Peux-et-Couffouleux

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Peux et couffouleux aveyron geo Le territoire de la commune est situé dans les Monts de Lacaune.
Le Merdelou, un des plus hauts sommets du département, est situé sur la commune. Il culmine à 1100m. Par temps dégagé, il permet une vue sur la Méditerranée et sur les Pyrénées.
Les communes limitrophes sont Brusque, Camarès, Murasson, Mounes-Prohencoux, Barre et Murat-sur-Vèbre.

Hydrographie

Le Rance prend sa source au pied du Merdelou, dans la commune de Murasson, et traverse la commune. ll se jette dans le Tarn à La Bastide-Solages, après avoir arrosé 12 communes.
Les ruisseaux de sanctus, d'espeyres, de Bréoune, de Coste Pan, de Fontfrège, de Pradinas, de Rioudoual, de Saint-Meen, des Taillades et par divers petits cours d'eau.

Histoire

À l'origine, le territoire appartient aux barons de Brusque. Plusieurs communes coexistent sur ce territoire. La seigneurie de Peux est donnée en 1235 à Brenguier de Promilhac par le comte de Toulouse. L'église Notre-Dame est donnée à Vabres avec l'église Saint Michel de Couffouleux.
En 1423, la seigneurie, comme la baronnie de Brusque, dépend de Barthélémy de Guilhem dit Tristan de Clermont-Lodève (1380/1441) qui succède à son frère Arnaud de Clermont.
Claude de Juge, seigneur de Brassac, acquit les seigneuries de Frejeville et de Prohencoux en 1613. La tour carrée, attenante au château, bâtie en 1625, lui appartient également.
En 1794, la commune de Couffouleux est absorbée par celle de Peux.
Une activité drapière s'installe au bord de la rivière au XVIIIème siècle (moulins à foulon).
En 1800, les deux communes sont administrées par Camarès puis en 1831 la commune est recréée, ne ancienne commune s'y ajoute, Blanc.

Chronique communale

Saint-Méen, la source, la chapelle et les légendes

Dans le hameau de Saint Méen, situé à 1100m d'altitude, jallit une source réputée avoir des pouvoirs de guérison des maladies de peau.
Saint Méen, au cours d’un pèlerinage à Rome, fait un détour et fait jaillir une source au pied du Merdelou pour guérir les malades de la peste qui sévit alors.

Peux et couffouleux aveyron saint meen chapelle 2 Plusieurs autres légendes se racontent encore :
- L'une, fait venir Saint Méen au pied du Merdelou, sommet du Camarès, dont le nom signifie margelle, limite. Il s'y trouve aux prises avec une bête sauvage (un loup), équivalent des dragons des autres légendes. Il y est décapité et sa tête en tombant fait jaillir la source du Rance.
- L'autre, le fait mener paître un troupeau et, grattant le sol de son bâton, il fait naître une source.

La similitude entre la vie de Saint Méen en Camarès et celle de la Bretagne va jusqu'au nom de la rivière. L’eau a les mêmes vertus que dans les autres sanctuaires de Saint-Méen : maladies de la peau, teigne des enfants et gale des brebis.
Dans ce hameau, un pèlerinage a lieu tous les 24 juin, trois à quatre mille personnes s'y rassemblent (éleveurs de brebis pour la plupart). Les fidèles peuvent y emporter l’eau de la source miraculeuse.
En 1116, une chapelle y est élevée : la cella Sancti Menne qui dépend de Vabres. L'église de Couffouleux n'est à l'origine qu'une annexe de Saint Méen.

2014 : Le loup est-il de retour ?

Un constat de dommage est établi, le 25 octobre 2014, par un agent du service départemental de l'Office National de la chasse et de la faune sauvage concernant un troupeau d'ovins sur le territoire de la commune de Peux-et-Couffouleux. Quinze brebis y sont tuées dans la nuit du 24 au 25 octobre. Il est précisé :
«Conformément aux dispositions du plan national d'action sur le loup, ce dossier est soumis à l'expertise de l'Office National de la chasse et de la faune sauvage. Les conclusions du rapport d'expertise soulignent le fait que les animaux n'ont fait l'objet d'aucune consommation. Pour l'instant et sans autres indices, il n'est pas possible de dresser un diagnostic clair. L'absence de responsabilité du loup n'étant pas certaine, l'éleveur sera indemnisé pour les brebis perdues. Les observations sont renforcées sur le secteur géographique concerné» (Source : Journal La Dépêche).
Le loup est l’un des carnivores qui occupe la plus vaste aire de répartition dans le Monde (ensemble de l’hémisphère Nord). Une estimation à la fin du XVIIIème siècle fait état de trois à sept mille loups en France. Il est présent du bord de la mer à la haute montagne.
Au cours des années 1930, après une persécution organisée, l’espèce disparait en Dordogne, en Charente, dans la Vienne et la Haute-Vienne. Dans les Alpes, l’espèce a déjà disparu depuis une trentaine d’années. Dans les années 1980, il revient dans les Alpes du Sud. La première observation d’individus authentifiée est faite en novembre 1992. Aujourd’hui, l’espèce continue sa progression et des individus sont détectés dans le Massif Central, les Pyrénées et le Jura.
Ces animaux sont arrivés à la suite d’une recolonisation par étapes de l’Italie depuis le massif des Abruzzes (centre de l’Italie). Ce retour s’est déroulé sur plus de 20 ans. Cette reconquête s’est faite à la faveur de plusieurs facteurs : la protection légale ; la réintroduction d’ongulés sauvages par les chasseurs ; la déprise agricole qui a favorisé aussi bien les proies que les prédateurs.

Patrimoine

L'église Saint Nazaire de Couffouleux.

L'église de Blanc, ancienne paroisse de Saint Amans puis de Saint Jean-Baptiste de Blanc, elle dépendait, depuis le XIIème siècle, de la Commanderie de Saint Félix de Sorgues.

La chapelle Saint Méen.

Les vestiges de l'ancien château de Blanc, dominant la vallée du Sanctus dans une gorge profonde.
Il appartient à la Famille de Brusque, à la fin du XIVème siècle à la Famille de Caylus, puis des Serres de Saint-Roman. La terre est érigée en comté en 1766.
Les pierres du château servent en 1843 à la reconstruction de l'église. Il ne reste qu'une des quatre grosses tours et des souterrains.

Hameaux, lieux dits, faubourgs, quartiers et écarts

Peux, Couffouleux, Blanc, Saint Méen, Le Barthas, Le Mas de Brau où résidaient certains de mes ancêtres...

et aussi Fabrègues, La Laiterie, Le Fabet, Le Mas de Roque, Mialet, Mourèze ...