Haravilliers

Haravilliers val d oise adm

 

Village périurbain du Vexin Français situé sur le plateau du Vexin ayant la particularité, dans cette région composée majoritairement de villages groupées, d'être composé de 9 hameaux.
Point le plus élevé de la région parisienne, le sommet du massif des Buttes de Rosne culmine à 216 m.Haravilliers val d oise geo
La commune est limitrophe de Berville, Arronville, Theuville, Bréançon, Le Heaulme et Neuilly-en-Vexin dans le département du Val-d'Oise; Chavençon et Neuville-Bosc dans le département voisin de l'Oise.
Elle est proche du Parc Naturel Régional du Vexin Français.
Alfred Réveillon, instituteur en 1900, décrit le village ainsi : Haravilliers occupe un plateau s’abaissant en pente assez rapide sur une faille. Au Sud-Est, ce plateau descend dans les fonds de Theuville. Au Nord et au Nord-Ouest, il se rattache à la queue de Ronne, faible ondulation faisant suite à celle plus importante du bois du Débat, contrefort sablonneux des buttes de Rosne… Entièrement boisées, ces dernières s’abaissent en pente douce sur les hameaux du Quoniam, de Connebot, des Tuileries et du Ruel et en pente abrupte sur les fonds de Chavençon. Elles présentent pour les amateurs de paysage, l’un des plus beaux qu’il soit possible de voir dans la région…
J'habite une petite maison, adossée à la forêt, au hameau de Connebot avec mon époux et mes enfants, Karine et Axel, de 1980 à 2000 (photo ci-dessous).

Haravilliers val d oise connebot ma maisonHaravilliers val d oise connebot la piscine de ma maison

 Toponymie 

Haradvilerio en 1099, Haravilet.
Haravilliers provient du germanique Harad et du bas latin Villare =  ferme ou domaine.

 Hydrographie 

Le Ru ou Ravin de Theuville, affluent de la rivière Le Sausseron, sous-affluent de la Seine par l'Oise, traverse la commune.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Le lieu est occupé dès la Préhistoire, comme l'atteste la découverte de nombreux silex taillés et pierres polies sur le territoire de la commune.
Les véliocasses, peuple gaulois de la région, se sédentarisent et développent l’agriculture. Puis les romains occupent le territoire. Deux sites d'habitat et un atelier de potier de l'époque gallo-romaine datant du IIème siècle sontdécouverts.
Les Francs, entre le Vème et le VIIème siècle, envahissent le Vexin et s’y fixent, accaparant les domaines gallo-romains. 
Les Normands, pillent la région à plusieurs reprises, jusqu'à ce que la paix soit conclue en 911 par le Traité de Saint-Clair-sur-Epte.
Les populations chassées dans les forêts par les envahisseurs, reviennent construire leurs habitations et Haravilliers, comme tout le Vexin, connaît alors une ère de paix et de prospérité qui dure jusqu'à la Guerre de Cent Ans. Cette population agricole cultive des céréales, blé, orge et avoine, fourrages pour l’élevage ansi que des plantes textiles. La vigne est aussi cultivée au Ruel comme à Haravilliers, et des légumineuses, vesces, pois et fèves.
La dimension de l'église indique l'importance de la paroisse au Moyen Âge.
Au milieu du XVIème siècle, les ruines laissées par la Guerre de Cent Ans sont réparées. La population retrouve le niveau atteint au XIVème siècle. Dans son recueil des Antiquités et singularités de la ville de Pontoise, le moine Noël Taillepied (1540/1589) précise que : le pays de Velquecin a chair et poisson, terre et eau, bleds et vignes, bois et prés, étangs et rivières, petites montages et doulces vallées, chaux et plastre, pierres et briques, villes et châteaux, nobles et paysans, hommes en grand nombre et plusieurs espèces d’animaux ; bref, il n’y a pays au monde plus commode à l’entretennement de la vie humaine, tant pour la sérénité de l’air que pour l’abondance des vivres qui y sont quand il court bon temps.
Cette période faste est interrompue par les Guerres de Religion qui sement à nouveau  terreur et désolation.
Du XVIème siècle au XVIIIème siècle, après la victoire du roi Henri IV (1553/1610), le Vexin se reconstruit. Les villages sont rebâtis, malgré les épidémies successives de Peste et les mauvaises récoltes dues aux catastrophes naturelles.
En 1717, des commissaires sont envoyés dans les paroisses du Vexin, pour dresser avec les experts choisis par les habitants, un état exact des noms, professions, commerces et industries de chaque contribuable ainsi que tous les biens, fonds et héritages quelconques.
La population, répartie dans de nombreux hameaux, pose problème pour la collecte des deniers royaux, à cause de l'éloignement des paroissiens. Un arrêt du Parlement de Paris en 1739, décrête la séparation de plusieurs hameaux de la paroisse principale : Theuville, Le Ruel, Le Quoniam, Saussette et Drumal. Ces hameaux ne sont de nouveau rassemblés qu'en 1790 à la création de la Commune, à l'exception de Theuville qui devient une commune indépendante.
En 1899, l'inspecteur d'Académie de Versailles, M. Pestelard, demande aux instituteurs du département de la Seine-et-Oise de faire une monographie de leur ville ou village à l'occasion de la fin de siècle. Ces documents sont exposés lors de l'Exposition Universelle de 1900 et dorénavant conservés aux Archives Départementales des Yvelines. L'instituteur d'Haravilliers, Alfred Revillon, de 1895 à 1900, écrit la monographie de la commune
Durant tout les XVIIIème et le XIXème siècle, Haravilliers mène une vie essentiellement rurale et agricole, sans grand fait marquant jusqu'à la Première Guerre Mondiale où Haravilliers et le départ et la disparition des hommes de la commune.
Après 1914, quelques maisons secondaires aparaissent.
La Seconde Guerre Mondiale laisse aussi quelques traces. La population d’Haravilliers, qui a considérablement baissée, commence à remonter, notablement à partir de 1975 grâce à l’arrivée de néo-ruraux.

Les seigneurs et gens de la noblesse

En 1704, Melon Bonaventure est seigneur d'Haravilliers, écuyer, prévôt en garde de Pontoise et conseiller du roi ; le receveur de la terre d'Haravilliers à cette date est Jean Famin.
En 1706, Jean Le Fèbvre, écuyer,  est seigneur d'Haravilliers en partie.
En 1708, Jacques de Gouy (1682/1748), conseiller et procureur du roi à Pontoise, est seigneur de Theuville (village dépendant d'Havarilliers jusqu'en 1790).
En 1722, meurt François Louis de Certeuil (1670/1722), chevalier et seigneur en partie de Theuville.
En 1733, Louis de Certeuil (1671/1741), frère du précédent, chevalier et major des mousquetaires du roi, baptise la cloche de l'église de Theuville dont il est seigneur en partie.
En 1741, Jean Louis de Certeuil de Theuville (1702/1765), fils et témoin au décès du précédent.

 Patrimoine 

Haravilliers val d oise maison ancienneLe village compte plusieurs vieilles maisons rurales, architecture typique du Vexin Français, réalisées en moellons, pierres, briques et tuiles. Des pierres de taille lui servent de chaînes d’angle, le toit est en tuiles et les cheminées en briques.

L'église Notre-Dame de l'Assomption
De dimensions généreuses par rapport à l'importance du village, elle se distingue par son haut clocher-tour précédant la façade méridionale. L'élément le plus remarquable est la tourelle d'escalier romane à l'angle Sud-Ouest de l'édifice, coiffé par un lanternon richement décoré. Les différentes parties de l'église réunissent des éléments provenant d'époques différentes.
La façade occidentale (sauf le portail) et le collatéral Sud, parties les plus anciennes, sont romanes et datent du milieu du XIIème siècle.
L'église est agrandie au siècle suivant, époque à laquelle remonte le croisillon Nord du transept qui a disparu aujourd'hui.
A l'origine, elle doit être de plan cruciforme conventionnel avec un clocher central.
Au XIVème siècle, le chœur et son collatéral sont remaniés.
Au XVème siècle, comme dans la plupart des communes du Vexin Français, la Guerre de Cent Ans occasionne d'importants dégâts et probablement la destruction du clocher central primitif car vers la fin du siècle, le clocher actuel est édifié.
Au XVIème siècle, la nef et le collatéral Nord sont remaniés et toutes les voûtes refaites. Une grande chapelle de deux travées est ajoutée au Nord du chœur, affichant le style Renaissance.
Au XVIIIème siècle un nouveau portail occidental est construit en style classique. D'importantes restaurations ont lieu au XIXème siècle. 
L'édifice est classé au titre des Monuments Historiques en 1915. Six éléments de mobilier sont également classés au titre d'objet : un groupe sculpté en pierre, représentant une Vierge de Pitié, du XVème siècle ; une statuette en pierre de saint Roch, du XVIème siècle ; une statue en pierre polychrome de la Vierge à l'Enfant, de la fin duXVIIème siècle ; une statue en pierre polychrome de Joseph, du XVIIème siècle ; le maître-autel, portant un tabernacle à porte convexe, flanqué de deux ailes concaves, avec le retable majeur, ensemble en bois taillé et stuc du premier quart du XVIIIème siècle ; la dalle funéraire à effigie gravée de Bartholomé N..., curé d'Haravilliers, mort en 1366.
Un groupe sculpté représentant l'Éducation de la Vierge par sainte Anne du XVème siècle, est volé en 1964. 
En 1990, ma petite-nièce, Julia dont je suis la marraine, y est baptisée, dernière cérémonie officielle célébrée avant sa fermeture au public car en 1992, l'église présente des dommages de plus en plus importants et menace de s'effondrer. Des travaux sont effectués en plusieurs tranches et l'église sauvée est réouverte aux offices. En 1997, Karol Wojtyla, pape Jean Paul II (1920/2005) est invité par le maire de la commune, Marc Vignal, à y venir célébrer une messe lors de sa visite en France.

Le colombier
Situé dans un champ à l'Est de l'église, il est le dernier vestige d'une ferme seigneuriale à cour carrée, du XVIème siècle, qui figure sur un plan terrier de 1722.
Bâti en forme de tour cylindrique à toiture conique, il est divisé en deux étages. Le soubassement est formé de deux rangées de grandes pierres d’appareil, le reste de la construction est en blocage de grès enduit au plâtre avec chaînes de pierre. Le côté Ouest est percé de trois ouvertures, situées l’une au-dessus de l’autre en arc segmentaire appareillé. La façade comporte une corniche, un bandeau et des encadrements de baie en pierres de taille. La toiture conique est rénovée au XXème siècle. La couverture est en tuiles plates.
Dans la salle basse, un pilier central porte une voûte annulaire à huit chaînes de pierre. Une petite ouverture surmontée d’une fenêtre permet l'accès à la salle haute mais le plancher intermédiaire n’existe plus ; il subsiste quelques traces des boulins disparus dans la maçonnerie. La charpente en chêne est composée d’une enrayure basse, d’une enrayure haute, d’un poinçon et de chevrons-formant-fermes.
Il porte, grossièrement gravés sur un côté, la date de 1789 et un nom, sans doute celui du couvreur ayant effectué une restauration précédente.
Il est inscrit aux Monuments Historiques en 1978.

La chapelle Sainte-Marie-Madeleine du hameau du Ruel
Selon le Pouillé de Rouen de 1738, elle est unie au prieuré de Saint-Nicolas de Rosnel. Sa construction rectangulaire très élémentaire, en moellons appareillés, sans caractère de structure ou de décoration ne permet pas une datation précise. Le choeur, partie la plus ancienne, semble du début du XIIIème siècle. La nef est remaniée au XVIème et au XVIIème siècle. La charpente en carêne peut être du XVIème siècle. Les arbalétriers courbes sont dissimulés sous un lambris plâtré. Elle est couverte d’un toit de tuiles à double versant.
A l’angle Nord-Est, le choeur conserve deux contreforts à un seul talus, jumelés perpendiculairement, du XIIIème siècle, tout comme la baie d’angle du pignon en cintre surbaissé. La porte et la baie en arc segmentaire du pignon Ouest appartiennent aux modifications effectuées au XVIIIéme siècle. Le choeur de pierres appareillées est un peu plus étroit et plus bas que la nef. Il est voûté, en berceau brisé très aplati, .
Dans le mur Sud, s’ouvrent une piscine en plein cintre, à deux cuvettes et une armoire carrée ayant probablement servie de réserve eucharistique ou de rangement pour les vases sacrés. Les vitraux sont d'Olivier Juteau (1955/-), maître verrier, et datent de 1962.
La chapelle est dédiée à la femme pécheresse qui parfume les pieds du Christ et assiste à sa Passion.
Ce type d’édifice sont autant de manifestations de la piété populaire. Par leur construction, les croyants cherchent à s’assurer la protection de saints ou martyrs, notamment face aux éléments naturels.
Je participe durant de nombreuses années à l'organisation par le Comité des Fêtes de la commune à la traditionnelle crèche de Noël qui y réunit tout le village autour de son vin  et chocolat chaud.

Le lavoir du hameau de Quoniam
Il est le seul de la commune à ne pas avoir été détruit lors de l'installation de l'eau courante dans le village, comme ceux des hameaux de Saussette, le Ruel, et les Buttes de Rosne.
Il est remis en état au début du XXIème siècle : vérification et remplacement des bois de charpente défectueux, remaniement de la couverture, nettoyage et vérification des murs, nettoyage du bassin et remise en état de son alimentation.

La mairie-école
Un projet de construction est établi en 1872, elle est inaugurée en 1881. Le bâtiment obéit à un plan en T, très répandu à partir de 1850, et la brique utilisée est alors un matériau commun et traditionnel. Elle est édifiée à égale distance des neuf hameaux qui composent la commune, pour éviter aux enfants un trop long chemin à pied.
A l'origine surmontée d'un campanile et d'une cloche. Cette dernière, déposée lors de la réfection du bâtiment au cours des années 1990, n'est remise en place que plus de dix ans plus tard.
Une aile est ajoutée vers 1970 pour loger l'école, tandis que le bâtiment d'origine sert à la mairie.
Ma fille, Karine, fréquente cette école une année, avant d'intégrer le collège de Marines en 1982. Quant à mon fils Axel, la maternelle puis le CP  l'accueillent de 1996 à 2001 avant de continuer à l'école Saint-Louis de Pontoise. Pour ma part, je participe en 1994, avec trois autres mamans du village, à la création de l'association les Lutins du Vexin qui ouvre un centre de loisisrs et une crèche à Haravilliers, puis une seconde crèche dans la ville voisine de Marines. Cette association fonctionne toujours et continue à se développer. 

La croix du hameau du Ruel
Située en haut du chemin du Trou chaud, une inscription est gravée sur son socle de pierre : Pour l'amour de Dieu, souvenir d'Haravilliers, 23 juillet 1876. Cette Inscription n'a pas encore dévoilé son mystère.
Elle porte un crucifix ouvragé dont le médaillon central abrite la figure du Christ.

Le monument aux morts
Placé devant l'église, il est entouré d’obus reliés par une chaîne et est orné d’une décoration complexe évoquant le combat. Un drapeau est enroulé autour d’un obélisque et recouvre une palme.
Chaque 11 novembre, une délégation rend hommage aux morts de la commune des guerres 1914-1918 et 1939-1944.

Le cimetière
A son sujet, Léon Plancaud écrit en 1906 : J'aime le petit cimetière d'Haravilliers, sous les pins qui frémissent des Buttes de Rosne.
Il jouxte l'église. On y rencontre J.E. Mason, statuaire animalier, qui reçoitt en son temps la médaille d'or des artistes français, et le Général Joubert...
Il y a quelques tombes aux croix qui penchent, quelques pierres rongées à demi, recouvrant la sépulture de la famille du Général Joubert, dont la tombe ne reçoit plus en ces jours, la visite de délégations.
C'est plein de calme et de repos. Il dort là le vieux soldat Joubert.
Les pins éternellement bruissent, semblant lui raconter des histoires pour charmer l'ennui des jours sans voyage, ou murmurent des prières à ce pauvre oublié des journées de juillet 1848."

 Chroniques communales 

Les Buttes de Rosne

Avec 216 m d'altitude, elles constituent le point culminant des départements du Val-d'Oise et de l'Oise et le plus haut point naturel de la région Île-de-France. Elles sont situées sur le territoire des communes d'Haravilliers, Le Heaulme et Neuilly-en-Vexin dans le département du Val-d'Oise et de  Chavençon, Hénonville et Neuville-Bosc dans le département de l'Oise.
Constituées d'une butte-témoin en forme d'équerre d'environ 4 Kms de longueur. Elles témoignent de la très ancienne présence de la mer à l'époque du Stampien (-30 millions d'années) et de l'érosion qui les a mises en évidence.

Haravilliers au cinéma

En 1949, la comédie dramatique  On ne triche pas avec la vie de René Delacroix (1900/1976) et Paul Vandenberghe (1916/1961) avec Michel Antoniadès et Madeleine Robinson (1917/2004).
En 1976,  la comédie dramatique Mado de Claude Sautet (1924/2000) avec Michel Piccoli (1925/2020) et  Jacques Dutronc (1943/-).
En 1987, le film De guerre lasse de Robert Enrico (1931/2001) avec Nathalie Baye (1948/-) et Chrristophe Malavoy (1952/-) est tourné dans la propriété des Buttes de Rosne ayant appartenu à Sarah Bernhardt (voir § Les personnages).
En 2006, le feuilleton télévisé tragi-comique Fête de famille de Pascale Breugnot (1940/-) avec Danièle Lebrun (1937/-) et Jean-Luc Bideau (1940/-). 
En 2012, le film Des morceaux de moi de Nolween Lemesle (1978/-) avec Zabou Breitman (1959/-) et Tchéky Karyo (1953/-).

Film on ne triche pas avec la vieAffiche film madoAffiche film de guerre lasseAffiche telefilm fete de familleAffiche film des morceaux de moi

 

Une soucoupe volante dans le ciel d'Haravilliers ...

Gros titre de la très sérieuse Gazette du Val d'Oise en date du 5 mai 1998 qui précise :
Une association d'ufologues a rencontré un homme, qui affirme avoir vu un OVNI dans le ciel d'Haravilliers le samedi 10 janvier 1998. Ainsi ce témoin, qui souhaite rester anonyme, annonce qu'il a aperçu, il y a plus de 3 mois et avec des amis, une soucoupe volante. A l'heure actuelle, aucune confirmation officielle, ou même un rapprochement entre plusieurs témoins, ne sont venus étayer cet incident.
L'OVNI aperçu par le témoin principal, survolait, selon lui, à une dizaines de mètres du sol le hameau du Ruel. L'engin était de forme ronde et faisait 45 m de diamètre environ. Il émettait des lumières froides de couleur verte, rouge et jaune, grâce à des espèces d'énormes projecteurs, d'environ 5m sur 3m, comme sur les stades, situés sur le-dessus de l'engin, tandis que le dessous des faisceaux de ces mêmes couleurs se projetaient sur le sol.
Plusieurs sites relatent cette affaire.
J'habitais tout près à l'époque et je connais personnellement les protagonistes de cette histoire ... mais ma famille et moi-même dormions profondément sans doute ce jour-là, nous n'avons rien vu, rien ressenti de particulier.
Voilà le récit : 
Monsieur D. est convié à un rendez-vous de chasse sur le parking de La guibarderie, du hameau Le Ruel, le samedi 10 janvier 1998, au petit matin. Il fait encore nuit.
L'ami qu'il doit rejoindre circule à bord d'une Mercedes turbo-diesel blanche qui arrive le premier sur le parking où il se gare. Celui-ci voit alors l'objet le survoler. La Mercedes est littéralement baignée par une multitude de faisceaux de 3 mêmes couleurs. En vol stationnaire au-dessus de lui, l'objet fait des effets de lumières, et des flaques de couleur glissent sur ses vêtements, à travers son toit ouvrant transparent. Il ressent que ces sources lumineuses font partie du système de propulsion du phénomène. Vers le centre, une espèce de tourelle octogonale renversée semble ressortir d'environ 1 m du vaisseau. Toute la structure apparaît avec une grande netteté, malgré la nuit encore présente. Au centre de cet octogone d'un gris un peu plus clair, une grande zone creuse, circulaire, d'environ 6m de diamètre. Le témoin est sûr que ce n'est pas une tuyère mais une excavation parfaitement circulaire, une sorte de porte. Le témoin ressent que ces trous sont le siège de puissants projecteurs. Isolé dans la Mercedes, il les voit converger sur sa voiture. Puis l'objet se dirige vers le vallon et l'homme a l'impression que l'objet va s'écraser, il perd conscience.
Haravilliers val d oise ovniPendant ce temps, arrivent doucement par la rue des terres Saint Denis, la Peugeot 306 gris métallisé à essence de monsieur D. et ses 4 occupants. Quelque chose frappe leur esprit : c'est la qualité de la météorologie locale. L'air est lumineux, le ciel apparaît très pur et étoilé. Pas un soupçon de brume nulle part. Derrière eux, une Xantia conduite par 1 personne seule, également conviée au rendez-vous, accompagnée de son chien. Face aux voitures, au loin, une zone illuminée apparaît au-dessus de l'horizon. C'est un spectacle tellement insolite et merveilleux que personne ne parle. Ils regardent cette débauche de lumière, droit devant eux. Monsieur D. éprouve une curieuse impression, celle d'être concerné, il ressent le phénomène comme lui étant, d'une manière inexplicable, destiné. Il se dirige vers la chose invraisemblable, énorme et immobile qui se trouve devant eux. et qu'il commence à pouvoir détailler avec grande précision : les couleurs émises, la forme des projecteurs qu'il assimile à de puissantes rampes d'éclairage émettant des lumières colorées, vert, rouge et jaune. Monsieur D. ne stoppe pas son véhicule et continue à rouler à la rencontre de l'objet. Arrivant en bordure du disque, il peut le détailler avec plus de précisions, par le côté gauche de sa voiture. La chose se trouve à moins de 10 m du sol, 3 étages d'immeuble, selon le témoin. Il a l'étrange sensation que son cerveau se vide, plus de pensée, plus de réflexe, il se décrit comme une coquille vide. Une sorte de curiosité irrésistible et incontrôlée le pousse à baisser la vitre de son véhicule côté conducteur, pour mieux voir le dessous, lui apparaît alors avec une foule de détails d'une netteté parfaite,comme les 2 autres témoins du véhicule, il voit une forme ronde et en-dessous une forme plate et grise, régulièrement parsemée d'ouvertures sombres d'environ 1m de diamètre. Aucun bruit n'est perceptible, aucune vibration de l'air. Un calme extraordinaire,  il n'entend même plus toumer le moteur de sa voiture et ressent un sentiment de tristesse qui semble habiter cette chose et son environnement immédiat. La voiture roule toujours, lentement, tous phares allumés et les 4 occupants de la voiture, alors que le bord du disque volant est à l'aplomb de leur véhicule, voient leur conscience anesthésiée. 3 minutes s'écoulent, le témoin reprend conscience. Il arrive sur le parking du rendez-vous, 1,200 kms a été parcouru mais comment, incompréhension totale, une seule certitude il n'était pas en état de conduire , il avait perdu conscience.
La Mercedes de leur ami attend, celui-ci décrit la chose incroyable qui l'a survolé. L'impression de monsieur D. est que son ami a été survolé par accident, mais n'était pas concerné par les intentions du phénomène.
Les 6 amis retrouvent vite les 25 autres personnes avec lesquelles ils ont rendez-vous. Apparemment, aucune d'entre elles n'a vu quoi que ce soit.
Pendant de nombreux jours, personne ne parle de ce qu'il a vu, parmi les 5 témoins recensés. Monsieur D. mets près de 1 mois avant de ressentir le besoin de comprendre ce qui lui est arrivé. Il se procure une revue spécialisée sur les ovnis, dans laquelle il trouve les coordonnées de la Banque Internationale de données ufologiques. Il téléphone à l'association, qui délègue un de ses membres pour recueillir le témoignage.
Les gendarmeries, mairies des environs contactées n'ont rien vu ni rien entendu. Cependant, dans la représentation de la trajectoire de l'engin, se trouve la maison du maire d'Haravilliers. Interrogé, celui-ci répond : ...Je suis un lève-tôt, à 06h c'est certain je suis déjà debout, tous les jours, sans exception. Et bien ce 10 Janvier, je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais j'ai dormi comme un loir. Et ce n'était vraiment pas le jour, j'avais en effet une importante réunion en mairie ce matin là, j'ai bien failli être en retard...
Vers la mi-mars suivante, Monsieur D. ressent de profondes irritations aux yeux. L'ophtalmologiste, après examen, lui apprend qu'il a été brûlé aux yeux, ce qui est étonnant c'est que sa vue n'est pas affectée.    

 Personnages liés à la commune 

Sarahbernhardt 1880Sarah Bernhardt (1844/1923, portrait de droite) actrice française, séjourne à Haravilliers, dans une maison située sur les Buttes de Rosne.
Du haut des buttes, entourée de rhododendrons, elle domine toute la vallée et jadis, par temps clair, on pouvait apercevoir la butte Montmartre.
Appelée par Victor Hugo (1802/1885) la Voix d'or et par d'autres la Divine ou encore l'Impératrice du théâtre, elle est considérée comme une des plus grandes tragédiennes françaises du XIXème siècle. Première star nternationale, elle est la première comédienne à avoir fait des tournées triomphales sur les cinq continents, Jean Cocteau (1889/1963) inventant pour elle l'expression de monstre sacré.

Léon Zadoc-Kahn (1870/1943), médecin-chef de l'Hôpital Rothschild de Paris et président du Comité Central du Keren Hayessod France (fonds national de construction en Terre d'Israël et organisme central financier du mouvement sioniste mondial) fils du Grand Rabin de France, habite au hameau du Ruel lorsqu'il est capturé par les Nazis durant la Seconde Guerre Mondiale, parce que juif. Il est déporté et assassiné, avec son épouse Suzanne, à Auschwitz.

 Evolution de la population 

Haravilliers val d oise demo

 Hameaux, lieux dits, quartiers, faubourgs et écarts 

Le village est éclaté en 9 hameaux : le bourg d'Haravilliers, Le Ruel, Les Tuileries, Saussette, Petit Saussette, Le Quoniam, le Christ, Rayon et ...Connebot où nous faisons construire en 1980 et habitons avec nos enfants jusqu'en 2000.
Dans les documents anciens, il est fait mention des hameaux de Rosne et de Drumal, visibles également sur la carte de Cassini de 1760 ci-dessous. Ils ont aujourd'hui compètement disparus.

 Carte de Cassini 

Haravilliers val d oise cassini

 

 


 

Sources
Sites, blogs, livres et revues, photographies... :
 Wikipedia. Mairie d'Haravilliers bouton. Blog personnel bouton. Les journées de juin 1848
 bouton

 

Date de dernière mise à jour : 27/02/2024