Henri Farman (1874/1958, portrait de droite) entre le petit village de Bouy et Reims à bord d'un aéroplane de type biplan Voisin, Décollant de ses hangars, il se pose sur le terrain de cavalerie de Reims après 20’’ de vol sur une distance de 27 Kms. En 1909, il s'illustre au cours de la première Grande Semaine d’Aviation de la Champagne, premier meeting international d’aviation, organisée à Reims, en remportant l'épreuve de distance sans ravitaillement avec 180Kms parcourus et le prix des passagers avec un tour de piste effectué avec deux passagers à la vitesse de 56,304 km/h en 10’39’’.
La seconde Grande Semaine d’Aviation est organisée en 1910, un concours d’aéroplanes militaires de Reims en 1911 et la coupe internationale d’aviation de vitesse Gordon-Benett en 1913 est remportée par le rémois Maurice Prévost (1887/1952, portrait de gauche) avec 203Kms/heure.
Seigneurs et gens de noblesse
Les archevêques de Reims sont les seigneurs du comté. Le premier d’entre-eux est Sixte de Reims vers 260.
Mon ancêtre, Ragenold de Roucy (925/973), premier sire de Roucy, devient l’allié de mon autre ancêtre le roi de France Louis IV dit d'Outremer (920/954) avec lequel il s’empare de Reims. Le roi lui donne en fief la terre de Roucy sur laquelle il fait construire le premier château, une motte féodale, en 948. Converti au christianisme, Ragenold est enterré dans l’église Saint-Remi de Reims.
Ma généalogie se poursuit avec les enfants de Ragenold et d’Aubrée de Lorraine (930/973), Ermentrude, Gerberge et leur fils Gislebert de Roucy (948/988) qui est le premier à porter le titre de comte de Roucy et de Reims. Il occupe le château épiscopal de la Porte-de-Mars à Reims. Il est également inhumé dans l’église Saint-Remi de Reims.
Ebles Ier de Roucy (973/1033), fils du précédent et de son épouse Jeanne d’Aquitaine (950/1009), reprend le titre. Vers 1020, il se sépare de son épouse Béatrice de Hainaut (984/1045) qui épouse Manassès de Ramerupt, et entre dans les Ordres. Il devient archevêque de Reims en 1021, il est le dernier comte de Roucy à porter le titre de comte de Reims.
Depuis 1020, les archevêques de Reims sont investis de la totalité du comté.
Patrimoine
La ville de Reims possède un grand nombre de monuments historiques classés et s'est vu décerner le label de Ville d'Art et d'Histoire.
L’Hôtel-de-Ville
Le Conseil de ville achète en 1499 un bâtiment sur la place du marché-aux-chevaux.
En 1627, la première pierre d’un nouvel édifice est posée. La première aile est rapidement livrée et le Conseil y siège à partir de 1628. Il est élevé en pierre de Lagery et le campanile comporte une cloche. Une première statue du roi est réalisée, peut-être en bois, et détruite lors de la Révolution Française. La façade est inaugurée en 1636. En 1818, une nouvelle statue est réalisée et en 1823 la tour d'angle est construite.
De 1820 à 1823, les bâtiments sur l'actuelle cour sont achetés.
En 1863, l'érection de l'Hôtel de Ville reprend avec la construction des deux dernières ailes, l'ensemble est inauguré en 1880.
Lors des différents travaux les vestiges d'une maison romaine avec des pilastres et une voie allant vers la Banque de France sont découverts.
Le bâtiment, qui abrite selon les époques le musée de l’An III, la Caisse d’Epargne, la bibliothèque depuis 1774 par la confiscation des livres du Collège des Jésuites, le Tribunal de Police, et la Chambre de Commerce, brûle en 1917 lors de la Première Guerre Mondiale.
Les premiers travaux de reconstruction commencent en 1924 et l’inauguration a lieu en 1928 par le président de la République, Gaston Doumergue (1863/1937).
La bâtisse carrée possède quatre ailes semblables qui délimitent une cour abritant une statue du sculpteur Charles René de Paul-de-Saint-Marceaux (1845/1915) symbolisant la vigne et la mousse de Champagne. Chaque angle est matérialisé par une tour carrée. Le toit est d'ardoise en pan coupé. La façade est coiffée d'un campanile octogonal et son horloge horloge qui sonne le quart d'heure. Les vingt hautes fenêtres sur deux niveaux sont entourées de colonnes.
La porte d'entrée est entourée de quatre niches et surmontée d’une statue équestre du roi Louis XIII foulant deux prisonniers. Cette statue en bronze détruite durant la Révolution Française, est actuellement en pierre. L'hôtel de ville fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques sur la liste de de 1862. Les façades et couvertures et le campanile central sont classés en 1922 et le sol de la place en 1952.
La cathédrale Notre-Dame de Reims
Nicaise (+407), évêque de Reims, fonde la première cathédrale au début du Vème siècle, vers 401, sur d'anciens thermes gallo-romains. Elle se situe non loin de la basilique précédente des Saints-Apôtres érigée en 314 sous l’évêque Bétause (+327). Nicaise est décapité par les Vandales en 407 devant la porte de sa cathédrale. C'est là que se déroule le baptême de Clovis.
Son plan était carré de l'extérieur et circulaire de l'intérieur.
En 816, la célébration du sacre de mon ancêtre le roi Louis Ier dit le Pieux (778/840) met en évidence le mauvais état de l'édifice. Les archevêques Ebbon (775/851) puis Hincmar (806/882) font reconstruire en grande partie la cathédrale jusqu'en 846. L’intérieur est orné de dorures, de mosaïques, de peintures, de sculptures et de tapisseries. La cathédrale est consacrée en 862 en présence de mon ancêtre le roi Charles II dit le Chauve (823/877).
Au début du Xème siècle, sous l'archevêque Herivé (823/877) une ancienne crypte datant de la première cathédrale est redécouverte, désobstruée puis rénovée avant d'être consacrée à saint Remi, elle constitue le noyau initial à partir duquel chacune des cathédrales est ensuite bâtie ainsi l'autel se situe au même endroit depuis plus de 15 siècles.
À partir de 976, l'évêque Adalbéron (925/989) agrandit et illumine la cathédrale carolingienne, un autel est élevé pour la dépouille du pape saint Calixte (155/222).
Au milieu du XIIème siècle, l'archevêque Samson de Mauvoisin (+1161) fait démolir la façade ainsi que sa tour et fait édifier une nouvelle façade encadrée de deux tours, un nouveau chœur ainsi que des chapelles. À la fin du siècle, la nef et le transept sont de style carolingien tandis que le chevet en construction et la façade sont du premier art gothique.
Le 6 mai 1210, l'église brûle en la fête Saint-Jean-devant-la-Porte-latine. L'archevêque Albéric de Humbert (+1218) pose la première pierre d'une nouvelle cathédrale un an après. La nef carolingienne est réparée et conservée jusqu'en 1230 avec un mur la séparant de la croisée et sert pour les offices et permet la célébration des couronnements des rois Louis VIII en 1223 et Louis IX en 1226. Des émeutes provoquent l'arrêt du chantier jusqu'en 1236. Les voûtes et les arcs-boutants sont montés entre 1236 et 1241. Le sanctuaire est livré au chapitre en 1241. Les travaux de gros œuvre ne sont pas terminés en 1274. En 1299, la couverture définitive de la cathédrale est posée en remplacement d'une toiture provisoire.
Le 24 juillet 1481, un nouvel incendie, né de la négligence d'ouvriers travaillant à la toiture de l'édifice, prend dans les combles de la cathédrale. Il détruit la charpente, puis le grand clocher central ainsi que les galeries à la base du toit. Le plomb coulant de la toiture achève de détériorer le monument.
Les rois Charles VIII dit l’Affable (1470/1498) puis Louis XII (1462/1515), sacrés dans la cathédrale, apportent un soutien financier à la reconstruction. Ils accordent en particulier un octroi royal, correspondant à une partie de la gabelle. En remerciement, le nouveau toit est surmonté de fleurs de lys et les armoiries royales sont apposées en haut du chevet. Ce bénéfice est néanmoins suspendu en 1516, les travaux sont arrêtés avant l'achèvement des flèches.
Les troubles de la Révolution Française n’atteignent pas l'ampleur constaté ailleurs mais certaines statues sont cassées, des portails arrachés, le sceptre et la main de justice brûlés. La cathédrale est transformée en magasin à fourrage.
En 1860, Eugène Viollet-le-Duc (1814/1879) dirige les travaux de restauration.
En 1914, peu après le début des hostilités, elle est bombardée par les Allemands. Les premiers obus tombent le 4 septembre, le 19, 25 obus la touchent et la tour Nord prend feu. Le plomb de la toiture fond et se déverse par les gargouilles, détruisant la résidence des archevêques : le palais du Tau.
Au total, la cathédrale reçoit 288 obus pendant la guerre. La cathédrale est qualifiée de cathédrale martyre.
La cathédrale est restaurée à partir de 1919. Le chantier dure encore de nos jours.
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1862 et au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1991.
Le Palais archiépiscopal du Tau
Il doit son nom à sa forme en T (Tau en grec) et jouxte la cathédrale Notre-Dame.
La salle du Tau accueille les banquets royaux à l'issue des sacres.
Au début du Vème siècle, l’évêque Nicaise, fait bâtir une église dédiée à Notre-Dame et s'installe dans une villa gallo-romaine contiguë. Une chapelle sur deux niveaux, de style gothique, est construite vers 1215.
Cette résidence de l’évêque est agrandie et reconstruite au cours des siècles, notamment par l’évêque Ebbon au cours du IXème siècle.
Guillaume Briçonnet dit le cardinal de Saint-Malo (1445/1514) fait remanier le palais dans le style gothique flamboyant à la fin du XVème siècle.
Durant la Révolution Française, le palais voit le départ de l'archevêque en 1790 et il est transformé en Tribunal, puis en Bourse de Commerce. Le retour de l'archevêque se fait pendant la Restauration en 1823.
Pour le sacre du roi Charles X en 1825, le palais est restauré.
La séparation de l’Eglise et de l'État en 1905 met fin à l'occupation du palais par les archevêques et en 1906 l'archevêque de Reims, Louis Joseph Luçon (1842/1930) est contraint de quitter le palais
À partir de 1907, le palais est destiné à accueillir le musée ethnographique de la Champagne. Les premières collections sont installées juste avant la guerre.
Gravement endommagé lors d'un incendie au début de la Première Guerre Mondiale, à la suite du bombardement de la cathédrale, le palais est restauré à partir des années 1950 Il conserve ce style pendant près de deux siècles, jusqu'aux travaux de l'architecte Robert de Cotte (1656/1735) entre 1688 et 1693, à la demande de l'archevêque Charles Maurice Le Tellier (1642/1710). Le palais acquiert alors un aspect classique.
À partir de 1919, la cathédrale est reconstruite et restaurée et le palais du Tau sert d’atelier. Sa reconstruction est entamée en 1950 afin d'accueillir un musée qui ouvre en 1972.
Le trésor du palais est exposé dans deux pièces, dans la première le trésor de l'Ancien Régime et dans la seconde les collections datant du couronnement de Charles X constitué d'objets provenant de la cathédrale et d'objets utilisés pendant la cérémonie du sacre dont : le reliquaire de la sainte Ampoule ; le calice du Sacre ; le talisman de mon ancêtre Charlemagne (747/814), cadeau du calife Haroun ar-Rachid (765/809) trouvé lors de l'exhumation du corps de l'empereur en 1166, conservé depuis à Aix-la-Chapelle, le talisman en or, émeraudes, grenats, perles et saphirs, contenant une épine de la Vraie Croix, est offert à Marie Josèphe Rose Tascher de La Pagerie, l'impératrice Joséphine de Beauharnais (1763/1814) par l'évêque de la ville en 1804 ; et bien d'autres trésors...
Le palais du Tau fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1907 et il est inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1991.
La basilique Saint-Remi
Cette église contient les reliques de l'évêque saint Remi qui meurt en 533, à l'âge de 96 ans. Son souhait d’être inhumé dans la chapelle dédiée à saint Christophe située à 2Kms de la cathédrale est respecté.
Son renom de sainteté et de miracles répétés attire de nombreux pèlerins et la chapelle devient un lieu de pèlerinage. Les gens affluant, on installe des religieux pour garder le corps du saint homme puis la chapelle primitive est agrandie aux dimensions d'une église, où le corps est transféré un 1er octobre, jour qui devient alors la Saint-Remi.
Vers 760, l’abbé Tilpin (+800) fonde l'abbaye Saint-Remi et y installe une communauté religieuse bénédictine qui y reste jusqu’à la Révolution Française.
Au milieu du IXème siècle, l'archevêque Hincmar agrandit l'édifice et consacre l'abbatiale carolingienne.
Après 1000, elle est remplacée par une grande église romane. Il en reste les 11 travées de la nef, avec tribunes et bas-côtés ainsi que le transept. À l'époque, une charpente en bois couvre l'ensemble.
La basilique est consacrée par Bruno d'Eguisheim-Dagsburg, pape Léon IX (1002/1054) en 1049, lors du Concile de Reims.
Entre 1118 et 1151, l'abbé Odon fait décorer le sanctuaire et le chœur monastique, le décor est préservé jusqu'à la Révolution Française. Il fait faire un pavement de mosaïques dans le chœur des moines et dans la croisée du transept. Ce pavement entoure et met en évidence des dalles funéraires des personnages enterrés dans l'église depuis l'époque carolingienne, en particulier la pierre tombale de la reine Gerberge de Saxe (914/984), sœur de l’empereur Otton de Saxe dit le Grand et épouse du roi de France, mon ancêtre Louis IV dit d’Outremer (920/954), ainsi que celle de sa fille Albrade.
En 1162, le porche roman est démoli et on prolonge la nef de deux travées gothiques. Une nouvelle façade relie les deux tours romanes conservées. Un nouveau chœur gothique, plus profond, avec déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, remplace le chœur roman. De nombreux vitraux sont réalisés.
En 1181, les murs romans de la nef sont surélevés et renforcés afin de voûter l'édifice.
Au début du XVIème siècle, le portail à fenêtre flamboyante au bras sud du transept est élevé.
La Congrégation de Saint-Maur, qui réforme l'abbaye à partir de 1627, fait construire la colonnade Renaissance, qui clôture le chœur.
En 1774, un grand incendie ravage l'abbaye et détruit la bibliothèque. La cour, l'escalier et la façade actuelle sont restaurés.
Durant la Révolution Française, l'intérieur est profané et saccagé.
La tour Nord, le haut de la façade sont reconstruits, les voûtes de la nef sont remplacées par des voûtes en bois et un nouveau mausolée est élevé. La châsse en bronze doré enfermée dans le mausolée est réalisée à l'occasion du 16ème centenaire du baptême de mon ancêtre le roi Clovis, en 1896. La couronne de lumière, symbole de la Jérusalem céleste, dont les 96 bougies évoquent la durée de vie de saint Remi, est refaite.
La basilique est classée aux Monuments Historiques en 1840 et au Patrimoine Mondial de l’UNESCO en 1991.
L’église Saint-Jacques
Après la basilique Saint-Remi, c’est la plus ancienne église conservée de Reims, dont la construction remonte au XIIème siècle.
En 1183, l’archevêque Guillaume de Champagne dit aux Blanches Mains (1135/1202) accorde d'anciennes terres maraîchères pour l'installation d'une nouvelle communauté. En 1190 l'érection de l’église commence. Le toit est fini en 1270. Un agrandissement se fait en 1548 dans le chœur et les chapelles latérales avec des peintures en grande partie disparues. La tour gothique est détruite par une tempête en 1711.
De 1793 à 1802, l'église sert d'écurie et de caserne. Des restaurations sont faites en 1854 et la sacristie est ajoutée au transept Nord.
Elle subit de grands dégâts durant la Première Guerre Mondiale. A partir de 1920, une charpente en éléments de ciment armé assemblés et démontables est installée, le clocher est consolidé, les réparations s’achèvent en 1932.
Elle fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1912.
L’ancienne église Saint-Michel
Elle était située dans la cour du Chapitre cathédral de Reims et détruite pendant la Première Guerre Mondiale.
Lors de la reconstruction du quartier, la porte de l'édifice est conservée et classée au titre des Monuments Historiques en 1920.
La ville possède plus de 30 autres édifices religieux
Du XXème siècle : Les églises Notre-Dame-de-France, Saint-Jean-la-Neuvillette, Saint-Benoit, du Sacré-Cœur, Saint-Jean d’Orgeval, Saint-Bruno, Sainte-Thérèse, Sainte-Jeanne d’Arc, Saint-Louis, Saint-Vincent-de-Paul, Saint-Pierre, Saint-Nicaise, Saint-Joseph, Notre-Dame de la Paix Foujita, Saint-Jean Marie Vianney ; la chapelle Saint-Laurent, Saint-Sixte.
Du XIXème siècle : La Basilique Sainte-Clothilde ; les églises Saint-André, Saint-Thomas, Saint-Jean Baptiste de la Salle, Sainte-Geneviève ; les chapelles du cimetière de l’Ouest, Saint-Joseph , Saint Marcoul.
Du XVIIIème siècle : la chapelle Sainte-Croix.
Du XVIIème siècle : l’église Saint-Maurice…
La Porte de Paris
Elle est construite pour l'entrée du roi Louis XVI à Reims, malheureusement elle n’est pas livré à temps pour le couronnement.
Elle sert de porte à la barrière d'octroi de la ville.
Elle est une première fois déplacée du bas de la rue de Vesle en 1847, pour être remontée devant les abattoirs. Son rôle devient obsolète et gênant pour la circulation automobile, elle est de nouveau déplacée dans les années 1960 aux Basses-promenades où elle se trouve actuellement.
La Porte de Mars est le seul arc subsistant des quatre arcs monumentaux érigés aux entrées cardinales de Durocortorum, les autres étant la porte Cérès démontée en 1798, la porte Bazée et la porte de Vénus démontée en 1755. La porte de Mars est construite entre 180 et 230 et est à l’origine un arc de triomphe bâti pour témoigner de la grandeur de la ville sous le Haut-Empire, avant d'être inclus dans la muraille et de devenir une porte de ville.
Vers 1228, elle est incluse dans le rempart du château des Archevêques. Une nouvelle porte médiévale, avec pont-levis, est alors construite 100m plus à l'Est pour reprendre sa fonction, elle disparait avec les remparts. Le château des évêques est détruit en 1595, quelques éléments de la porte et la partie haute sont dégagés en 1677, le bas n’est mis à nu qu’en 1816. La porte est totalement dégagée en 1844 lors du démantèlement des remparts et complètement extraite des remblais en 1854.
Elle est classée aux Monuments Historiques en 1840.
L’ancien château de la Porte-de-Mars
Il est construit en 1228 sous l’archevêque Henri de Dreux (1193/1240) ainsi que l'arc de triomphe à Mars. Il accueille les archevêques qui sont seigneurs de Reims. Il est alors l'une des grandes forteresses du Nord-Est de la France.
Pendant la Guerre de Cent Ans, le palais brûle en 1422 alors qu'il est à l'abandon. Il est rebâti et subit des modifications aux XIVème et XVème siècles.
L'édifice est une source de conflit entre l'archevêché et les habitants, pour les taxes, droits d'octroi et sûreté de la ville car il possède sa propre porte dans l'enceinte fortifiée de la ville. Il est rasé sur l'ordre du Henri IV en 1595 après la défaite de la Ligue Catholique et de la Maison de Guise qui l'occupe longuement avec les archevêques issue de cette famille.
Il laisse comme trace la rue du Château et la Porte de Mars.
L’ancien Hôtel-Dieu et le Palais de Justice
Avec la fondation de l'évêché au début du VIème siècle, un bâtiment pour l'accueil des gens de passages, des indigents et des malades est ouvert. Cet Hôtel-Dieu est doté par de nombreux évêques de Reims, les deux grandes salles qui accueillent les malades sont attribuées à l’évêque Hincmar. Le Chapitre cathédrale le dirige et y délègue des religieux puis des religieuses de l'Ordre de Saint-Augustin.
En 1374, il y a deux quartiers : celui des hommes avec 7 salles et 148 lits et celui des femmes avec 6 salles et 130 lits, et une crèche pour les enfants abandonnés.
En 1750, le personnel se compose de 27 religieuses, 2 ecclésiastiques, 2 gardes chapelle, 18 ouvriers et domestiques, 25 servantes, 2 médecins, 1 chirurgien, 1 receveur, secrétaire, commis, clerc chantre et organiste. En 1810, 4 postes sont ouverts, 2 externes et 2 internes.
L'Hôtel-Dieu possède sa propre chapelle dédiée à Saint-Nicolas.
En 1827, les salles de soins ne sont plus adaptées, et l'hôtel-Dieu s’installe dans l’ancien Collège des Jésuites puis dans les anciens locaux de l'abbaye Saint-Remi.
Les seuls vestiges médiévaux subsistants aujourd’hui sont les vastes caves-celliers du XIIème siècle conservés sous la partie Ouest du corps de bâtiment arrière et une façade de style Louis XV.
En 1835, une Maison d’Arrêt est ouverte jusqu’en 1906. Puis le bâtiment est rasé pour y construire l'actuel palais de Justice, seule la salle souterraine, semblable à celle du Palais du Tau, est conservée, puis classée aux Monuments Historiques en 1930.
Les Halles de Boulingrin
Elles sont construites au sortir de la guerre avec une architecture moderne, des matériaux et des techniques de construction de pointe à l’époque. Elles sont inaugurées en 1929.
Les années passant, ce chef d’œuvre architectural se retrouve dans un état de délabrement tellement avancé que l’accès au public est interdit et sa démolition envisagée.
En 2006, la municipalité décide de les restaurer. En 2012, elles retrouvent leur fonction originelle.
Les Halles sont classées aux Monuments Historiques en 1990.
Les Hôtels Particuliers
- du Boulevard Lundy :
L’Hôtel de Brimont construit en 1897 pour le vicomte André Ruinart de Brimont, vice-président de la maison de champagne Ruinart ; l’Hôtel Godbert construit en 1875 pour le compte du manufacturier de tissus Rose-Croix Godbert et son épouse Louise Deverly ; l’Hôtel Werlé de style Louis XVI est construit vers 1867 sur commande du comte Alfred Werlé de Montebello ; l’Hôtel Mignot est construit en 1911 pour le propriétaire des Comptoirs Français Édouard Mignot (1867/1949), le général Dwight D. Eisenhower y a résidé du 20 février au 25 mai 1945 ; l’Hôtel Lüling est construit en 1863 pour le négociant en vins de champagne Auguste Lüling, associé de la Maison Heidsieck & Cie ; l’Hôtel Pigeon est construit en 1913 pour l’administrateur des Docks Rémois Paul Pigeon (1862/1920) ; l’Hôtel Gabreau est construit en 1888 pour le manufacturier Georges Gabreau et son épouse Marie Juliette Poincenet ; l’Hôtel François est construit de 1908 à 1914 à la demande de l’administrateur des Docks Rémois Albert François (1860/1930)
- du quartier des Moissons :
L'Hôtel Collet-Delarsille, la Villa Douce, l’Hôtel Wenz, l'Hôtel Trapp, l'Hôtel Weiland.
Plusieurs musées sont recensés : le plus ancien est le Musée des Beaux-Arts fondé en 1794 à partir de saisies révolutionnaires, déplacé dans les bâtiments de l'ancienne abbaye Saint-Denis en 1908 ; le musée Saint-Remi, installé au sein de l'ancienne abbaye bénédictine… etc…
Personnages liés à la commune
De très nombreux personnages sont liés à la ville, parmi eux :
Barbe Nicole Ponsardin épouse Clicquot (1777/1866, portrait de droite) surnommée La Veuve Clicquot, est née à Reims, fille du fille du baron Nicolas Ponsardin. Son époux, François Clicquot, meurt en 1805 et lui laisse une maison de champagne crée en 1772. Dotée d'une force de caractère peu commune et d'un sens des affaires remarquable, elle prend la direction de l’entreprise. Elle est la première femme à diriger une Maison de Champagne.
Elle est repose à Reims dans le cimetière du Nord.
Pierre Cauchon (1371/1442) est né à Reims. Il est évêque de Beauvais puis de Lisieux et surtout connu pour avoir été l'ordonnateur du procès de Jeanne d'Arc à Rouen
Jean Baptiste Colbert (1619/1683) est né à Reims. Il est l’un des principaux ministres du roi Louis XIV (1638/1715), contrôleur général des finances de 1665 à 1683, secrétaire d'État de la ?Maison du roi et secrétaire d'État de la Marine de 1669 à 1683.
Patrick Poivre-d’Arvor (1947/-, portrait de droite) est né à Reims. Il est journaliste, reporter, présentateur de journal ou de la revue de presse, animateur, éditorialiste et polémiste à la Télévision Française. Il présente notamment le Journal de 20 heures d'Antenne 2 de 1976 à 1983, puis le Journal de 20 heures de TF1 de 1987 à 2008. Également écrivain, il a publié une soixantaine d'ouvrages.
etc…
Evolution de la population
Mes ancêtres de Reims ...
Souvenirs personnels
?Je me souviens, petite fille, vers le milieux des années 1950, avoir passé des vacances avec mes grands-parents chez la sœur de ma grand-mère, Marie Félicie Georgina Guth-Hubert née en 1882, et ses enfants, mes cousins Denise, Adonis et leur fils Pierre un peu plus âgé que moi, dans la maison familiale rue de Taissy.
Cette maison possédait un magnifique parc aux parterres fleuris qui longeait le chemin de halage au bord du canal où nous allions voir, à travers le grillage, passer les chevaux tirant les péniches.
Le cousin Ado, gentil et facétieux, nous charmait de ses tours de passe-passe et de sa bonne humeur. Le souvenir reste vivace du chien-loup Sultan où des colombes qui voletaient dans la maison pendant le nettoyage de leur cage. Tout comme celui de cette grand-mère a qui il fallait monter dans la chambre vers 20h un tilleul bien chaud surtout pour le boire dans la nuit.
Pour la petite parisienne que j’étais à l’époque, vivant en appartement à Paris, ces séjours étaient merveilleux ! J’en ai gardé l’amour de la campagne, des animaux et surtout des bergers allemands, des grands espaces et de la verdure.
Carte de Cassini
Notes :
(1) Le massacre de Vassy est un événement survenu le 1er mars 1562 à Vassy (aujourd’hui Wassy) bourg de la principauté de Joinville dont le seigneur est le duc de Guise, François Ier de Lorraine dit Le Balafré (1519/1563), au cours duquel une cinquantaine de protestants sont tués, et environ cent-cinquante blessés par ses troupes. Ce massacre ouvre l’ère des Guerres de Religion en France. Il intervient 6 semaines après la signature de l'Edit du 15 janvier 1562 par lequel le roi autorise les protestants à se rassembler publiquement à l'extérieur des villes closes pour célébrer leur culte.
(2) Le saint chrême est un mélange d'huile végétale naturelle et de parfums, destiné à l'onction et utilisé dans le baptême, la confirmation et l'ordination qui sont des sacrements chrétiens. Le saint chrême est l'une des trois sortes d'huile sainte utilisées dans la liturgie de plusieurs Églises chrétiennes ; les autres étant l'huile des catéchumènes, et l'huile des malades.
Sources
Sites, livres et/ou photo : Wikipedia.
Date de dernière mise à jour : 26/03/2020