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Dhuys-et-Morin-en-Brie (02)

 

Dhuys et morin en brie 02 adm

 

L’ancienne commune d’Artonges devient en 2016, commune déléguée de Dhuys et Morin-en-Brie. 
La nouvelle commune regroupe également les communes de La Celle-sous-Montmirail, Fontenelle-en-Brie et Marchais-en-Brie qui en est le chef-lieu.
La commune se situe à 77 Kms de Laon, la préfecture, à 19 Kms de Château-Thierry, la sous-préfecture, et à 84 Kms de Paris.
Les communes les plus proches sont : Mécringes, L'Épine-aux-Bois, Vendières, Rieux, Montmirail, Montenils, Rozoy-Bellevalle, Montdauphin, Montolivet, Viffort, Pargny-la-Dhuys, Corrobert et Montlevon.

Dhuys et morin en brie 02 marchais en brie blason Héraldique 

Les armes des communes de Marchais-en-Brie se blasonnent ainsi : D’azur à l’aigle impériale française d’or, tenant dans ses serres un foudre de gueules aux éclairs de sable.

 Toponymie

Dhuys-et Morin-en-Brie  : La commune nouvelle tire son nom de deux cours d'eau traversant la commune, avec l'adjonction de la région naturelle de la commune.
Le gentilé des habitants de la commune nouvelle est en cours d’élection.

Artonges : Hertungiae mentionné en 1137.
Les habitants se nomment les Artongeois.

La Celle-sous-Montmirail : en 1183, ?Cella = local clos, ermitage.

Fontenelle-en-Brie : Les habitants se nomment les Fontenais.

Marchais-en-Brie : Marchais = lieu humide étendu.
Les habitants se nomment les Marchaisiens.

 Hydrographie 

La nouvelle commune, située essentiellement sur le plateau de Brie, est traversée par deux cours d'eau, la Dhuis et le Petit Morin, formant des vallons au niveau des communes déléguées d'Artonges et de La Celle-sous-Montmirail. Le hameau de Coucermont de La Celle-sous-Montmirail est traversé par un affluent du Petit Morin appelé Le Luart.
Autrefois, un ru, le ru d’Artonges, décrit un demi-cercle enveloppant le village d'Artonges avant de se jeter dans la Dhuys, près de sa source, il est probable qu'il est asséché aujourd'hui.

 Histoire Drapeau francais fond blanc

Artonges : Le village est implanté sur un plateau élevé, non loin des sources de la Dhuys, et à l'orée de la forêt des Rouges Fossés.

La Celle-sous-Montmirail : Commune la plus au Sud du département et de la région.
Au cours du XIIème siècle, une petite communauté monastique s’y installe et commence à cultiver le blé et la vigne. Un mégalithe est érigé sur un des lieux-dits La pierre Fritte. L’implantation gauloise est confirmée par des fouilles en 1843.
Le conseil municipal de 1923, demande aux autorités la réattribution de sous-Montmirail perdu au fil des siècles.

Fontenelle-en-Brie : est un très ancien village du plateau de la Brie, simple succursale de la cure d'Artonges érigée en paroisse par la suite.

Marchais-en-Brie : Ce très ancien village du plateau de la Brie est riche d’un passé historique dont de nombreuses traces sont encore visibles. 
La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918décoration militaire française attribuée pour récompenser l'octroi d'une citation par le commandement militaire pour conduite exceptionnelle au cours de la Première Guerre Mondiale.

Le 11 février 1814 : la bataille de Montmirail-Marchais
Napoleon 1Fabian von osten sackenElle se déroule lors de la Campagne de France et oppose l'armée française de l’empereur Napoléon Ier (1769/1821, portrait de gauche) aux troupes russes du général, le Prince Fabian Gottlieb von Osten-Sacken (1752/1837, portrait de droite) et prussiennes du général Johann David Ludwig Yorck von Wartenburg (1759/1830, portrait 2 de droite).
Napoléon arrive à 08h00 à Montmirail, précédé par les cavaliers du général Étienne Marie Antoine Champion de Nansouty (1768/1815, portrait 1 ci-dessous) et accompagnés par quelques escadrons de la Garde et par une partie de la division du général Étienne Pierre Sylvestre Ricard (1771/1843, portrait 2 ci-dessous). Face à la supériorité numérique de l'adversaire, l'Empereur décide d'attendre l'arrivée des troupes encore en arrière avant de débuter l'attaque.
À 10h00, la Vieille Garde et le reste de la division Ricard se présentent à Montmirail.
Vers 12h00, les Russes attaquent et occupent Marchais-en-Brie.?
Ricard reprendre le village mais est repoussé par une contre-attaque. Ludwig yorck von wartenburg?Les Français perdent et reprennent le village cinq fois de suite. La Vieille Garde du général  Louis Friant (1758/1829, portrait 3 ci-dessous) envoyée à son secours, menace d'être submergée.?
En milieu d'après-midi, alors que la bataille fait rage, l'arrivée du maréchal, le duc de Trévise Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier (1768/1835, portrait 4 ci-dessous), avec la division du général de la Vieille Garde, Claude Étienne Michel (1772/1815, portrait 5 ci-dessous)  et la cavalerie du général Jean Marie Antoine Defrance (1771/1855, portrait 6 ci-dessous) décide l'Empereur à lancer la cavalerie de la Garde sur les Russes et à faire parvenir aux dragons de la Vieille Garde l'ordre de charger.
Le général Pierre d'Autancourt (1771/1832, portrait 7 ci-dessous) emprunte avec ses cavaliers la route de Fontenelle, passe à côté de la ferme des Gréneaux et traverse les lignes russes placées au milieu du chemin.
Les fantassins d'Osten-Sacken, surpris par la rapidité de l'attaque, se replient pour la plupart en désordre dans les bois à proximité. Le flanc droit des Russes est coupé de leur centre. D’Autancourt rallie ses dragons et les relance à la poursuite des fuyards, qui s'échappent en direction du Bois Jean, près de Courmont. Les cavaliers français les y rattrapent et les taillent en pièces. Entretemps, l'infanterie française refoule les Russes au-delà de Marchais, et les Prussiens de Yorck, arrivés tardivement sur le champ de bataille, ne peuvent empêcher la victoire française.
À la fin de la journée, les dragons de la Vieille Garde ont perdu 6 hommes tués et autant de blessés.
À la nuit, les Prussiens se retirent après avoir perdu un millier des leurs.
L'affrontement se solde par une victoire française.

Etienne marie antoine champion de nansoutyEtienne pierre sylvestre ricardLouis friantEdouard mortierClaude etienne michelJean marie defranceA pierre dautancourt

Seigneurs et gens de noblesse

Artonges
Marie de Soissons est dame de Mareuil et d'Artonges en 1316.
La Famille de Gomer se transmet la seigneurie d’Artonges de père en fils :  Charles de Gomer en 1500,
Christophe de Gomer en 1505, Jean de Gomer en 1557.
Emery de Messemé, chevalier, page du roi Louis XIII (1601/1643), écuyer ordinaire du roi, puis mousquetaire du roi à la création de la Compagnie, est seigneur d'Artonges en 1670.
En dernier lieu : Louis Charles Collier de la Marlière (1735/1799).

Fontenelle en Brie
En 1542, Jean Laguette, conseiller du roi, trésorier et receveur de ses finances, est seigneur de Fontenelle-en-Brie.

Marchais-en-Brie
Est une ancienne baronnie relevant de la seigneurie de Montmirail. La Famille de Marchais apparait au XIIème siècle avec Mathieu Ier de Marchais en 1174, puis au XIIIème siècle Mathieu II de Marchais, Gilon de Marchais qui tient le fief avec son épouse Aélide en 1229, Gilles Ier de Marchais en 1229 et 1236, Gilles II de Marchais.
Vers 1610, François des Fossés est seigneur de Marchais-en-Brie et de Jouaigne, exempt des gardes du corps, puîné de François II des Fossés puis au XVIIIème siècle, François Eustache des Fossés, Marie Suzanne des Fossés qui épouse Charles de Lancri en 1751.
Puis François César Le Tellier (1718/1781) marquis de Courtanvaux, duc de Doudeauville, comte de Tonnerre, est seigneur de Marchais-en-Brie, Courboin et Montlevon en 1780, son fils, Charles François César Le Tellier (1734/1764) hérite de ses titres.

 Chroniques communales 

Le chemin de fer
Dhuys et morin en brie 02 artonges le vieux trainLes premiers travaux de la ligne Montmirail à La Ferté-sous-Jouarre, commencent en 1888.  
La petite gare de La Celle-sous-Montmirail accueille le train pour une halte très brève d’une seule minute.
Jusqu’en Juillet 1914, il existe trois services reliant en 1h45 La Ferté-sous-Jouarre à La Celle-sous-Montmirail. Le Tacot ou le Gueulard, s’annonce à chaque croisement de route et signale son arrivée près des stations.
A partir d’août 1914, pendant la première bataille de la Marne, le train transporte les troupes.
Le train no 31 part tous les lundis à 06h20 de La Ferté-sous-Jouarre pour l’ouverture du marché de Montmirail. A son arrivée, les femmes se précipitent pour tirer l’eau bouillante de la chaudière dont elles se servent pour leurs lessiveuses.
L'année 1947, voit la disparition de cette ligne.

Le curé Thomas Salot
Il est en charge des cures de Celle-sous-Montmirail et de Vendières au moment de la guerre franco-prussienne de 1870. Les prussiens le poursuivent, en février 1871, pour avoir fondé la Compagnie des Francs-Tireurs de Champagne. Il interrompt son ministère pour fuir. L’autorité civile s’empare des clefs des églises mais, après la signature de la paix, ne les lui rend pas. Les deux cures sont confiées à d’autres tandis que le pauvre abbé est traîné devant le Conseil de Guerre pour vols et pillages. Il est convaincu d’avoir commis ces actes, qu’il reconnait d’ailleurs, sur la personne de l’ennemi et au nom de sa Compagnie qui a bien été reconnue par les autorités françaises. Il n’est pas condamné mais les calomnies et les rumeurs persistent et il en souffre tout le reste de sa vie en gardant une grande amertume (interview paru dans l’Echo de la Celle, 2009).

 Patrimoine 

Artonges 

Le château
Ancienne seigneurie vassale de Montmirail, il est amené en dot par Françoise Nicole de Chavigny (1737/1801) qui épouse à Meaux en 1762 Louis Charles Collier de la Marlière (1735/1799). Il reste dans cette famille jusqu'en 1904. 
C'est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite pas.  

L’église Saint-Pierre
Ses premiers éléments remontent au XVème siècle et elle est remaniée au cours de siècles.
Elle ne possède pas de clocher, mais une cloche est logée dans une lucarne du versant Nord du toit de la nef.
Le chœur, la croisée et le transept Sud sont de style Gothique Flamboyant, les murs latéraux Nord et Sud de la nef sont d’architecture pré-romane et romane avec arcature en plein cintre, piliers en tuf à chapiteaux cylindriques, la première travée de la nef support les cloches, la deuxième et la troisième sont coiffés d’une voute en lambris en forme de carène de vaisseau.
Le chœur et la nef sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1928.

La fontaine est alimentée par une source réputée jadis pour guérir les maux de gorge et les fièvres.

Le lavoir est décoré sur le thème de la fable de Jean de La Fontaine Le renard, les mouches et le hérisson.

La gare est transformée en maison d’habitation.

La Celle-sous-Montmirail

L’église Saint-Martin
Elle date du XIIème siècle, époque à laquelle des moines s’installent sur les bords du Petit Morin. Quelques fresques et armoiries y sont découvertes lors des travaux de restauration.
Les cloches de 1606 sont refondues et rebaptisées en 1780. La plus grosse des deux nommée Charlotte est refondue en 1953 et rebaptisée Martine.
En 1908, le Préfet de l’Aisne prend un arrêté relatif à l’usage des cloches : Les sonneries religieuses ne peuvent pas être données à plus de deux reprises. En temps d’épidémie et afin de ne pas affoler la population, celles-ci peuvent être suspendues. Les sonneries civiles sont autorisées pour la Fête Nationale et en cas d’événements très exceptionnels nécessitant l’information des habitants. La sonnerie en volée est formellement interdite en cas d’orage, aucune sonnerie ne peut excéder une durée de 10 minutes sauf cérémonies particulières.

Les lavoirs datent de 1911, celui de La Celle-sous-Montmirail, situé sur le Petit Morin, abrite une scène des fables de La Fontaine Le lion malade et le renard et celui du hameau de Courcemont, situé au bord d’un ruisseau d’eaux vives, le Luart, est le bâtiment le plus au Sud du département et de la région

Fontenelle-en-Brie

L’Église Saint-Thibaud
Elle est composée d'une nef sans bas-côtés, d'un transept et d'un chœur. Le maître-autel est surmonté d'un retable du XVIème siècle au sommet duquel une niche abrite une Vierge en bois également du XVIème siècle et classée aux Monuments Historiques. Un lambris de la même époque garnit le chœur et le transept occupé par deux autels latéraux. Sur l'un de ces autels se trouve deux statues en bois. La chaire est datée de 1623 comme le reste des boiseries. Le clocher situé sur la façade Ouest n'est plus celui d'origine, victime d’une tempête il a été remplacé.

Le lavoir décoré, comme tous les lavoirs de l’Aisne, sur le thème des fables de La Fontaine Le coche et la mouche est situé derrière la mairie et l’église et est restauré en 1998.

La tour de triangulation du service géographique de l’armée est détruit durant la dernière guerre.

Le château de Villemoyenne est aujourd'hui une grande ferme.

Le monument aux morts a remplacé une maison détruite.

Marchais-en-Brie

Une colonne commémorant la bataille de Marchais-Montmirail, construite sous Charles Louis Napoléon Bonaparte dit Napoléon III (1808/1873), sur la route de Château-Thierry à Montmirail, à la limite des départements de l'Aisne et de la Marne, à l’endroit même où se trouvait l’empereur Napoléon Ier lors de la bataille. Elle est restaurée en 1914.

La table d'orientation de la mare du Tremblay, où le plan de la bataille avec positionnement des troupes, a été gravé dans le granit.

Des fermes et plusieurs stèles conservent le souvenir des combats de 1814 comme la ferme des Greneaux, point stratégique de la Campagne de France. Napoléon y couche le soir de la bataille et y dicte ses bulletins de victoire à la lueur des chandelles.

L'église Saint-Martin
Elle est construite en deux temps, au XIIIème puis au XVIème siècle, sur une forme de croix latine. Elle garde des caractéristiques romanes dans son portail Ouest et ses baies. Le plafond de la nef est en voûte d'ogive quadripartite. Elle abrite une sculpture de saint Martin de Tours (316/397) du XVIème siècle et une chaire à prêcher en bois polychrome dite chaire de Vincent de Paul du XVIIème siècle. Le sol est en briques rouges.
Le clocher est restauré sous le Second Empire. Au centre des combats durant la campagne de France en 1814, ses meurtrissures sont encore visibles.
Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques en 1928.

La ferme de Villefontaine
Cette maison forte du XIème siècle, restaurée au XVIème siècle, dépend à l’origine de Montmirail.
Elle se compose d’un corps de logis cantonné de quatre tours rondes, formant l'un des côtés d'une cour quadrangulaire et de bâtiments agricoles en pierre. Les fortifications se présentent sous forme de meurtrières à l'arquebuse. A l’intérieur, au-dessus de la cheminée, on distingue encore les armoiries du dernier seigneur du domaine.
Elle est inscrite aux Monuments Historiques en 2007.

Un ancien lavoir construit par un habitant du village est décoré sur le thème de la fable de La Fontaine Le lion, le loup et le renard.

 Hameaux, faubourgs, lieux dits et écarts 

Artonges : Bois Milon, La Belle Idée, La Mortière, La Noue Mangeard, La Tuilerie, La Verrerie, Le Château, Le Pâtis, Les Queues.

La Celle-sous-Montmirail : Coucermont, Vinet, Courtehaie, les Pâtis de la Celle, les Charmes, Mocquebouteille, la Mouche, les Figures, la Pierre Fritte.

Fontenelle-en-Brie : Les Bochages d’en-haut, les Bochages d’en-bas, Villemoyenne, le Château de Villemoyenne, le Bois Railler, les maisons Corbais, les maisons Bouin, les Tropins, les Essarts, les Tourneux, Montplaisir, la ferme de la Prelle et…  la ferme Soudan (probablement lieu où résident des ancêtres autrefois bien qu’aucune mention n’est retrouvée dans les actes).

Marchais-en-Brie : Le Tremblay, La Chaise, Bailly, Les Chouteaux, Coulgis, Les Greneaux, Villefontaine et les fermes de Courmont, de la Grange en Chart, du Plenois, de la Motte, du Chemin, des Marais.

 Evolution de la population 

Artonges

0 dhuys et morin en brie 02 artonges demo

La Celle-sous-Montmirail

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Fontenelle-en-Brie

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Marchais-en-Brie

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 Nos ancêtres d’Artonges, La Celle-sous-Montmirail, Fontenelle-en-Brie, Marchais-en-Brie … 

Dhuys et morin en brie 02 ancetres 1Dhuys et morin en brie 02 ancetres 2Dhuys et morin en brie 02 ancetres 3Dhuys et morin en brie 02 ancetres 4

 Carte de Cassini 

1 dhuys et morin en brie 02 cassini1 dhuys et morin en brie 02 cassini 2

 

 


 

Sources
Sites, blogs, photos et lecture :
Wikipedia.

Date de dernière mise à jour : 05/09/2020