Les Chatelets

 

Les chatelets 28 adm

 

Les chatelets 28 geoPetit village qui appartient à la région du Perche et est limitrophe du Thymerais.
Les villes voisines sont La Mancelière, La Saucelle, La Framboisière, Beauche, La Puisaye. La grande ville la plus proche est Dreux à 28 Kms.

 Toponymie 

Le nom du village désigne un espace fortifié hérissé de petits châteaux.
Appelé Castellaria en 1078, Castellare en 1626, puis Les Chastelées avant de devenir Les Châtelets.

 Hydrographie 

La commune est traversée par la Meuvette, affluent en rive droite de l'Avre, sous-affluent de la Seine par l'Eure.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Aujourd’hui seul le château de La Barre est le vestige de son histoire féodale.
Certains de ses hameaux rappellent l’activité des siècles passés : La Tuilerie pour son exploitation de tuiles ou Magny pour son passé gallo-romain …

Seigneurs et gens de la noblesse

Charles des Gués, seigneur de la Barre en 1626, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, officier ordinaire du roi en la Grande Ecurie de Paris, écuyer.
Henri des Gués, seigneur de la Barre et de Belleville en 1670.
Jacques des Gués, seigneur de la Barre et de Belleville en 1699. 
Jacques des Guez dit le jeune, écuyer, seigneur de la Barre et de Belleville en 1719.
En 1725, Claude François de Saint-Denis, écuyer, seigneur de La Barre, conseiller du roi est inhumé dans l'église de Dreux.
Pierre Jean François Anne de Saint-Denis, donataire de Henriette Louise de Malortic de Villars, prend possession des seigneuries de la Barre, Belleville et les Salmondières en 1747.
Le fief, relevant de la Puisaye, est réuni à Belleville de 1747 à 1767.
Charles Hébert de Champozou, ancien garde du roi, chevalier de l'ordre militaire de Saint Louis, seigneur de La Barre, Belleville, La Saucelle et Les Châtelées en 1767.
Charles François Félix Hébert de Champozou (1742/1826) chevalier, seigneur de la Barre, Les Châtelées et autres lieux, gendarme de la garde ordinaire du roi en 1772. En 1767, il épouse sa cousine Charlotte Geneviève Angélique des Guez. En 1789, au bailliage de Châteauneuf- en-Thymerais dont dépend sa seigneurie, il vote, avec l'Ordre de la Noblesse, pour les élections des députés aux Etats-Généraux. Il meurt au château de Barre à l'âge de 80 ans et est inhumé au cimetière des Châtelets.
Nicolas Charles Gabriel Hébert de Champozou (1772/1857) fils du précédent et de Charlotte Geneviève Angélique des Guez est maire de la commune pendant 56 ans. Depuis son mariage en 1797 avec Catherine Eulalie Bouchard, il vit à Brezolles.  Héritier de la Barre, il n’y séjourne qu'en 1836, date à laquelle, il cède sa propriété à son fils, Edouard, à l'occasion de son mariage avec Alexandrine Vigné.
Il est inhumé dans le cimetière des Châtelets.
Son fils, Edouard Hébert de Champozou, ne vit à la Barre que deux années.
Benjamin Hébert de Champozou, son troisième fils, hérite de la propriété familiale.
Ce dernier la cède, en 1887, au comte Marie Victor Albert Camille d'Armancourt (1857/-) et à son épouse la comtesse Marie Joséphine Charlotte Eugénie de Beaurepaire de Louvagny (1863/1946) (1).

 Patrimoine 

Claude louis hector de villars 1653 1734Le château de La Barre ou le vieux manoir, ancienne seigneurie, est flanqué de quatre tourelles percées de meurtrières. Il date des premiers temps de la féodalité.
En 1685, lors de la révocation de l’Edit de Nantes, il appartient au duc et maréchal Claude Louis Hector de Villars (1653/1734, portrait de droite) qui l’habite. Appartenant à la religion réformée, le domaine est confisqué et donné par le roi Louis XV (1710/1774) à Charles Hébert de Champozou, proche parent du précédent, en récompense de ses bons services.
En 1994, Il est encore habité par un membre de cette famille.

Le moulin de la Barre, molendinum de Barra, est mentionné au XIIème siècle.

L'église Saint-Pierre de style roman est construite en ciment et en pierre à une époque où la plupart des églises sont construites en bois. Sa construction est achevée en 1078. On y trouve l’écusson de la famille Hébert de Champozou.

Le cimetière, attenant à l’église, abrite le caveau de la Famille d'Armancourt.

L’oratoire Sainte-Barbe du hameau de Magny est construit en pierres et briques de plusieurs tons, il est surmonté d'un petit toit à deux versants couverts en tuiles plates. Une porte étroite en plein cintre occupe la plus grande partie de la façade et est fermée par une grille en fer forgé.  Le pignon de la façade porte une simple croix en fer. La niche abrite une statue de Sainte Barbe en bois avec les attributs de son martyr : la palme et la tour.
D'après la tradition locale, il est érigé par un cultivateur de Magny désireux de protéger ses récoltes souvent détruites par des orages.

La chapelle Saint-Pierre du hameau des Tuileries est construite en briques claires, seul le fronton de la façade est enduit. La porte voûtée est fermée par une grille en fer forgé. Le toit, à deux pans en tuiles plates, porte une croix ouvragée sur son pignon. La niche abrite une statue en bois de Saint Pierre portant la tiare et les clés. Le seuil est bordé de briques. Elle est à peine plus importante qu'un oratoire et date de 1855.

 Hameaux, lieux dits et écarts 

La Haute Folie, Magny, Genesteux, La Tuilerie, Les Routis.

 Evolution de la population 

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 Nos ancêtres des Châtelets ...

Au moins 1 acte de naissance/baptême, 1 acte de mariage et 1 acte de décès/inhumation sont enregistrés dans les registres de l’Etat Civil :

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  Carte Cassini 

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Sources
Sites et photo : Wikipedia.

Notes :  (1) Archives du diocèse de Chartres, T. XIII, vol. 1, 1908.

Date de dernière mise à jour : 17/11/2019