Noirmoutier-en-l'Ile
Jusqu'en 1858, le territoire de la commune s'étend sur l'ensemble de l'île, puis commence son morcellement avec la création de la commune de Barbâtre, puis de deux autres communes en 1919, La Guérinière et L'Épine.
À partir de 1956, la commune de Noirmoutier (ou Noirmoutiers) prend le nom actuel de Noimoutier-en-l’ile.
Le bourg, capitale de l'île, est bâti sur le côté Sud-Est, donnant sur la baie de Bourgneuf. Le port du Boucaud (port écluse ou port canal) sépare les zones urbanisées des marais salants.
À l'Est, le polder du Müllembourg (devenu réserve ornithologique) est limité dans sa partie méridionale par la jetée Jacobsen, longue de 1,5 km.
Au Nord-Est, s'étend le bois de la Chaise.
Une grande partie Nord-Ouest du territoire est occupé de champs voués essentiellement à la culture maraichère, et notamment de pomme de terre, la bonnotte de Noirmoutier.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois aiglettes d'azur, becquées et membrées de gueules.
Ce blason est celui de la famille de La Trémoïlle (et le même que celui de la commune vendéenne de Mareuil-sur-Lay-Dissais).
Histoire
L'histoire de la commune est liée à celle de l'île de Noirmoutier (voir lien).
Seigneurs et gens de noblesse (Voir page sur l’Ile de Noirmoutier).
La famille Jacobsen de la Crosnière
Famille de négociants, d’armateurs et de personnalités politiques locales, les Jacobsen contribuent à la transformation du paysage noirmoutrin, en réalisant de nombreux travaux de dessèchements.
Leur ascension est fulgurante : arrivé sur l’île à la fin des années 1730, le premier des Jacobsen, Cornil Guislain, n’est alors qu’un négociant d’origine flamande qui profite des avantages fiscaux accordés aux noirmoutrins. Très vite, il s’impose par ses alliances et ses activités de négoce comme un notable respecté.
Dès la seconde génération, les Jacobsen acquièrent charges locales et vastes propriétés sur l’île. Dès 1740, ils sont intimement liés aux entreprises de dessèchement des marais de l’île et chaque génération participe à l’agrandissement du territoire. Au total, plus de 500 ha sont gagnés sur la mer.
Cornil Guislain Jacobsen de la Crosnière 1709/1787, descendant du corsaire dunkerquois d'origine néerlandaise, Michel Jacobsen dit Le Renard des Mers 1560/1632 (lui-même, arrière grand-père de Jean Bart) s'installe à Noirmoutier vers 1730. Il y épouse en 1743 Suzanne Elisabeth Cormerye.
Jean Corneille Jacobsen de la Crosnière 1750/1834 (photo ci-contre), fils des précédents, nommé par Philippe de Limbourg (duc de Schleswig-Holstein) grand croix de l’Ordre de Saint Philippe et membre de l’Ordre chapitral et illustre d’Ancienne Noblesse, il est grand maître des cérémonies de cet ordre en France. Il est aussi député de l’île en 1775, maire de Noirmoutier et conseiller général de la Vendée. Il épouse en 1790 Balzamie Danguy de Vüe.
Auguste Jacobsen de la Crosnière 1800/1873, fils des précédents, époux d'Antonie Anne Cornélie Vallée de La Chassetière, est maire de Noirmoutier.
A partir des années 1860, endettés par les travaux de dessèchement, les Jacobsen doivent également faire face aux conséquences du mariage malheureux en 1842 d’Alexandre Jacobsen 1809/1881, frère d’Auguste, avec Virginie Baussan (litige au long cours qui oppose les familles Baussan et Jacobsen). Petit à petit, les propriétés noirmoutrines sont vendues, les territoires emblématiques de l’île, tel le Bois de la Chaise, sont morcelés.
À la fin du XIXème siècle, la famille ne vit plus qu’épisodiquement sur l’île et s’implique dans d’autres localités : Henri Jacobsen s’installe en 1872 à Beaufou et y est élu maire, quant à Raphaël Jacobsen, il choisit de s’établir à Nantes, où il est directeur de la filiale locale d’une compagnie d’assurances.
Personnages liés à la commune
Brutus de Villeroi 1794/1874, professeur de mathématiques et de dessin à l’Université de Nantes, professeur de Jules Verne, passionné par les secrets de la mer et les submersibles, fait de sa passion une révolution. En 1832, cet amateur curieux des fonds marins conçoit le bateau poisson (gravure ci-contre).
Comparable à un dauphin en tôle de 3,20 m sur 1,10 m. Les nageoires latérales permettent une propulsion aléatoire. La courte queue sert de gouvernail. La propulsion est donc assurée par la seule force des bras. Des hublots assurent une observation des poissons et des algues. Bien sûr, tout cela est rendu possible grâce à la faible profondeur. L’équipage peut respirer par des tubes possédant une boule capable de les obstruer lorsque le submersible plonge.
Le dimanche 12 août 1832 à Noirmoutier, toute la population de l’île et des alentours est rassemblée sur la plage de la Claire. A 15 h, Villeroi ferme la trappe hermétique et s’enfonce dans l’Océan. Le bateau descend en immersion complète jusqu’à 15 pieds environ pendant quelques minutes. Le bateau ressort de l’eau. C’est une victoire pour Villeroi. Cette démonstration réussie va accélérer les recherches des savants.
Le bateau poisson est vite dépassé puisque l’essentiel de sa vie est en surface. Les plongées possibles sont trop courtes et il n’est pas fiable. Villeroi n’est pas reconnu par ses pères. Seuls les Noirmoutrins vont le soutenir mais il n’évolue pas et s’exile en Amérique où il peut poursuivre ses travaux avec l’argent nécessaire.
Une rue du Vieil porte son nom.
Philibert (Filibert ou Philbert) de Tournus 617/684 (statue ci-contre), moine et abbé français qui a fondé les monastères de Noirmoutier et de Jumièges (près de Rouen). Dès que Philibert est en état d'être produit dans le monde, son père, qui est en grande recommandation auprès du roi Dagobert Ier, lui ménage une place à la cour, mais insatisfait par la vie futile qu'il y mène, il forme, à l'âge de 20 ans, le dessein de consacrer sa vie à Dieu en devenant moine. L'ayant fait approuver par le roi, dont le consentement est nécessaire, il vend tous ses biens et en distribue le prix aux pauvres et aux monastères. D'excellents maîtres l'instruisent.
En conflit avec Ébroïn (maire du palais de Neustrie de 658 à 673) il doit quitter l'abbaye de Jumièges qu'il a fondé près de Rouen. Il est accueilli par l'évêque de Poitiers, Ansoald, qu'il aide dans l'évangélisation de son diocèse, puis se retire avec quelques moines de Jumièges, sur l'île de Her, aujourd'hui île de Noirmoutier. En 677, Ansoald donne aux moines sa villa de Deas et d'autres terres qui permettront le développement de l'Abbaye de Noirmoutier.
Il meurt à près de 70 ans. Son corps est déposé dans un sarcophage. Ses reliques accomplissent un grand périple : En 836, les moines quittent l’île pour Déas emmenant la châsse contenant son corps. En 847, ils élèvent en son honneur une prieurale carolingienne à Déas (par la suite Saint-Philbert-de-Grand-Lieu), chassé par les vikings, ils se réfugient à Cunault-sur-Loire. En 862, ils fuient devant les Normands à Messac en Poitou. En 870, ils sont à Saint-Pourçain-sur-Sioule en Auvergne et en 875, on les retrouve, avec toujours les reliques de leur saint fondateur, à Tournus en Maconnais où ils fondent l’Abbaye Saint Philibert-de-Tournus.
Le monastère de Noirmoutier est réduit en prieuré dépendant de l'abbaye de Tournus aux alentours de l'an 1000.
En 1172, une communauté de moines cisterciens s'installe à l'île du Pilier, puis obtient du seigneur Pierre IV de Beauvoir une charte pour s'établir à Noirmoutier en 1205. Les moines construisent au Nord de l'île, l'Abbaye de la Blanche (nommée ainsi en raison de la couleur de leurs vêtements).
Elle dépend du diocèse de Luçon et subsiste jusqu'à la Révolution.
Des anciens bâtiments, seule la crypte mérovingienne, sous l'église paroissiale Saint-Philbert de Noirmoutier-en-l'Île existe encore.
Pierre Louis Lebreton 1752/1801, sieur des Grapillières, négociant, maire de Noirmoutier de 1792 à 1798.
Edouard Richer 1792/1834, né à Noirmoutier, est le fils de François Richer, canonnier volontaire à Noirmoutier qui, lors de l’invasion de la ville par les Vendéens, se fait tuer sur sa pièce plutôt que de l’abandonner. Historien de la Bretagne, il a écrit dans le Lycée Armoricain, ses œuvres littéraires et religieuses sont publiées après sa mort. Il meurt de la tuberculose.
Edouard Richer 1818/1884 (photo ci-contre à gauche), maire de Noirmoutier, lègue par testament à la municipalité sa bibliothèque personnelle dans le but d'inciter à la création d'un musée.
Pierre 1859/1906 et Marie Curie 1867/1934, séjournent sur l’île, au hameau du Vieil.
Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée 1752/1794, général vendéen (photo ci-contre à droite, voir page sur l’Ile de Noirmoutier).
Patrimoine
Le château de Noirmoutier est un des rares châteaux forts à être resté identique depuis sa construction. Les premières traces du château apparaissent en 830 avec la construction d'un castrum par l'abbé Hilbold, du monastère de Saint Philbert. Il sert à défendre les moines et la population de l'île contre les vikings.
Détruit, le château est reconstruit en pierre au XIIème siècle par le pouvoir féodal qui essaie de stabiliser la région notamment en empêchant les pillages normands. L'île se retrouve alors sous la coupe des seigneurs de La Garnache. Le donjon massif et carré est construit en moellons, au centre de l’enceinte, par Pierre V de La Garnache, il comporte trois étages dont le dernier contient l'habitat seigneurial. Il est pourvu de nombreuses meurtrières et des tourelles défensives aux angles. Des sarcophages mérovingiens y ont été retrouvés (photo ci-contre).
Au XIVème siècle, le château est détenu par la famille de la Trémoille, alors vicomte de Thouars.
Des travaux de défenses et de renforcement des bâtiments sont effectués pendant la Guerre de Cent Ans (1337-1453).
Le château résiste à de nombreuses attaques : les Anglais en 1342 et en 1360 puis en 1386 sous les ordres du comte d'Arundel, les Espagnols en 1524 puis en 1588. Mais en 1674, il est pris par les troupes hollandaises de l'amiral Tromp.
L'enceinte rectangulaire est construite au XVIème siècle sur l'emplacement d'anciennes courtines. Elle est constituée de deux tours, d'une seule porte et de deux échauguettes aux quatre angles.
En 1690, une maison est construite dans l'enceinte du château par le seigneur de La Paunière, gouverneur de l'île et du château qui en fait sa demeure.
Le donjon est transformé en ouvrage d'artillerie au début du XVIIIème siècle et les tours du château sont reconstruites.
Le château est vendu en 1720 à Louis IV Henri de Bourbon-Condé (portrait ci-contre) qui le revend en 1767 à Louis XV.
Durant la Révolution, le château sert de prison militaire : le Général d'Elbée y est incarcéré avant d'être fusillé sur la place d'arme par les troupes républicaines, assis dans un fauteuil (conservé depuis dans une salle du château).
En 1871, durant la Commune, des insurgés y sont emprisonnés.
En 1901, le château est acquis par la commune de Noirmoutier-en-l'Ile.
Au XXème siècle, Il fait office de prison lors des Première et Seconde Guerres Mondiales : des étrangers de 26 nations y sont internés, pour la plupart des étudiants, avec des prisonniers de droit commun.
Après avoir été centre de ravitaillement allemand pendant l'Occupation, il sert de prison à ses anciens locataires.
Le donjon abrite depuis 1935 un musée consacré à l'histoire de l'île.
Depuis 1993, la cour du château accueille, le Festival de Noirmoutier-en-l'Ile organisé par le Théâtre régional des Pays de la Loire, chaque année au mois d'août.
Il est classé au titre des Monuments Historiques en 1994.
L’église paroissiale Saint Philbert, près du Château, est construite à la fin du XIème siècle sur les fondations de l'ancienne abbatiale bénédictine, de style roman dans le chœur, et gothique dans la nef.
De la fin du XIVème au XVIIème siècle sont élevées les nefs droite et gauche.
Elle est consacrée en 1849.
Le clocher néo-roman est construit en 1875 pour remplacer l'ancien clocher détruit par un incendie en 1848.
Dans l'église, sont exposés : deux retables du XVIIème siècle, un tableau de la Pêche Miraculeuse offert par Napoléon III, la maquette d'une frégate du Lieutenant Jacobsen, réalisée par un artisan horloger du village en 1802 pour Auguste Jacobsen.
La crypte, située sous le chœur, est le seul vestige du monastère fondé par le moine Saint Philbert vers 674, détruit par les Sarrasins en 732, reconstruit en 801 par le fils de Charlemagne (Louis, roi d’Aquitaine), à nouveau détruite en 846 par les Normands. Elle accueille le corps de Saint Philbert entre 690 et 836.
Au centre, un impressionnant tombeau vide, construit après le déplacement du corps de Saint Philbert à Tournus lors des invasions normandes au IXème siècle. Une châsse sur l'autel contient quelques reliques du saint.
Elle est restaurée en 1863 et classée à l'inventaire des Monuments Historiques en 1898.
Une légende dit : Dans l'église de Saint Philbert, les épouses qui traversent en rampant l'ogive percée en croix sous le tombeau deviennent mère dans l'année.
L’Abbaye Notre-Dame La Blanche (ou Abbaye de l'Isle-Dieu, anciennement nommée Abbaye de l'Île du Pilier) est une ancienne Abbaye cistercienne, fondée au XIIème siècle par les moines de l'abbaye de Buzay.
L'île de Noirmoutier connaît une présence monastique depuis le VIIème siècle, avec l'arrivée des Bénédictins et la fondation de l'Abbaye de Noirmoutier. Au XIIème siècle, lors du renouveau monastique qui accompagne la création de l'ordre cistercien, un autre monastère est fondé à proximité de Noirmoutier par ce dernier ordre : ils s'agit de cisterciens de l'Abbaye de Buzay, qui fondent un ermitage sur l'Île du Pilier. L'isolement total et l'exiguïté de cette île convient à leur désir de radicalité. Mais il apparaît au bout de 33 ans que ce lieu est trop exigeant, et les moines choisissent en 1205 de se rapatrier sur l'île de Noirmoutier, plus grande et plus accueillante, grâce à un don du seigneur Pierre V de La Garnache.
L'île compte alors 2 Abbayes, La Noire (bénédictins de Saint Philibert au centre de l'île) et La Banche (cisterciens, au Nord de l’île), ces deux couleurs se référant à celles des coules monastiques. L'abbaye cistercienne est la plus active, les moines bénédictins ont fuit les Vikings tout au long du IXème siècle et ne sont revenus au XIème siècle que pour fonder un petit prieuré dépendant de l'Abbaye Saint-Philibert de Tournus.
Les moines mettent en eau de nombreux marais salants à Noirmoutier et dans l'Île de Bouin.
La situation relativement isolée de l'abbaye sur l'île la met à l'abri des destructions de la Guerre de Cent Ans.
Comme la majorité des abbayes de l'époque, La Blanche tombe en commende au XVIème siècle, à la faveur du Concordat de Bologne permettant au roi de France de nommer parmi des nobles les abbés commendataires des abbayes, qui ne relèvent plus du domaine religieux mais se contentent de percevoir les revenus du monastère. L'abbaye passe ainsi aux mains des Rohan, des Gondi et des La Trémoille. Pour tenter de lutter contre ces excès et revenir à une vie monastique plus stricte et plus dépouillée, la réforme trappiste est introduite en 1611 à La Blanche.
À la Révolution, l'abbaye est fermée, vendue comme bien national à M. Jacobsen, fermier général, et à M. Hocquart, parlementaire de Paris.
L'abbaye reste dans la famille Jacobsen jusqu'en 1869, servant notamment d'hôpital militaire durant la Guerre de Vendée et de manufacture de soude au début du XIXème siècle, puis est revendue.
Les ruines des bâtiments de l'abbaye bénéficient de deux inscriptions au titre des Monuments Historiques en 1926 et 1996.
La chapelle de la Pitié, ou Notre-Dame de la Pitié, est construite en 1950 par l’abbé Raimond, à l'entrée de la chaussée, au lieu dit la Vache à la hauteur de la stèle élevée à la mémoire de Jean Corneille Jacobsen. Cette petite chapelle toute blanche marque l’endroit où, le 3 janvier 1794, les troupes républicaines fusillent près de 2.000 prisonniers vendéens, après leur reprise de l’île et une promesse de vie sauve.
Un premier monument, la Croix du Massacre (photo ci-contre), est élevé à cet endroit le 7 septembre 1902 par l’abbé Jaud.
La chapelle est bénie en août 1950 par Mgr Henri de Provenchères, archevêque d’Aix-en-Provence, lors d’une cérémonie au cours de laquelle est rappelée l’histoire des martyrs de Noirmoutier.
L'hôtel Jacobsen reste l'immeuble le plus important de Noirmoutier. Construit entre 1761 et 1766 par Cornil Guislain Jacobsen, premier de la lignée noirmoutrine.
L'hôtel particulier Lebreton des Grapillières. En 1767, le négociant François Boucheron, qui avait entrepris le dessèchement des marais sur l’autre rive du port canal, obtient du prince de Condé l'autorisation d'élever la face de la maison par lui édifiée arguant que la surélévation du bâtiment devrait contribuer à la décoration de la place d'Armes nouvellement créée.
En 1790, l'hôtel devient la propriété du maire de Noirmoutier, le sieur Lebreton des Grapillières, qui lui donne son nom.
La bâtisse passe ensuite entre les mains de plusieurs familles bourgeoises, devient le siège de l'administration des Douanes au XIXème siècle, puis sert d’entrepôt de sel avant d’être abandonnée au début du XXème siècle.
Restaurée après la Seconde Guerre Mondiale et transformée en hôtel de tourisme sous le nom d’Hôtel du Général d’Elbée (photo ci-contre - le Généralissime des armées vendéennes n’y a jamais résidé mais il a été jugé dans ses locaux avant d’être exécuté, face au bâtiment, en 1794).
La bâtisse est classée aux Monuments Historiques.
L’ancienne salorge seigneuriale en pierre est aujourd’hui transformée en centre culturel.
La chaussée Jacobsen est construite en 1812 par Jean Corneille Jacobsen de la Crosnière. Cette digue a permis l'aménagement des marais salants, la création d'un chemin de halage et d'un canal pour accéder au port le long duquel se trouve le cimetière des bateaux. Sur le côté Nord de la jetée, le polder du Müllembourg et, au bout de la jetée, on accède au fort Larron.
Le Bois de la Chaise, d'une superficie 93 ha, situé au Nord-Est de la commune, est composé de mimosas, de chênes verts et de pins maritimes. Il se prolonge par le Pélavé presque jusqu'à la ville. Le sol y est serti de blocs de grès dont les entassements forment des grottes. Les plus remarquables de ces ensembles de rochers sont la Chambre des Dames, la Grotte de Saint-Philibert, le Rocher Saint-Pierre, la Colonne, l'Escalier ...
Le point culminant du bois est la Pointe des Dames où se trouve le phare du bois de la Chaise qui éclaire la baie de Bourgneuf.
La Tour Plantier, située derrière la petite plage de l’Anse Rouge, elle est construite successivement par un ingénieur en 1861 (tour Plantier), un architecte en 1883 (tourelle Charrier), et Vincent Darasse en 1913 (la véranda).
La tour voit le jour 30 ans avant Les Souzeaux, première villa (photo ci-contre), dite de villégiature balnéaire, construite face à la mer en 1893. Elle est, avec le passage du Gois, la vedette emblématique de Noirmoutier. Monument privé, elle fait partie intégrante du patrimoine de l’île.
Cette tour de babel balnéaire n’est pas un phare ni un ouvrage de défense. Du haut de son observatoire, elle offre un panorama unique sur le bois de la Chaise et la baie de Bourgneuf.
La tour Plantier fait partie des 26 constructions édifiées en bord de mer sur environ les 340 villas que compte le bois de la Chaise, à titre de résidence estivale.
Elle est mise en valeur au cinéma par Agnès Varda dans Les Créatures en 1966.
L’Anse rouge et le front de mer des Souzeaux. Tout comme les 17 chalets du front de mer des Souzeaux qu’aucune construction nouvelle n’est venue troubler depuis 1904, l’Anse rouge, flanquée de sa tour Plantier, est un lieu de mémoire remarquablement préservé que l’incendie de 1994 aurait pu définitivement ravager.
Le dolmen de la Table est un dolmen submergé, situé en mer, sur le plateau de la Vendette, parmi les vasières de la baie de Bourgneuf. Il est submergé la plupart du temps, ne se découvrant que lors des grandes marées.
La table repose aujourd'hui sur un rocher calcaire. Elle est en grès et fait 4,80m de longueur sur 2,80m de large.
Ce site daterait du Néolithique, à une époque où le niveau des eaux était plus bas qu'aujourd'hui.
Il est décrit par Arsène Charier-Fillon en 1892, puis classé aux Monuments Historiques en 1895.
La balise et une inscription, indiquant en lettres de bronze son élévation au-dessus des basses mers à la date de 1896, ont été posées à la suite de son classement.
L'authenticité du dolmen est parfois mise en doute : il pourrait s'agir d'une simple pierre plate.
Le dolmen de la pointe de l'Herbaudière est détruit au XIXème siècle. Il daterait du Néolithique. Il ne reste aujourd’hui qu'une grosse pierre plate et des supports sur la plage au Sud-Ouest du port. Elle est classée aux Monuments Historiques en 1895.
Le phare et le menhir de la Pointe des Dames, situés dans le bois de la Chaise, au Nord-Est de l'île.
Le phare est un des plus vieux phares vendéens. En 1867, une tourelle carrée, de 18,70m, est construite ainsi qu’un corps de logis recevant un feu fixe à secteurs blanc et rouge. En 1910, la tour est entièrement peinte en blanc. Ce phare, très typique des maison-phares, est automatisé et télécontrôlé depuis 2002. Il comprend des dépendances, un puits et un menhir.
Le menhir est redressé en 1930, il est en grès lutétien comme de nombreuses dalles du rivage du Bois de la Chaise.
Le phare et ses annexes font l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques en 2011.
L’estacade (voir page sur l'Ile de Noirmoutier). Le bateau qui assure la liaison avec Pornic s'amarre à son extrémité.
La plage des Dames et ses cabines, par arrêté du 22 avril 1845, il est permis de s'y baigner nu, ce qui est interdit sur les autres plages.
L'Aquarium Sealand au vieux port, dans 500 000 litres d’eau de mer et sur 200 m de parcours (un otarium, une salle d’eau des mers froides avec requins et murènes, une salle d’eau des mers chaudes et son récif corallien) présente 1000 animaux aquatiques en 200 espèces.
Le château du Pélavé, castel victorien du XIXème siècle, est aujourd’hui reconverti en hôtel de charme. Il est situé au milieu du Bois de la Chaise entre ville et plage.
A l’origine, la Villa Ker Joyeux est édifiée sur le domaine du Pélavé à la fin du XVIIIème siècle, à l'emplacement d'une construction romantique, à l'époque où les bains de mer attirent les riches familles parisiennes. De facture anglo normande, elle ressemble alors à ces autres grandes villas qui émaillent encore Le Bois de la Chaize : le Tambourin, Ker Hoët, Ker Cillet etc… En 1900, elle est démolie puis reconstruite dans le style victorien qui est le sien aujourd'hui. Mlle Labbé, propriétaire, l'habite épisodiquement jusqu'au milieu du XXème siècle, puis elle est acquise par la paroisse Saint Pierre de Chaillot (Paris 16ème) qui la transforme en colonie de vacances. Appelé château par les noirmoutrins, il change de destination en 1993, rénové en 1994, il devient un hôtel-restaurant.
Le Fort Saint Pierre, jadis casemate, est au XXème siècle une dépendance de l’hôtel Beau Rivage, il est aujourd’hui transformé en école de voile.
L’église du Sacré-Cœur de l’Herbaudière est construite en 1876, élevée sous le vocable du Sacré-Coeur, elle est la première église de ce nom dans le diocèse de Luçon. Son chevet est accolé au cimetière où se trouvent notamment les sépultures des soldats du Commonwealth morts pour la France.
La chapelle du Vieil est construite, entre le bourg de Noirmoutier et l'Herbaudière, à la demande de l’abbé Louis Alexandre Sobeaux, curé de l'église Saint Jean de Montmartre, résident l'été à la Clère non loin du Vieil. De 1907 à 1909, il fait construire une salle pour réunir les habitants, puis l'agrandit à ses frais de 1923 à 1929 en la transformant en chapelle. Un clocher latéral est ajouté en 1960, le chevet plat est éclairé par une rosace. Quelques rares vitraux, l'ex-voto d'un dundee, des tentures en font un lieu chaleureux.
La chapelle vaut surtout par les trois magistrales toiles qui s'y trouvent : une évocation de la grotte de Lourdes peinte par Ludovic Gignoux en 1921, une fuite en Égypte par Etienne Azambre en 1913, et une vision de la Pêche miraculeuse (photo ci-contre) par Henri Émilien Rousseau, peintre orientaliste et grand Prix de Rome, passant ses vacances sur l'île en 1916. On peut reconnaitre sur cette toile un bateau de pèche typique de l’île et les marins du cru comme le Père Crépier, vieux matelot du Vieil connu pour raconter de vieilles histoires de marins.
Elle est classée au titre des Monuments Historiques.
Evolution de la population
Hameaux, lieux dits et écarts
L'îlot du Pilier, séparé de l’île de Noirmoutier par le chenal de La Grise, a une position stratégique au large du port de l’Herbaudière et une longue histoire en tant que lieu de retraite monastique, base de piraterie et site de fortification militaire.
Sa surface est d’environ 4 ha. C’est un plateau de même nature granitique et gneissique que la pointe de l’Herbaudière à laquelle il était jadis rattaché. Depuis 1994, c’est une réserve naturelle appartenant au conservatoire du littoral.
En 1172, les moines cisterciens de l'abbaye de Buzay y établissent une Abbaye. En 1205, ils se rapatrient sur l'île de Noirmoutier, plus grande et plus accueillante, pour y construire l'abbaye dite de la Blanche grâce à un don du seigneur Pierre V de La Garnache.
L'île abrite un phare (photo ci-contre) faisant partie du balisage Sud de l'estuaire de la Loire, géré depuis 1905 par la subdivision des Phares et Balises de Saint-Nazaire. La première tour est construite en 1827 et allumée en 1829. La seconde tour est mise en service en septembre 1876.
L’île a surtout un intérêt ornithologique, notamment zone de nidification de l'Eider à duvet (photo ci-contre).
Elle n'est accessible que par beau temps et par bateau avec un accès limité durant la saison de nidification des oiseaux.
Deux bourgs sont intégrés à la commune : L'Herbaudière, sur la côte Nord-Ouest de l'île, dont l'activité portuaire en fait le deuxième port de pêche du département et Le Vieil, sur la côte Nord de l'île, hameau typique constitué de maisons vendéennes traditionnelles, des ruelles étroites bordées de murettes en pierres sèches, et qui en été devient un lieu de villégiature prisé par les vacanciers.
Une villa gallo-romaine y a été localisée, des fouilles archéologiques successives, dès le XIXème siècle, ont mis à jour des sarcophages mérovingiens, des tessons de poteries gauloises et des pièces de monnaie romaine.
Les veillots sont encore appelés de nos jours des marins-paisans, autrefois leurs principales ressources étaient la pêche côtière et la culture de petites surfaces de pommes de terre. Aujourd'hui, il faut y ajouter la location meublée.
Nos ancêtres de Noirmoutier-en-l'Ile …
Naissances/Baptêmes :
ARDOUIN Gilette (sosa 2987G12) avant 1632.
BONNAMY Marie (sosa 3071G12) avant 1649.
BRECHET Catherine Céleste (sosa 191G8) vers 1769.
BRECHET François (sosa 382G9) le 24 novembre 1738.
BRECHET Philbert (sosa 764G10) le 21 octobre 1716.
BRECHET Charlotte (sosa 6089G13) avant 1631.
BRECHET Jean (sosa 12178G14) avant 1608.
BURGAUD Catherine (sosa 1531G11) vers 1691.
BURGAUD Honoré (sosa 3062G12) vers 1673.
BUARD Marie (sosa 1535G11) le 26 octobre 1669.
BUARD Jacques (sosa 3070G12) avant 1648.
CHARRIER Marie (sosa 6095G13) vers 1637.
CHENEAU Louise Rose (sosa 23G5) le 11 décembre 1860.
CHENEAU Charles Jacques (sosa 46G6) le 15 octobre 1827.
CHENEAU Pierre Julien (sosa 92G7) le 11 mai 1799.
CHENEAU Julien (sosa 184G8) vers 1768.
CORBEJEAU Catherine (sosa 765G10) le 21 décembre 1716.
CORBEJEAU Nicolas (sosa 1530G11) le 4 mars 1693.
CORBEJEAU Sébastien (sosa 3060G12) vers 1661.
CORBEJEAU Jean (sosa 6120G13) vers 1639.
COUILLON Catherine (sosa 3061G12) vers 1670.
COUILLON Nicolas (sosa 8122G13) vers 1644.
COUTHOUIS Françoise (sosa 373G9) le 3 janvier 14713.
COUTHOUIS Pierre (sosa 746G10) le 25 mars 1673.
COUTHOUIS Antoine (sosa 1492G11) vers 1644.
COUTHOUIS Jacques (sosa 2984G12) avant 1623.
FOURAGE Marie Anne (sosa 383G9) le 7 septembre 1739.
FOURAGE Bazile (sosa 766G10) le 6 octobre 1702.
FOURAGE Jacques (sosa 1532G11) vers 1665.
FRADET Aimable Joséphine (sosa 47G6) le 25 août 1833.
FRADET Pierre François (sosa 94G7) le 12 mars 1801.
GABORIT Pierre (sosa 1498G11) vers 1665.
GABORIT Mathurin (sosa 2996G12) à une date inconnue.
GARNIER Marie (sosa 1493G11) avant 1652.
GENDRON Louise (sosa 761G10) le 4 octobre 1715.
GENDRON Jeanne (sosa 3069G12) avant 1649.
GENDRON Pierre (sosa 3044G12) le 30 août 1657.
GENDRON Jean (sosa 6088G13) avant 1631.
GIRARD Pierre (sosa 1494G11) le 28 décembre 1656.
GOURAUD Rose Abricot (sosa 93G7) le 31 juillet 1794.
GOURAUD André Guillaume (sosa 186G8) le 26 août 1756.
GOURAUD Guillaume (sosa 372G9) le 10 juillet 1713.
GOURAUD Nicolas (sosa 1488G11) avant 1652.
GUERIN Marie Françoise (sosa 767G10) le 11 février 1709.
GUERIN Louis (sosa 1534G11) le 7 octobre 1671.
GUERIN Jeanne (sosa 2989G12) vers 1634.
GUERIN Louis (sosa 3068G12) vers 1648.
IZACARD Jeanne Angélique (sosa 741G10) le 1 février 1705.
IZACARD Jean (sosa 1482G11) le 1 août 1663.
IZACARD Jacquette (sosa 2991G12) vers 1637.
MANDIN Marie (sosa 2997G12) à une date inconnue.
MARTIN Christine (sosa 2999G12) avant 1636.
MESNARD Jeanne (sosa 1533G11) vers 1665.
PAJOT Marie (sosa 185G8) le 15 mars 1772.
PALVADEAU Marie (sosa 12179G14) avant 1608.
PEAU Reine (sosa 95G7) le 8 décembre 1800.
PEAU Jean Pierre (sosa 190G8) le 17 novembre 1772.
PEAU Pierre (sosa 760G10) le 7 juillet 1715.
PENISSON Anne (sosa 1523G11) vers 1692.
PENISSON Pierre (sosa 3046G12) vers 1658.
PENISSON Pierre (sosa 6092G13) avant 1638.
PLUMET Marguerite (sosa 1495G11) vers 1658.
PLUMET Nicolas (sosa 2990G12) vers 1637.
RENAUD Mathurine (sosa 3043G12) le 7 janvier 1653.
ROUSSEAU Rose (sosa 187G8) le 1 juillet 1762.
ROUSSEAU Jean Baptiste (sosa 374G9) le 24 juin 1724.
VIETTE Michelle (sosa 3047G12) vers 1658.
VIETTE Pierre (sosa 6094G13) vers 1637.
Unions :
BRECHET François (sosa 382G9) et FOURAGE Marie Anne (sosa 383G9) le 18 octobre 1763.
BRECHET Philbert (sosa 764G10) premier mariage avec CORBEJEAU Catherine (sosa 765G10) le 22 octobre 1737, second mariage avec FOURAGE Marie Françoise (hs) le 17 septembre 1771.
BRECHET Philbert (sosa 1528G11) et VAIREAU Louise (sosa 1529G11) le 9 août 1704.
BUARD Jacques (sosa 3070G12) premier mariage avec BONNAMY Marie (sosa 3071G12) avant 1665, second mariage avec LE BLAIS Marie (hs) le 16 novembre 1676.
CHENEAU Charles Jacques (sosa 46G6) et FRADET Aimable Joséphine (sosa 47G6) le 27 juin 1853.
CHENEAU Pierre Julien (sosa 92G7) et GOURAUD Rose Abricot (sosa 93G7), le 4 novembre 1823.
CHENEAU Julien (sosa 184G8) et PAJOT Marie (sosa 185G8) le 8 octobre 1797.
CHENEAU Julien (sosa 368G9) et GUAY Jeanne (sosa 369G9) le 8 février 1763.
CORBEJEAU Nicolas (sosa 1530G11) et BURGAUD Catherine (sosa 1531G11) le 21 août 1714.
CORBEJEAU Sébastien (sosa 3060G12) et COUILLON Catherine (sosa 3061G12) le 31 janvier 1690.
COUTHOUIS Pierre (sosa 746G10) et GIRARD Jeanne (sosa 747G10) le 13 septembre 1701.
COUTHOUIS Antoine (sosa 1492G11) et GARNIER Marie (sosa 1493G11) le 20 janvier 1672.
FOURAGE Bazile (sosa 766G10) et GUERIN Marie Françoise (sosa 767G10) le 31 août 1728.
FOURAGE Jacques (sosa 1532G11) et MESNARD Jeanne (sosa 1533G11) le 10 septembre 1687.
FRADET Pierre François (sosa 94G7) et PEAU Reine (sosa 95G7) le 1 août 1826.
FRADET Pierre (sosa 188G8) et FRADET Louise Françoise (sosa 189G8) le 22 octobre 1799.
FRADET François Anastase (sosa 376G9) et GIRAUDEAU Marie Jeanne (sosa 377G9) le 8 novembre 1774.
GABORIT Pierre (sosa 1498G11) premier mariage avec PERRIN Elisabeth (sosa 1499G11) le 23 octobre 1685, second mariage avec ROUSSEAU Marie (hs) le 18 juillet 1702.
GABORIT Pierre (sosa 1490G11) et SORIN Louise (sosa 1491G11) le 5 août 1675.
GENDRON Pierre (sosa 1522G11) et PENISSON Anne (sosa 1523G11) le 13 août 1714.
GENDRON Pierre (sosa 3044G12) et DURAND Marie (sosa 3045G12) vers 1685.
GENDRON Jean (sosa 6088G13) et BRECHET Charlotte (sosa 6089G13) le 12 juillet 1651.
GIRARD Pierre (sosa 1494G11) et PLUMET Marguerite (sosa 1495G11) le 27 juin 1679.
GIRARD Pierre (sosa 2988G12) et GUERIN Jeanne (sosa 2989G12) le 3 janvier 1655.
GOURAUD André Guillaume (sosa 186G8) et ROUSSEAU Rose (sosa 187G8) le 9 juillet 1782.
GOURAUD Guillaume (sosa 372G9) et COUTHOUIS Françoise (sosa 373G9) le 4 septembre 1736.
GOURAUD Guillaume (sosa 744G10) premier mariage avec CLERABIE Marguerite (hs), second mariage entre 1701 et 1711 avec CHEVALIER Marguerite (hs), contrat de mariage le 14 juillet 1711 et troisième mariage avec GABORIT Marie (sosa 745G10) le 22 septembre 1711.
GOURAUD Nicolas (sosa 1488G11) et MAGNE Catherine (sosa 1489G11) le 10 novembre 1676.
GUERIN Louis (sosa 1534G11) et BUARD Marie (sosa 1535G11) le 22 juin 1694.
IZACARD Jean (sosa 1482G11) et CAILLAUD Anne (sosa 1483G11) le 24 octobre 1686.
IZACARD René (sosa 2964G12) et THOMAS Marie (sosa 2965G12) le 28 octobre 1656.
PAJOT René (sosa 370G9) 1er mariage avec LEJEAN Michelle Magdeleine (sosa 371G9) à une date inconnue, 2ème mariage avec BERVERT Catherine (hs) le 8 mai 1781, 3ème mariage avec GROISARD Marie (hs) le 12 novembre 1797.
PAJOT Pierre (sosa 740G10) et IZACARD Jeanne Angélique (sosa 741G10) le 3 février 1739.
PEAU Jean Pierre (sosa 190G8) 1er mariage avec BRECHET Catherine Céleste (sosa 191G8), 2ème mariage avec PENISSON Marie (hs) le 14 avril 1807.
PEAU Pierre Joseph (sosa 380G9) et MARTINEAU Marie Anne (sosa 381G9) le 2 octobre 1770.
PEAU Pierre (sosa 760G10) 1er mariage avec GENDRON Louise (sosa 761G10) le 9 septembre 1739, 2ème mariage avec CHARRUAU Marie (hs) le 25 juin 1748.
PEAU René (sosa 1520G11) 1er mariage avec HUET Marie (hs) le 18 novembre 1693, 2ème mariage avec PENISSON Pierre (sosa 3046G12) 1er mariage avec VIETTE Michelle (sosa 3047G12) le 14 novembre 1679, 2ème mariage avec RENAUD Suzanne (hs) le 20 janvier 1698.
RENAUD Nicolas (sosa 6086G13) et NEAU Marie (sosa 6087G13) le 26 avril 1648.
ROUSSEAU Julien (sosa 748G10) et GABORIT Catherine (sosa 749G10) le 22 juin 1722.
ROUSSEAU Renée (sosa 1521G11) le 3 juin 1710.
Décès/inhumations :
BONNAMY Marie (sosa 3071G12), épouse de BUARD Jacques (sosa 3070G12), le 30 septembre 1676.
BRECHET Catherine Céleste (sosa 191G8), épouse de PEAU Jean Pierre (sosa 190G8), le 30 octobre 1806.
BRECHET François (sosa 382G9), époux de FOURAGE Marie Anne (sosa 383G9), le 16 novembre 1794. Il était laboureur, saulnier.
BRECHET Philbert (sosa 764G10), veuf de CORBEJEAU Catherine (sosa 765G10) époux de FOURAGE Marie Françoise (hs), le 26 mai 1778.
BRECHET Jean (sosa 12178G14), époux de PALVADEAU Marie (sosa 12179G14), avant septembre 1670.
BURGAUD Catherine (sosa 1531G11), veuve de CORBEJEAU Nicolas (sosa 1530G11), le 6 juin 1781.
BUARD Marie (sosa 1535G11), veuve de GUERIN Louis (sosa 1534G11), le 26 février 1737.
BUARD Jacques (sosa 3070G12), veuf de BONNAMY Marie (sosa 3071G12) époux de Marie LE BLAIS (hs), le 28 décembre 1679.
CHENEAU Pierre Julien (sosa 92G7), époux de GOURAUD Rose Abricot (sosa 93G7), le 13 juin 1853. Il était laboureur.
CHENEAU Julien (sosa 184G8), époux de PAJOT Marie (sosa 185G8), le 13 juin 1822. Il était laboureur.
CORBEJEAU Catherine (sosa 765G10), épouse de BRECHET Philbert (sosa 764G10), le 7 décembre 1770.
CORBEJEAU Nicolas (sosa 1530G11), époux de BURGAUD Catherine (sosa 1531G11), le 9 mai 1737.
CORBEJEAU Sébastien (sosa 3060G12), époux de COUILLON Catherine (sosa 3061G12), le 8 octobre 1711.
COUILLON Nicolas (sosa 8122G13), époux de PRUDHOMME Barbe (sosa 8123G13), le 13 novembre 1706.
COUTHOUIS Françoise (sosa 373G9), épouse de GOURAUD Guillaume (sosa 372G9), le 17 juin 1782, elle est inhumée le lendemain.
COUTHOUIS Pierre (sosa 746G10), époux de GIRARD Jeanne (sosa 747G10), en 1736.
COUTHOUIS Antoine (sosa 1492G11), époux de GARNIER Marie (sosa 1493G11), le 6 janvier 1711.
DAMOUR Marie (sosa 2985G12), épouse de COUTHOUIS Jacques (sosa 2984G12), le 25 juin 1671.
FOURAGE Marie Anne (sosa 383G9), veuve de BRECHET François (sosa 382G9), le 14 novembre 1818.
FOURAGE Bazile (sosa 766G10), époux de GUERIN Marie Françoise (sosa 767G10), le 19 mars 1765.
FOURAGE Jacques (sosa 1532G11), époux de MESNARD Jeanne (sosa 1533G11), le 28 septembre 1724.
FRADET Pierre François (sosa 94G7), époux de PEAU Reine (sosa 95G7), le 28 mars 1869.
FRADET Pierre (sosa 188G8), veuf de FRADET Louise Françoise (sosa 189G8), le 16 novembre 1848. Il était laboureur.
GABORIT Marie (sosa 745G10), veuve de GOURAUD Guillaume (sosa 744G10), le 21 novembre 1754.
GABORIT Pierre (sosa 1498G11), veuf de PERRIN Elisabeth (sosa 1499G11) et époux de ROUSSEAU Marie (hs), le 4 septembre 1705.
GABORIT Mathurin (sosa 2996G12), époux de MANDIN Marie (sosa 2997G12), le 23 octobre 1685.
GARNIER Jacques (sosa 2986G12), époux d’ARDOUIN Gilette (sosa 2987G12), vers 1671.
GENDRON Louise (sosa 761G10), épouse de PEAU Pierre, le 4 avril 1748.
GENDRON Pierre (sosa 1522G11), époux de PENISSON Anne (sosa 1523G11), le 29 mars 1725.
GENDRON Pierre (sosa 3044G12), veuf de DURAND Marie (sosa 3045G12), le 23 février 1706.
GIRARD Pierre (sosa 1494G11), époux de PLUMET Marguerite (sosa 1495G11), le 10 août 1715.
GOURAUD Rose Abricot (sosa 93G7), veuve de BARANGER Etienne (hs) et de CHENEAU Pierre Julien (sosa 92G7), le 22 novembre 1864.
GOURAUD André Guillaume (sosa 186G8), époux de ROUSSEAU Rose (sosa 187G8), le 2 octobre 1814. Il était laboureur, cultivateur.
GOURAUD Guillaume (sosa 372G9) veuf depuis 2 mois de COUTHOUIS Françoise (sosa 373G9), le 25 août 1782.
GOURAUD Guillaume (sosa 744G10), veuf de CLERABIE Marguerite (hs) et de CHEVALIER Marguerite (hs), époux de GABORIT Marie (sosa 745G10), le 26 avril 1733.
GOURAUD Nicolas (sosa 1488G11), veuf depuis 15 jours de MAGNE Catherine (sosa 1489G11), le 24 septembre 1712.
GUERIN Marie Françoise (sosa 767G10), veuve de FOURAGE Bazile (sosa 766G10), le 20 octobre 1781.
GUILLET Marie (sosa 5931G13), épouse de THOMAS Pierre (sosa 5930G13), le 8 avril 1657.
IZACARD Jeanne Angélique (sosa 741G10), épouse de PAJOT Pierre (sosa 740G10), le 4 avril 1775.
IZACARD Jean (sosa 1482G11), époux de CAILLAUD Anne (sosa 1483G11), le 5 mars 1734.
IZACARD Jean (sosa 5928G12), époux de BOUCHERON Catherine (sosa 5929G12), le 13 décembre 1655.
MAGNE Catherine (sosa 1489G11), veuve de FOURNEAU Georges (hs) épouse de GOURAUD Nicolas (sosa 1488G11) qui meurt 15 jours après, le 11 septembre 1712.
NAULLEAU Françoise (sosa 3063G12), épouse de BURGAUD Honoré (sosa 3062G12), le 21 août 1714.
PAJOT Marie (sosa 185G8), veuve de CHENEAU Julien (sosa 184G8), le 11 novembre 1834.
PALVADEAU Marie (sosa 12179G14), épouse de BRECHET Jean (sosa 12178G14), avant septembre 1670.
PEAU Pierre (sosa 760G10), veuf de GENDRON Louise (sosa 761G10) et époux de CHARRUAU Marie (hs), le 9 juillet 1778.
PEAU René (sosa 1520G11), veuf de HUET Marie (hs) époux de ROUSSEAU Renée (sosa 1521G11), le 2 décembre 1748.
PERRIN Elisabeth Isabelle (sosa 1499G11), épouse de GABORIT Pierre (sosa 1498G11), le 18 juillet 1702.
PERRIN Nicolas (sosa 2998G12), époux de MARTIN Christine (sosa 2999G12), avant octobre 1685.
PENISSON Pierre (sosa 3046G12), veuf de VIETTE Michelle (sosa 3047G12) et époux de RENAUD Suzanne (hs) le 25 août 1717.
PLUMET Marguerite (sosa 1495G11), veuve de GIRARD Pierre (sosa 1494G11), le 25 janvier 1742.
PLUMET Nicolas (sosa 2990G12), époux IZACARD Jacquette (sosa 2991G12), le 2 novembre 1667.
RENAUD Mathurine (sosa 3043G12), épouse de ROUSSEAU Jean (sosa 3042G12), avant octobre 1708.
ROUSSEAU Rose (sosa 187G8), veuve de GOURAUD André Guillaume (sosa 186G8), le 5 octobre 1833.
ROUSSEAU Jean Baptiste (sosa 374G9), veuf de GIRAUDEAU Marie Françoise (hs) et de VERONNEAU Marie Anne (sosa 375G9), le 12 septembre 1778.
ROUSSEAU Renée (sosa 1521G11), veuve de PEAU René (sosa 1520G11), le 6 juin 1762.
THOMAS Marie (sosa 2965G12), veuve d’IZACARD René (sosa 2964G12), le 17 février 1726.
VIETTE Michelle (sosa 3047G12), épouse de PENISSON Pierre (sosa 3046G12), le 3 septembre 1697.
Domiciles :
FRADET Pierre François (sosa 94G7) et son épouse PEAU Reine (sosa 95G7) en 1826.
FRADET François (sosa 378G9) et BARRAUD Marie (sosa 379G9) en 1799.
FRADET François Anastase (sosa 376G9) et GIRAUDEAU Marie Jeanne (sosa 377G9) en 1799.
PEAU Jean Pierre (sosa 190G8) et sa seconde épouse PENISSON Marie (hs) en 1826 et en 1863.
GOURAUD Rose Abricot (sosa 93G7) en 1823 lors de son second mariage avec CHENEAU Pierre Julien (sosa 92G7).
Sources
Sites et photo : Wikipedia/Noirmoutier-en-l’Ile, Wikipedia/Abbaye Notre-Dame La Blanche, Les Archives de Vendée, Le château de Noirmoutier, Le Pilier, Le château du Pélavé, La tour Plantier.
Date de dernière mise à jour : 14/09/2016