Mélagues
Mélagues (Aveyron) Vue générale
Mélagues (Aveyron) Vue générale
Mélagues (Aveyron) entrée du village
Mélagues (Aveyron) Mairie
Mélagues (Aveyron) Eglise Saint Martin en 1998
Mélagues (Aveyron) Eglise Saint Martin
Mélagues (Aveyron) Eglise Saint Martin
Melagues (Aveyron) Fonts baptismaux
Melagues (Aveyron)
Melagues (Aveyron) Croix de 1691
Mélagues (Aveyron) Fontaine
Melagues (Aveyron) Notre-Dame
Mélagues (Aveyron) CPA
Mélagues (Aveyron) Attelage
Mélagues (Aveyron) Tourelle
Mélagues (Aveyron) La Jasse Rivemale
Mélagues (Aveyron) Proudoumat, les ruines
Mélagues est la commune la plus au Sud de l'Aveyron, très isolée dans la vallée du Nuéjouls au pied des Monts de Lacaune.
Hydrographie
La commune est drainée par :
- la rivière Nuéjouls, d'une longueur totale de 31,200 kms, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Dourdou de Camarès à Sylvanès, après avoir arrosé 5 communes.
- les ruisseaux du Rouergue, des Graves, de Font Bassenq, de la Capelle, de la Coste, de Mauriole, de Mont Frech, de Rascas, de Roumagnou, des Carbonnières, le ravin de Mayny, Rec d'Ensalles, Rec des Landes,
- et divers petits cours d'eau.
La commune est limitrophe de la ligne de partage des eaux Méditerranée-Atlantique, les eaux de surface de la Nuéjouls vont à l'Atlantique, leurs eaux d'infiltration vont à la Méditerranée.
Histoire
Jusqu'à la Révolution Française, les paroisses de Mélagues et Saint-Pierre-des-Cats font partie intégrante de la communauté de Brusque, érigée ensuite en marquisat de Brusque-Fayet. La paroisse de Saint-Benoît-d'Arnac est une annexe de Saint-Pierre-des-Cats.
Après la Révolution Française, la commune comprend les territoires des communes actuelles d'Arnac-sur-Dourdou et de Tauriac-de-Camarès. En 1872 la commune de Mélagues est scindée et les communes d'Arnac-sur-Dourdou et de Tauriac-de-Camarès sont créées.
Mélagues au XIXème siècle
Mélagues connaît son apogée durant le XIXème siècle, avec les villages de Tauriac et Arnac, elle compte à cette époque environ 2000 habitants.
Les commerces foisonnent avec trois hôtels-restaurants, deux laiteries mais aussi des commerçants ambulants (deux épiciers, un boucher, deux boulangers et un marchand de fruits et légumes). La commune a son propre prêtre qui dirige les offices ainsi qu’une école avec une classe de garçons et une de filles. La fonction religieuse rythme la vie du village, notamment avec la messe du dimanche. Il y a une trentaine d'exploitations agricoles assez petites.
Les machines agricoles sont encore rudimentaires : la faux pour le foin, la faucille pour les céréales et le grain est battu avec un fléau. Les travaux sont assistés par un attelage de bœufs ou de vaches. La ferme de Marcou est considérée comme relativement grande puisqu’elle s’étend sur une trentaine d’hectares et compte un troupeau de vaches et un de brebis.
Pour les travaux comme la fenaison ou le battage, il est fait appel à des journaliers qui viennent de petits villages du Nord de l’Hérault. Ils sont rarement payer en argent, en échange de leur travail, ils se voient offrir quelques sacs de blé ou de pommes de terre. Cette économie de troc avec l’Hérault s’effectue aussi pour les produits agricoles de la montagne écahngés contre le vin ou le charbon du bassin houiller de Graissessac.
Chronique communale
La grotte l’Aven des Perles, le trésor de Mélagues
Située dans les zones karstiques des calcaires cambriens (Paléozoïque) de la Montagne Noire, la grotte s’ouvre dans un ravin situé au Sud du Mont Marcou. Elle est découverte en février 1977 par les spéléologues de la Section des Cadets de Brassac (Tarn) qui prospectent dans la zone des pertes du ruisseau de Nuéjouls, affluent du Dourdou. L’orifice s’ouvre en bordure d’une doline située à proximité de la route. La cavité actuellement explorée présente des dimensions modestes : un dénivelé de 75m pour un développement n’excédant pas 500m.
L’entrée est fermée et cachée pour des raisons de sécurité mais surtout de confidentialité en raison de sa valeur. Rapidement explorée et protégée par une fermeture métallique, la cavité livre une quantité exceptionnelle de perles des cavernes dispersées dans un ensemble de grandes salles situées sous la doline.
La variété des dimensions (5 à 60mm), des formes (sphères, toupies), des dispositions (isolées, dans une alvéole, en nids ou en nappes) constituent un ensemble en cours de concrétionnement.
Ces concrétions sont des pisolites, la grotte fait sa perle à partir d’un grain de sable – de la même manière que l’huître – que l’eau infiltrée, tombant du plafond, enveloppe peu à peu de dépôts provenant des matières minérales qui la composent. La perle tourne sur elle-même à chaque goutte et forme ainsi ses rondeurs.
La présence des perles est limitée dans la zone d’infiltration rapide de la cavité, dans les grandes salles situées 30 à 40m sous la doline. Ces salles présentent également de grandes coulées et massifs stalagmitiques, des gours et planchers.
Un ensemble de puits donne accès au réseau actif correspond à celui des pertes voisines du ruisseau de Nuéjouls dont les eaux sont capturées par la structure carbonatée de l’écaille tectonique de Mélagues. L’émergence principale est actuellement immergée dans le barrage d’Avène (résurgence des Douzes) dans la vallée de l’Orb. Elle constitue un remarquable exemple de capture des eaux du bassin Atlantique vers la Méditerranée.
La cavité est protégée pendant 25 ans par la discrétion des découvreurs qui ont toutefois assuré bénévolement et sans restriction l’accompagnement des visites des spéléologues désirant réaliser des photographies. La parfaite conservation du site est maintenue par le nombre limité de visites et par la présence de sable dolomitique autour des planchers stalagmitiques.
L’aven des Perles fait l’objet d’un classement au titre de site naturel par arrêté ministériel du 26 avril 2002 en attendant sa probable et prochaine inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. (Source : extrait d’un texte de Claude Brou)
Patrimoine
L'église Saint Martin est un édifice du XIXème siècle qui possède un chœur à décor baroque.
Une mouline à fer fonctionne au XVIème siècle au bord du Nuejouls avec le charbon de bois fabriqué dans les environs.
La chapelle de Saint-Pierre-des-Cats date du XIXème siècle et possède un clocher néo-roman.
La chapelle Saint Maurice-de-Cartayrade à Rials date du XIXème siècle et fait l’objet d’une rénovation en 2009.
Le col du Thalis d’où l’on peut voir la Méditerranée au Sud (point de vue unique en Aveyron ) et le Mont Aigoual à l'Est.
Une croix de pierre très ancienne, dont l’histoire exacte est inconnue, date de 1621. Elle est implantée autrefois dans l’ancien cimetière devenu aujourd’hui le parvis de l’église.
Dans les années 1950, le quil (la tourelle) est construite par le berger Léon Gastines, qui garde le troupeau de brebis des Planquettes sur toute cette lande. Tout en surveillant son troupeau, pierre par pierre, au fur et à mesure, au fil des jours et des semaines, la tourelle prend forme et est devenue un joli petit monument.
Hameaux, quartiers, faubourgs, lieux-dits et écarts
Les hameaux : Saint-Pierre-des-Cats (Photo 1), Labiras (Photo 2), Rials (Photo 3) :
Les fermes : Fanjaud, Le Berthalays (Photo 1), Bobes (Photo 2), La Bonellerie (Photo 3), Cartayrade (Photo 4), La Daguette (Photo 5), La Lande (Photo 6), La Vayssède (Photo 7), Le Guidon (Photo 8), Saint-Maurice (Photo 9), Cayourtes (Photo 10), Marcou et Marcounet (Photo 11), Le Méjanel (Photo 12), Le Layrac ((Photo 13), Raunier (Photo 14), Les Planquettes (photo 15), Gasquet (Photo 16) :
Evolution de la population
Nos ancêtres de Mélagues...
Carte de Cassini
Sources
Sites, photographies, livres et revues : Wikipedia, commune de Mélagues...
Date de dernière mise à jour : 05/04/2024