Sallertaine

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La commune de Sallertaine est partagée presque également entre le Bocage au Nord et le Marais au Sud.
L’ancienne île de Sallertaine se trouve séparée de la rive par le Grand Etier de Sallertaine.
L’hydrographie tient naturellement une place importante dans la vie de la commune qui est presque entièrement délimitée par des cours d’eau, au Nord le ruisseau du Marais Blanc la sépare de Châteauneuf, puis le ruisseau du Grant Taizan de Saint Urbain. Au Sud, une digue de première importance, la Chaussée de Marconnais, doublée d’un canal, sépare le marais de Sallertaine de celui du Perrier.
Longtemps sans autre moyen de communication que les charrauds et les fossés de yollage, le marais est traversé depuis l’époque napoléonienne par la grand’route rectiligne reliant le Perrier à Saint-Urbain.
La forêt a disparu presque totalement; il ne reste plus que quelques bouquets d’arbres épars, principalement autour des Groisardières, du Petit Bois et de La Sause, à travers un terroir entièrement mis en culture.

Drapeau francais fond blancHistoire

Sallertaine tire son nom de deux mots, dont l’un latin sal signifie sel, et l’autre grec artana qui signifie corps attaché pour l’amener à soi. Ce qui s’explique ainsi : les marais salants étant situés en contrebas du bourg, il fallait, quand on avait besoin de sel, le hisser avec une corde.

La première occupation de Sallertaine remonte a environ 6500 ans. Les premiers agriculteurs s’y établissent, pratiquent culture, élevage et pêche, malgré une nature hostile. Jusqu’à l’époque romaine, la mer recouvre la zone actuelle du marais.
Au début de notre ère, les Gallo-romains construisent une vaste et imposante villa. Les monnaies et céramiques retrouvées datent du début du Ier siècle jusqu’à la fin du IVème siècle. Cette luxueuse villa s’étage du Moulin Arnaudeau à l’ancienne côte, au Sud. Ils sont, pendant 400 ans, les premiers bâtisseurs de l’île.
Dès le XIème siècle, les carrières sont exploitées pour la construction des monuments monastiques, des églises, des châteaux, puis des logis et se poursuit sur toute l’île jusqu’au milieu du XXème siècle.

La civilisation mégalitique a laissé plusieurs témoignages : la Pierre du Molin près de Perray, la Pierre levée ou Pierre du Diable et la Prépoise.
Un diagnostic archéologique réalisé en décembre 2007 par le Service Régional de l'archéologie des Pays de la Loire, au lieu-dit de La Caillaudière, a révélé une occupation Gallo-romaine.
Une fouille archéologique, réalisée d'octobre 2008 à août 2009, révèle la présence d'un quartier urbain du Haut-Empire Romain (environ 27 avant J.-C. à 284 après J.-C.). Le quartier fouillé se distingue des sites Gallo-romains traditionnels par la présence de tuguria, unités d'habitation composées d'une pièce unique réalisées en bois et torchis avec une couverture de chaume ou de roseau (ancêtre des bourrines). Une quinzaine de tuguria sont localisées dont quatre possédait un foyer composé d'une sole d'argile réalisé sur le sol. Sept disposait d'un puits individuel avec cuvelage en pierre sèche. Les puits et les pièces d'habitats s'organisent de part et d'autres de venelles qui aboutissent sur des voies empierrées de galets et graviers. Le site est occupé exclusivement pendant le Haut-Empire. Aucun vestige de période antérieure ou postérieure ne sont découverts lors de la fouille. Le mobilier archéologique est principalement constitué de fragments de poteries (plus de 60 000 tessons), céramique commune et sigillée. Ce quartier d'habitat du Haut-Empire était situé sur le littoral du marais dont le colmatage était probablement amorcé. Aucune activité artisanale n’est découverte.

Au début du Moyen-Age, Sallertaine connaît ses heures de gloire avec l’implantation de trois établissements religieux qui impulsent une activité économique majeure, l’extraction et le commerce du sel. Jusqu'à l'époque des Guerres de Religion  l'histoire de la paroisse se confond avec l'histoire de ces maisons religieuses.
Les guerres de religion (1562-1598) ensanglantent le marais et Sallertaine n’échappe pas aux exactions.
0 jean pierre travotJusqu’au XVIIIème siècle, la vie s’écoule lentement au rythme des saisons et des fêtes religieuses.
Le 15 février 1790, figure dans les registres,  la première trace de l’élection d’un maire, Gabriel Cormier.
En 1791, le prieuré de La Lande est vendu comme Bien National.
Durant l’insurrection vendéenne (1793-1796) plus de 150 jeunes Sallertainois rejoignent le camp des insurgés.
Le 12 janvier 1800, le général Jean Pierre Travot 1767/1836 (portrait ci-contre) investit Sallertaine et c’est la déroute.
La Première Guerre Mondiale, 1914-1918, voit des centaines d'hommes de Sallertaine mobilisés. Près de 150 sont tués et de nombreux rescapés mutilés.

Seigneurs et gens de noblesse

A l’époque féodale, Sallertaine dépend des seigneurs de La Garnache, vassaux des vicomtes de Thouars, vassaux eux-mêmes des comtes de Poitou.
Au XIème siècle : Les deux frères, Gaultier et son épouse Hildegarde, Goscelin et son épouse Hersende.
Pendant environ 150 ans, des Pierre, descendants directs de Goscelin, seront seigneurs de la très importante seigneurie de La Garnache. On trouve :
Vers 1070, Pierre 1er 1040/1099 et son épouse Adénarde.
Pierre II 1070/1130 et son épouse Amiotte. Il part pour la Première Croisade en 1101.
Pierre III 1100/1173 et son épouse Gélose.
Pierre IV dit Meschinus 1180/1205 et son épouse Agnès Chabot.
Pierre V 1105/1205 et son épouse Constance.
Pierre VI 1195/1214. Il a 19 ans quand il meurt. Helvise, fille de Pierre IV, lui succède et apporte la seigneurie à son époux Maurice de Montaigu.
La Garnache passe aux Montaigu, aux Belleville et aux Clisson.

Albert Clérembaud part pour la seconde croisade en 1147 avec Louis VII, il cède ses droits de dîme sur sa terre en Guinesgaut aux moins de Sallertaine. L’acte est signé par Pierre de la Garnache.
Les seigneurs de la Garnache possèdent plusieurs châtellenies, entre autres La Jolonière de Sallertaine dont le seigneur est André Rivaudeau qui épouse en 1595, Jeanne Mourain, et Mauny de Sallertaine qui est habité par François de Rivaudeau et son épouse Julienne de la Touche-Limouzinière née en 1663.

Chroniques communales

Le  monastère de La Lande en Beauchêne
Cet important établissement religieux était situé sur le territoire de la commune, à 3Kms environ au Nord du bourg sur les bords du ruisseau Le Taisan. L'ensemble de ces bâtiments forme le Domaine du couvent, 80ha sur lesquels il n'y avait pas de maisons. Les hameaux sont à la périphérie de ce domaine : le bourg de la Lande, l'Enclose, le Paradis, la Ravarderie ...
Robert d arbrisselEn 1110, le Bienheureux Robert d'Arbrissel 1047/1117 (portrait ci-contre) vient de fonder un Ordre religieux de femmes à Fontevraud, près de Saumur. L’évêque de Poitiers demande au seigneur Pierre Ier de La Garnache la fondation d’un monastère de l'Ordre de Fontevraud sur le territoire de La Lande de Beauchêne, ainsi nommé en raison du bois de chênes qui l’entoure. Robert d’Arbrissel consulté, agrée l’emplacement et le seigneur de La Garnache entame la construction du monastère.
Les moines s’installent les premiers puis les moniales arrivent. Robert d’Arbrissel, l’évêque de Poitiers, Pierre Ier de la Garnache, Amiote, son épouse, et ses enfants, Pierre, Gilbert, Geoffroy, Adde et Françoise, sont présents pour l’inauguration. Adde, l'ainée des filles, prend l'habit religieux, Amiote le fait à la mort de son époux.
Pierre II dote richement le monastère de biens et de revenus.
0 calixte iiL'église est consacrée en 1119 par le pape Calixte II 1050/1124 (portrait ci-contre). Les seigneurs de La Garnache, y sont presque tous inhumés ainsi qu’Hugues 1er de Thouars mort en 1228, premier époux de Marguerite, dame de Montaigu 1189/1241, et leur enfant mort en bas-âge dont la pierre tombale existe encore. Hugues de Thouars fit de nombreux et importants dons aux moniales de La Lande en Beauchêne.
L’église a la même forme et la même étendue que l’actuelle église neuve de Sallertaine : trois nefs et de chaque côté du chœur, une absidiole. Sa largeur est de 16m et sa longueur de 40m environ.
Sallertaine, à cette époque, fait office de parent pauvre de La Lande en Beauchêne, son prieuré et son église sont beaucoup plus petits et modestes.
Le monastère et son église sont probablement incendiés par les Protestants durant les Guerres de Religion.
A la fin du XVIIème siècle, l'église est tronquée. Il est trop coûteux de la refaire en entier, par ailleurs elle est devenue trop grande pour la population du petit bourg de La Lande et des villages voisins. Une cloison est construite entre la nef et le transept, et l'église devient chapelle desservie par un chapelain.
Le monastère subsiste jusqu'à la Révolution. Le dernier bail à ferme est consenti le 20 octobre 1787 pour 7 ans à Pierre Chartier et Marie Françoise Ganachaud, son épouse, demeurant à la maison noble de Beaulieu, paroisse de Sallertaine. La Révolution rend caduc se bail et le monastère est vendu comme Bien National en 1791.
Avant la Révolution, le fermier, Jean Groleau, demeure dans une partie du monastère encore aménageable. A son décès, le sieur Mourain des Bouchauds le remplace. Les bâtiments sont dans un état de délabrement avancé.
Après la Révolution, La Lande en Beauchêne est cédée par l'Etat à une famille de fraîche noblesse qui fait construire un château à Challans au début du XIXème siècle. Ce qui reste des murs de l'église de La Lande est démoli, transporté à Challans pour le château. En 1906, ce château est démoli.
En 1873, le monastère est ainsi décrit : « … sa vaste chapelle apparaît encore tout entière par son plan imprimé sur le terrain. Le chœur en était spacieux ; du côté de l'Est on remarque l'emplacement d'un autel et d'une porte conduisant au monastère converti actuellement en jardin où la charrue exhume encore quelquefois du sol des carreaux, des briques et des ardoises, mettant à nu les dimensions des appartements... Le chœur de l'édifice se trouve aujourd'hui sous un hangar destiné à abriter les charrettes. En 1873, on y a trouvé plusieurs pierres tombales dont le temps a dévoré les inscriptions… »
Vers la fin du XIXème siècle,  le pillage des pierres se fait sans bruit.
Il subsiste un plan sur toile de l'état de La Lande en 1881. A cette époque l'église n'a plus de toit, le haut de l'édifice a disparu mais l'emplacement est encore très apparent avec des murs atteignant 1m de haut par endroit. Un très ancien puits, situé au chevet de l’église, vraisemblablement contemporain des origines, avec sa margelle surmontée d'un édicule semi-circulaire appareillé en cul-de-four, a également disparu.
A la fin du XIXème siècle, l'ensemble des sépultures de l'église est visité, des petits objets sur les tombes ou à l'intérieur sont trouvés. Les pierres tombales, dont celle d’un enfant (aujourd’hui dans l’ancienne église) sont mises de côté et laissées à l'abandon.
 En 1943, le grand-père de l’actuel propriétaire fait encore visiter les ruines. A cette époque, Sallertaine est réputée pour deux sites à visiter : Le bourg avec sa vieille église et La Lande.
En 2004, des bâtiments, il ne reste qu'un pan de mur du monastère de 2,50m de long sur 1,50m de haut et 1,20m d'épaisseur.

Un squelette dans la chapelle
A l'occasion de travaux de nivellement, un tracteur heurte inopinément un obstacle qui se révéle être une pierre tombale placée certainement près du chœur de l’église. Large dalle de calcaire de Sallertaine de 2m de long, cette pierre s'orne d'une croix dont le dessin dénote la fin des XIIème ou XIIIème siècles.
Yves Menuet, propriétaire actuel de La Lande, a la curiosité de chercher dessous et découvre, à 60cm environ de profondeur, le squelette complet d'un homme de forte constitution, d’1,78m, encore dans la force de l'âge, d'après sa dentition quasi complète. Il repose sur le schiste même, les bras repliés. Aucun objet dans la tombe, à part une plaque de métal ferreux complètement oxydée et inidentifiable. Les ossements sont d'une extrême friabilité, certains, comme ceux du crâne, se disloquent au simple toucher. Apres examen, ils sont remis en place.
Difficile d’identifier ce squelette qui pourrait être celui de Pierre V  de la Garnache.

Un sallertainois mort pendant les guerres napoléoniennes
Le 18 juin 1815 a lieu la bataille de Waterloo mettant fin à l’épopée napoléonienne. Un soldat de la Grande Armée, Pierre Blanconnier, meurt à l’hôpital Saint Elme de Saint Sébastien en 1809. La transcription de son décès est faite le 19 septembre 1815 à la mairie de Sallertaine. Ce grognard, fusilier au 118ème régiment d’infanterie de ligne de l’armée d’Espagne, était né à Sallertaine, au hameau de La Frandière, en 1779. Il était le fils de Pierre Blanconnier, farinier aux Quatre Moulins.

La Foire de La Lande
C’est la foire la plus importante de la contrée. Elle se tient au village de La Lande jusqu'à la Révolution.
Elle reste célèbre et garde son nom foire de La Lande  alors qu’elle est transférée au XIXème siècle à Sallertaine.
De nos jours, elle revient chaque année le 20 juillet.

Les Festivités
Sallertaine possède le label Ville et métiers d’Art, une quarantaine d’artisans sont présents durant les mois de juillet et août.
Chaque année, l’association l’Ile aux artisans organise 4 nocturnes estivales avec au programme : ouverture nocturne des ateliers des artisans, arts de rue, spectacles, concerts…

Légendes et histoires anciennes

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Personnages liés à la commune

0 rene bazinRené Bazin 1853/1932 (photo ci-contre),  est un écrivain français, à la fois juriste et professeur de droit, romancier, journaliste, historien, essayiste et auteur de récits de voyages.
Dans son roman La Terre qui meurt publié en 1898, il évoque le drame d'un domaine agricole doublement abandonné, d'une part, par le grand propriétaire qui va à Paris, et qui, ruiné, doit vendre jusqu'à ses meubles, et d'autre part par les deux fils du métayer chargé de l'exploitation agricole. L'un émigre en Amérique, l'autre devient cheminot. Cependant, la terre finalement ne meurt pas, puisque le valet Jean Nesmy, accepté comme gendre par le métayer après quelques réticences, reprend finalement l'exploitation.
C’est à Sallertaine, au hameau de Mauny, dans la ferme La Fromentière, que se situe le décor du drame des Lumineau.
Ce livre a connu un grand succès et, en 1936, est adapté au cinéma.

0 henri pitaudHenri  Pitaud 1899/1991 (photo ci-contre), est un agriculteur, journaliste et militant syndical français, chrétien de gauche, né dans une famille paysanne pauvre de Sallertaine. Il fonde la Fédération des syndicats paysans de Vendée, mouvement soutenu par l'Ouest-Éclair, journal des catholiques républicains. Il vise à aider les cultivateurs-cultivants à s’affranchir de la tutelle des châtelains, comtes et marquis.
Il est élu adjoint au maire de Sallertaine en 1929 et en 1932. Entre 1934 et 1940, à La Roche-sur-Yon puis à Paris, il anime la revue Les cahiers de l'Émancipation paysanne, organe de combat au service de la classe paysanne, et il donne de nombreuses conférences dans toute la France. Il se mêle activement au Front populaire, mais déçu par le fait que les revendications paysannes restent à la traîne, il s'engage au côté des anarchistes dans la guerre civile espagnole.
Après la Seconde Guerre Mondiale, pendant laquelle il participe à la Résistance dans le groupement Dordogne-Nord, il tente de relancer sa revue sans y parvenir.
Il quitte la France pour le Paraguay, où il finit ses jours.0 claude moreau

Claude Moreau 1958/-  (photo ci-contre à gauche) est un coureur cycliste français.  Il devient professionnel en 1982 et le reste jusqu'en 1984, au sein de la même équipe Coop-Mercier-Mavic puis Coop-Hoonved en 1984. Il est né à Sallertaine.

0 laurent vrignaudJean-Claude Laurent Vrignaud (photo ci-contre à droite), est né à Sallertaine au hameau de La Touche. Il avait une certaine philosophie de la vie et était un personnage simple, à l'écoute des autres et toujours positif.
Après une vie de professeur de français et d’anglais en France et à l’étranger (La Réunion, l’Australie, les USA), avoir participé à plusieurs campagnes de fouilles archéologiques, tant en France qu'à l’étranger, s’être essayé à la photo pendant plusieurs années, Il fait du vélo puis après une longue maladie se convertit à la marche à pied et la marche à pied ne le quitte plus. Il prend sa retraite en 2000,il n’a pas la télévision qu’il considère comme stupide. Il écoute la radio surtout France Culture et les émissions en anglais.
Le 26 novembre 2006, il participe à une marche de 50 kms avec ses amis à Boussay (Loire-Atlantique). Il ne la termine pas, il s’effondre d'une crise cardiaque en marchant sur le bord de la route. Il est parti comme il en avait toujours rêvé : en marchant, avec ses amis et sur un chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Il venait de réaliser un périple Noirmoutier-Jérusalem à pied dont il était rentré radieux et venait juste de terminer le compte-rendu de ce voyage.

Patrimoine

Le prieuré Saint Martin de Sallertaine, fondé en 1080, sous le règne de Philippe Ier, par les moines de l’abbaye de Marmoutiers (près de Tours), il est probablement dû à la générosité d’Hugues Ier de Thouars. Il communique avec l’église par un couloir qui aboutit à une porte de style roman du côté de l’étier.
En 1665, quelques vestiges existent encore. De nos jours, ils ont totalement disparus.

Le prieuré Sainte-Marie de Pont-Habert, paroisse de Sallertaine, est fondé par Jean Pérant et relève, comme le précédent, de l’abbaye de Marmoutiers.

Le prieuré du lieu dit l’Abbaye-Puyré, le Pouillé du XVIIIème siècle ne livre pas son histoire.0 clement v

0 innocent iiL'église Saint-Martin date du XIIème siècle, le pape Innocent II ?/1143 (portrait ci-contre à gauche) confirme et approuve, dans une charte datée du 11 janvier 1136, les possessions du monastère de Marmoutiers dont l'église fait partie. Elle est solennellement consacrée le 5 mai 1172 par un légat apostolique. Le 8 mai 1305, l'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, futur pape Clément V 1264/1314 (portrait ci-contre à droite 1), la visite.
Elle est probablement brûlée durant les Guerres de religion (1562-1598).
En mai 1712, le père Louis Marie Grignion de Montfort 1673/1716 (photo ci-contre à droite 2) y prêche.
0 louis de montfortPendant la Révolution, l'église perd ses cloches et sert de caserne à plusieurs reprises.
L’intérieur est blanchie à la chaux, la coupole romane sur pendentif est unique dans le département. Elle est classée aux Monuments Historiques.

La nouvelle église Saint-Martin, édifiée entre 1906 et 1910, est inaugurée en 1911, l'ancienne église étant devenue trop petite pour répondre aux besoins de la paroisse.
Le 3 août 1911, les trois cloches sont baptisées. A cette occasion, 1800 cornets de dragées sont distribués par les parrains et marraines des cloches.

Une petite chapelle funéraire taillé dans la roche avec un petit autel où reposait autrefois un sarcophage de pierre, porte les dates 1618-1689.

Francois ii roi de franceLe moulin de Rairé est un moulin à vent de type moulin-tour. Il est édifié vers 1559, sous le règne du roi François II 1544/1560 (portrait ci-contre), et appartient au seigneur de la Garnache, Jacques de la Touche-Limouzinière. Il est rehaussé au cours du XIXème siècle, comme la plupart des édifices de ce type, pour améliorer la prise au vent d’un jeu d’ailes Berton en bois, qui se déploient plus ou moins selon les besoins, il présente une silhouette originale, à la fois élancée et ancrée dans un bâtiment bas qui en masque le niveau inférieur.
Epargné pendant les Guerres de Vendée, il devient, en 1840, la propriété de la famille Barreteau qui exploite une vingtaine de moulins dans le marais Nord-vendéen.
En 1933, la meunière, Amélina Barreteau 1910/2006, épouse de Marcel Burgaud 1906/1978, s’entête à le conserver, malgré l’évolution des techniques et le désintérêt croissant pour ces machines du Moyen-Age.
Aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale, alors que tous les moulins replient définitivement leurs ailes, le meunier de Rairé accueille les visiteurs et leur communique sa fidélité aux gestes des générations qui l’ont précédé.
En 1963, sur les 14 moulins de la commune, seul le moulin de Rairé continue à tourner dans le ciel de Sallertaine.
Le moulin de Rairé a un mécanisme traditionnel et fabrique de la farine de maïs, d'orge, d'avoine et de blé. Il est dirigé de père en fils et il est classé à l’ Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1974.

La bourrine à Rosalie, pour découvrir la vie des Maraîchins au début du XXème siècle.
Née en 1899, Rosalie a passé toute sa vie dans cette bourrine, allant travailler chez les autres à vélo l'été et en yole l'hiver, jusqu’à sa mort en 1971.
La toiture, victime d’un incendie en 1990, est refaite et à partir de 1991, Hubert Braud, le voisin retraité, tient à garder vivant le souvenir de la vieille dame en faisant visiter sa demeure jusqu’en 2014.
Après deux ans d'arrêt, Dominique Braud, exploitant agricole, décide de prendre le relais de son père. Il est intarissable sur la vie difficile et âpre de l'époque.

Evolution de la population

0 demo

Hameaux, lieux dits et écarts

Pont-Habert, Mauny, La Caillaudière, Les Bouchauds, La Chapelle de La Lande, La Lande, Boisgent, Abbaye de Puyré, La Jolonière (La Jaulonnière), Le fief de La Vilatte, La Frandière, La Bourrine à Rosalie, La Touche, L’Hermitage, Beauregard, Beaulieu, Barrois, Gazeau, l’Aubraie, L’Herbaudière, Les Ormeaux, Le moulin de Rairé, La Boutellerie ….

Nos ancêtres de Sallertaine …

Unions :
BONNIN François (sosa 724G10), veuf de BARTHOME … (hs) et de SIRAS Marguerite (sosa 725G10), 3ème mariage avec RAIMBAUD Françoise (hs) le 16 octobre 1754.

Carte de Cassini

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Sources
Sites et photo :
Wikipedia, Mairie de Sallertaine, Histoire et Traditions Sallertaine, Le moulin de Rairé, Vendée Tourisme
et le très passionnant site d’Yves Menuet.

Date de dernière mise à jour : 09/02/2017