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Saint-Arnoult

 

Saint arnoult seine maritime adm

 

 

Saint arnoult seine maritime geoPetite commune du Pays de Caux située entre les deux grandes agglomérations de Rouen à 43 kms et Le Havre à 47 kms, elle est entourée par les villages de : Saint-Nicolas-de-la-Haie, Grand-Camp, Saint-Gilles-de-Crétot, Maulévrier-Sainte-Gertrude, Rives-en-Seine, Port-Jérôme-sur-SeineLa plus grande ville des environs, à 5 kms au Nord-Ouest, est  Rives-en-Seine.
La commune fait partie du Parc Naturel Régional des Boucles de la Seine Normande.

Blason saint arnoult 76 svg Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’azur aux trois chicots d’argent posés en fasce et rangés en pal.

 Hydrographie 

Le fleuve La Seine et la rivière Sainte-Gertrude sont les principaux cours d'eau qui traversent Saint-Arnoult.

 Toponymie 

Le nom de la localité est attesté sous les formes In parrochia sancti Arnulphi vers 1230, Sanctus Arnulphus vers 1240, Sancto Arnulfo vers 1050 et 1066, Saint Hernoul sous Caudebec au XIIIème siècle, Saint Arnoul sur Caudebec en 1398 et 1399, Saint Ernoul en 1403 et 1413, Saint Arnoult sur Caudebec en 1406, Saint Arnoult en 1629, Saint-Arnoult-sur-Caudebec au XIXème siècle.
Ce toponyme fait référence à Arnoul de Metz (1).
Au cours de la Révolution Française, la commune porte provisoirement le nom de Montagne-sur-Seine.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

La commune est habitée dès l’époque Paléolithique (voir page Echelle des Temps), la découverte de nombreux outils atteste cette présence.
Jules cesarUn camp gaulois très important est installé à la maison forestière de la Pommeraye, à l’Est de la commune et aux limites de Caudebec, il couvre environ 25 hectares et profite d'une situation idéale avec la Seine et les rivières d’un côté, la forêt de l’autre sur une hauteur qui permet de mieux se protéger. Des fouilles permettent d'y découvrir des poteries, une meule à broyer, un vase, un javelot et un trésor de 37 pièces de monnaie datées d'environ deux siècles avant J.-C.. Cet oppodium est, d’après les historiens, détruit par Jules César (-100/-44, portrait de droite) et le site abandonné.
Un autre site répertorié, à la limite de Villequier et de Saint Arnoult, La Pierre Tournante. Au temps des Celtes, ce retranchement abrite des druides et un culte forestier de gui. Des légendes s'y sont greffées comme : cette pierre tournerait sept fois sur elle-même le jour de Noël et sous sa base seraient cachés des trésors gardés par des femmes blanches, ou encore cette pierre tournerait le Vendredi Saint à midi quand l’Angélus sonne… mais chacun sait que le Vendredi Saint, les cloches sont en voyage à Rome.
La voie romaine romaine Lillebonne-Caudebec traverse la commune mais aucune trace n'en subsiste.
Au XIIIème siècle la commune se développe autour de l’église actuelle.

Les seigneurs et gens de la noblesse

La commune, couverte de forêts, commence son implantation au hameau de La Guerche sous l’impulsion des comtes d’Evreux, seigneurs de Villequier.
Puis les moines de Saint Wandrille, implantés au lieu dit Royaumont, défrichent la partie Ouest, encouragés par le roi de France Louis IX dit Saint Louis (1214/1270). Ce territoire est possession des comtes de Maulévrier.
Puis la Famille Sicart au XVIIème siècle : Nicolas Sicart (+1665), écuyer, époux de Jacqueline de Péruel, inhumé dans l'église qu'il aurait recouvert des armoiries de sa Famille et qui serait le fondateur de la chapelle qui porte son nom ; Jean Sicart, officier de la Chambre des Comptes en 1616 puis auditeur reçu conseiller maître des comptes en 1619, est seigneur d’Ausouville et de Saint-Arnoult. Son successeur est Jean Igou en 1629.

 Patrimoine 

L’église Saint Arnoult
Elle est construite en pierre de taille au XIIIème siècle, incendiée et reconstruite au XVIème siècle.
Elle est dotée d'une nef, d'un transept et d'un Pie vichœur et connaît quelques remaniements aux XVIIIème et XIXème siècles.
Elle possède un plan en croix latine, à trois vaisseaux, un chevet plat. Seul le clocher est d’origine, il est situé à la croisée du transept. Un vitrail est offert par les Dames du Pain Béni en 1900, il représente le Pape Pie IV, Giannangelo Braschi (1717/1799, portrait de droite) agenouillé autour des cardinaux. Dans ses mains, le décret de 1870, symbole du dogme de l’Immaculée Conception proclamé en 1854.
Le chœur de l’église abrite une pierre de marbre recouvrant la tombe d’un seigneur-patron honoraire et bienfaiteur de l’église, Nicolas Sicart, écuyer, époux de dame Jacqueline de Peruel, mort en 1665. Une chapelle, reconvertie aujourd’hui en sacristie, porte encore son nom.

Le château - mairie
La mairie est transférée en 1984 dans le château du XVIème siècle, ancienne demeure seigneuriale de la Famille Sicart. Son architecture est typique du Pays de Caux.

Les vestiges du château-fort, fossés et enceintes, sont encore visibles.

Le manoir de La Croix Blanche
Sa chapelle est construite au XIIIème siècle. Le logis est remané au XVIème siècle. La charreterie est aujourd’hui un Gîte de France 2 épis.

Le manoir de La Pépinière construit dans la première moitié du XVIIème siècle.

Un manoir dont le corps principal du logis est construit au XVIIème siècle et les  ailes remaniées au XVIIIème siècle.

La mare de Saint Onuphre (2)
Ombragée d’arbres, cette mare est le lieu d’un pèlerinage le 19 juin où une foule de pèlerins se baigne dans ses eaux boueuses. Jusqu’en 1836, un feu est allumé le soir par le clergé qui arrive en procession, lorsque les flammes s’élèvent un pigeon blanc rase le bucher de ses ailes représentant le Saint Esprit et tout le monde attend les miracles. Le curé de l'époque, appuyé par la Force Publique, supprime ce feu de joie, source de superstitions populaires.

La pierre tournante ou Roche du Pain Béni de La Croix Blanche
Ssa forme particulière provient de l’érosion de la falaise dont elle s’est séparée par une brèche curieuse en forme de chaire à prêcher.
Il peut s’agir d’un dolmen remontant à la période Gauloise, lieu de culte Celte. Plusieurs légendes ont encore cours aujourd’hui.

La borne fleurdelisée de l’ancienne forêt royale de La Pépinière.

Le calvaire du Gibet
Il date des XVIIème ou XVIIIème siècles et doit son nom à l'existence en pleine forêt d'un gibet au XIIIème siècle, lieu d'exécution des condamnés à mort au titre du droit de haute justice possédé par le seigneur du baillage de Caudebec.
La croix actuelle a été offerte par le Rotary Club en 1994.

La ferme de La Grande Landrière du XVIIème siècle.

La croix de La Petite Landrière de la première moitié du XVème siècle, elle est refaite en 1990, suite à un accident de voiture.

Le colombier de la ferme de La Boulanguerie cylindrique, est construit en brique et en pierre.

Le puits du Pied Bourdon est construit au XIXème siècle.

 Evolution de la population 

En 1738, la commune compte 120 feux.

Saint arnoult seine maritime demo

 Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux dits et écarts 

Houquetot – La Boulanguerie – La Briqueterie – La Croix Blanche – La Grande Landrière – La Petite Landrière – La Haute Voie – La Masse – La Pépinière – La Vente – Le Bois du Parc – Le Clos Saint Arnoult – Le Croquet – Le Fond des Mares – Le Pied Bourdon – Le Puits Bourdon – Les Bosquets –Les Mares – Les Ruaux – Maison forestière de la Pommeraye – Montmeillier.

 Mes ancêtres de Saint Arnoult …

Saint arnoult seine maritime ancetres

 Carte de Cassini 

Saint arnoult seine maritime carte cassini

 

 


 

Notes :

(1) Arnoult de metzPepin de landenMon ancêtre Arnoult de Metz (582/646, portrait de gauche), évêque de Metz  de 613 à 628. Il gouverne avec mon ancêtre Pépin de Landen (576/640, portrait de droite) maire du Palais d’Austrasie, puis devient ermite à proximité du monastère du mont Habend (Saint-Mont), fondé par son ami Romaric (+653). Il est le fondateur de la Dynastie des Arnulfiens, alliée des Pippinides. Père de mon ancêtre Ansegisel de Metz (605/689, portrait 1 ci-dessous), et grand-père de mon ancêtre Pépin II de Herstal (645/714, portrait 2 ci-dessous) et trisaïeul de mon ancêtre l’empereur Charlemagne (747/814, portrait 3 ci-dessous), il est un des ancêtres de la Dynastie Carolingienne.
Les textes font de sa vie une progression vers la perfection : il est d'abord un homme politique très influent, puis un religieux important lorsqu'il est nommé évêque de Metz.
À l'accession au trône en 629 de mon autre ancêtre, le roi des Francs Dagobert Ier de Neustrie (602/639, portrait 4 ci-dessous), il se retire dans la forêt d'Abend (Remiremont) où il établit son ermitage et vit en ascète aspirant à la vie angélique.

Ansegisel de metz  Pepin ii le jeune ou le gros 3 864 146 888 768 g42 1    Charlemagne     Dagobert ier de neustrie

St onuphre

(2) Saint-Onuphre l'Anachorète (320/400, portrait de droite) est un moine ermite égyptien. Son père, le roi de Perse, après avoir longtemps attendu longtemps la naissance d'un enfant, le fait baptiser et l'envoi dans un monastère d'Égypte pour le consacrer à Dieu. Son ange gardien le guide vers une grotte où vit un vieil ermite d'origine juive, Hermias, qui l'instruit pendant quelques jours, puis le conduit près d'un palmier et d'une source claire où il vit une soixantaine d'années dans la solitude et le renoncement le plus radical, dans le désert proche de ThèbesL'évèque Paphnuce trouve, un jour qu'il visite les moines d'Égypte, cette forme à peine humaine vêtue seulement de sa longue barbe et de sa chevelure. Onuphre annonce à son hôte que sa venue est volonté du ciel, puisque c'est lui, Paphnuce qui doit l'ensevelir car sa fin est proche. Il s'étend à terre sous une grande lumière et des coups de tonnerre. Paphnuce se demande comment il va pouvoir creuser la tombe dans cette terre si dure, quand deux lions apparaissent et creusent la sépulture.
Son culte est introduit en Occident après les Croisades. 
Il lui est attribué des pouvoirs de guérison sur les rhumatismes et les douleurs articulaires.. Il est le patron des tisserands. Il est l'objet d'un pèlerinage important dans la région.

 


 

Sources
Sites, blogs et photo ... :
Wikipedia, Les 36000 communes françaises, Au détour du chemin.
Livres, revues et documents : Les églises de l’arrondissement d’Yvetot, par l’abbé Cochet, 1852.

 

 

Date de dernière mise à jour : 13/12/2021