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Mouzay

 

Mouzay 55 adm

 

Mouzay 55 geoPays de l’eau et de la forêt, le territoire est partagé en trois grands ensembles : Tout d’abord la grande prairie, à l’Ouest, de part et d’autre de la Meuse et du canal, puis les terrasses alluviales de la Meuse, où se trouvent les terres cultivables et enfin, à l’Est, l’immense forêt de Woëvre. Cette forêt,  de plus de 1500ha, présente un relief varié, possède un étang, plusieurs baraques de chasse, de nombreux vestiges (ruines de bâtiments, chemin de fer…) de l’exploitation forestière antérieure à la seconde Guerre Mondiale et de nombreux ruisseaux.
Mouzay est resté un gros bourg autonome avec de nombreuses maisons bourgeoises et des immeubles aux portes moulurées du XVIIIème siècle.
La présence de nombreuses anciennes fermes, de granges et d’un large usoir, entre les immeubles et la route, lui donnent un aspect rural lié à son activité agricole passée.

 Hydrographie 

Le fleuve Meuse, les ruisseaux de Mont et  Le Laison  traversent la commune.

Mouzay 55 blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D’argent à deux cotices d’azur mises en bandes, au canton senestre de sable, chargé de deux annelets d’or.

 Toponymie 

Le nom Mouzay vient du latin Mosa = Meuse.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Dagobert iiDe nombreux vestiges archéologiques gallo-romains sont découverts sur tout son territoire.
En 679, le roi mérovingien Dagobert II (652/679, portrait de droite) est assassiné sur les terres de la commune dans la forêt de Woëvre (1).
Le 20 octobre 1916, dans le parc de Charmois a lieu le défilé des troupes devant le prince héritier, Frédéric Guillaume Victor Auguste Ernest de Hohenzollern (1859/1941).
Le 4 août 1944, 7 jeunes maquisards qui vivaient dans la forêt de Mouzay partent pour chercher de l’eau sans prendre leurs armes, ils sont surpris par une patrouille de la Gestapo de Verdun, un seul réussit à s'échapper, les autres sont massacrés sur place. Ils avaient entre 19 et 26 ans. Un monument rappelle ce triste souvenir et une cérémonie se déroule chaque année dans la forêt, le 4 août .

Seigneurs et gens de noblesse

Les anciens seigneurs de la Charmoye 
Jacques d’Herbemont, seigneur de Château-Thierry, et Gilles d’Orey, châtelain de Dinant, proscrits à la suite des échauffourées des Dinantais contre les Namurois, trouvent asile dans les états Barro-Chiniens de leurs parents vers la fin du XIIIème siècle : l’un à Iré-le-Sec et à Jametz, l’autre à La Charmoye de Mouzay. Ils y deviennent les principaux hommes de fief de la châtellenie de Stenay.
En 1299, Jacques d’Herbemont-Rochefort, époux d’Alix Orgeot-Mouzay, fait ses reprises pour la Charmoye.
En 1421, Isabelle de la Charmoye, petite-fille du précédent, épouse Jehan d’Orey dit de Liège, écuyer, seigneur d'Iré-le-Sec, prévôt de Stenay.
En 1455, Nicole d'Orey, fille de la précédente, épouse François de Pouilly, chevalier, sire de Pouilly, seigneur de Quincy, Baalon, Cervisy, Cesse, Létanne, Mouzay, Luzy et Laneuville. Leur fille, Alix de Pouilly, épouse Nicolas de La Fontaine, prévôt de Stenay.
En 1488, Alix d’Orey, fille de Pierre d’Orey, prévôt de Stenay, et sœur de Jean et de Guillaume d'Orey qui, successivement, exercent la charge après leur père, épouse Mangin Masson, pareillement prévôt de Stenay.
Charmoy se trouve alors indivis entre ces époux et leurs frères avec les La Fontaine-Pouilly.
En 1517, Pierre d’Orey et Nicole d’Orey apparaissent comme propriétaires haut justiciers du ban de Charmoy, à l’encontre des gens de Mouzay, qui leur contestent ce droit.
En 1549, Ferry d’Herbemont (1567/1641) épouse Anne d’Orey (1570/1636). Les deux époux rachètent les parts des coseigneurs et deviennent propriétaires de l’ensemble.
En 1858, Exupère Alphonse François Marie d’Herbemont (1788/1858), meurt dans le vieux château de La Charmoy, près de son épouse Caroline Justine de Bérenger (1798/1861). Il laisse ses domaines et son titre, à son fils adoptif, Alphonse Charles d'Herbemont.
En 1861, Alphonse Charles Bérenger-d’Herbemont (1823/1878), capitaine commandant au 9e régiment de cuirassiers, épouse Anne Marie Berthe Louise de Pouilly (1842/1872). Il nait et meurt au château de Charmois.
En 1885, Alphonse Charles Ferry Bérenger d’Herbemont, fils du précédent, né au château de Charmois en 1862, épouse Marie Renée Louise Victoria Allard. De cet union, nait Guillelmine Bérenger d’Herbemont (1888/1980) (voir § dans Personnages liés à la commune) et Stanislas Bérenger comte d’Herbemont (1889/1972), lieutenant-colonel, époux d’Elisabeth Bonnin de la Bonninière de Beaumont, qui meurt au château de Charmois.

 Chroniques communales 

Activités économiques
Au début du XXème siècle, Mouzay, malgré une dépendance économique de Stenay, connait d’importantes activités : boulangerie et laiterie coopératives, et les ateliers de broderie  qui font vivre la population. La broderie de fil, destinée aux reines de toute l'Europe, est complétée progressivement par la broderie de perles, de paillettes, de cabochons… Puis la broderie mécanique fait son apparition, avec l’arrivée des premières machines Cornély avant 1914. La Première Guerre Mondiale puis la crise de 1929 font progressivement disparaître ces métiers d’art.
Le foin de la prairie, destiné à l’armée française, constitue une autre richesse importante. Des exportations peuvent se faire dans le monde entier en cas de conflit. Aujourd’hui, la prairie se creuse de plus en plus de ballastières, où l’on découvre encore parfois des os ou des dents de mammouths ; des fabriques de béton se sont installées à côté. En fin d’exploitation, ces gravières retournent progressivement à la nature et constituent alors un véritable paradis faunistique et floristique.
La commune a conservé quelques activités commerciales traditionnelles, et fait ainsi exception dans le canton : café, boulangerie-pâtisserie-épicerie, et depuis une dizaine d'années une micro-brasserie à Charmois.

La brasserie artisanale de Charmoy
Elle est installée depuis une dizaine d’années dans l’enceinte du château de Charmois, dans la partie la plus ancienne du domaine. Elle fait vivre son idéal de la bière par la diversité de ses recettes et son exigence dans la sélection de matières premières de qualité et brasse aujourd’hui une gamme de bières artisanales aux personnalités uniques, dans  le respect des plus pures traditions brassicoles : bière blonde et ambrée ; bière de garde à fermentation haute, ni filtrée, ni pasteurisée et lentement refermentée en bouteille.

 Patrimoine 

Les deux châteaux de Charmoy, indissociables l’un de l’autre.
Le château du bas est à l’origine un château médiéval du XIIIème siècle transformé au XVIème siècle puis complètement remanié en 1870.
l est constitué d’un logis carré, de deux tours circulaires et de deux échauguettes. La façade est percée de nombreuses fenêtres.  
Le château du haut, a conservé en grande partie son aspect d'origine. Il est construit pour surveiller et défendre la Lorraine contre les Français à l’époque où la Lorraine dépend du Saint Empire Romain Germanique. La date de 1615 figure au fronton, au-dessus du portail. Il est de style Renaissance Espagnole.
Les châteaux sont rachetés en 1980 et  leur nouveau propriétaire ne cesse de les restaurer et de les valoriser.

L’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul a perdu presque tous ses éléments médiévaux mais possède cependant un mobilier du XVIIIème siècle très intéressant (boiseries du chœur, chaire à prêcher, maître-autel à baldaquin…) ainsi que quelques peintures anciennes.
La tour date du XIIème siècle.
Le bâtiment sert de magasin aux poudres pendant le siège de Stenay en 1654. Il est restauré en 1786 dans le style Renaissance.
La sépulture du curé Gérardin, inhumé en 1707, est remarquable mais difficilement visible.

La mairie, le lavoir, le monument aux morts, l’étang, l’écluse.

 Personnages liés à la commune 

?Les cannes blanches mairie de verdunFrançois Joseph Offenstein (1760/1837), général français des armées de la Révolution et de l'Empire, est décédé à Mouzay. En juillet 1804, l'empereur Napoléon Ier lui remet les insignes d'officier de la Légion d'honneur en l’église des Invalides, lors de la toute première remise de Légion d'honneur, pour avoir participé à l'ensemble des batailles du Rhin durant la Révolution française et à de nombreuses batailles durant le Consulat.
En 1806, il intègre la Grande Armée. En 1809, l'Empereur le fait baron d'Empire. À cette occasion, il rajoute la particule "d" devant son nom de famille.

Guillelmine d'Herbemont (1888/1980), poète, peintre, créatrice de la canne blanche des aveugles (ci-contre : statue en son honneur dans la mairie de Verdun), officier de la Légion d’Honneur, fille d’Alphonse Charles Ferry Bérenger-d’Herbemont et de Marie Renée Louise Victoria Allard, est décédée à Mouzay.

 Hameaux, faubourgs, lieux dits et écarts 

La Maisonnette.
Charmoy,  à  environ 1,500 Km de Mouzay, tient son nom du ruisseau Le Charme qui traverse le hameau avant de rejoindre la Vallée de la Meuse après avoir traversé la mythique forêt de la Woëvre. Ancienne villa romaine, probable charnier des Légions, Charmoy est possédé par Béatrix de Bar, épouse du duc Godefroid IV d’Ardenne dit le Grand, comte de Bouillon et de Verdun, en 1069. A l'époque, ce village possède son église, son château, sa haute, moyenne et basse justice, ses intérêts spirituels et temporels, son état religieux et  civil, entièrement distincts de ceux de Mouzay. Il compte 80 foyers au Moyen-âge. Aujourd’hui, on en dénombre trois : une résidence secondaire, le château et la ferme fortifiée.

 Evolution de la population 

 

Mouzay 55 demo

 Nos ancêtres de Mouzay... 

Naissances/baptêmes :
GEORGE Jean (sosa 1346G11) vers 1655.
HUSSON Jean (sosa 674G140) vers 1683.

Décès/inhumations :
FRANCOIS Jean (sosa 2798G12) époux de GEORGE Anne (sosa 2799G12) après mars 1705.
GIGUIN Jeanne (sosa 2747G12) épouse de COLLET Claude (sosa 2746G12) après décembre 1684.

 Carte de Cassini 

Mouzay 55 cassini


 

Notes :
(1) Dagobert II  : Vers 650, le roi d'Austrasie Sigebert III (630/656), alors sans enfant, adopte le fils de son maire du palais Grimoald (615/657), Childebert, et en fait l'héritier de son royaume, sous le nom de Childebert III dit L'adopté (650/662).  Mais, vers 652, à la naissance de Dagobert, Sigebert casse son testament et institue son fils comme seul héritier.
Au décès du roi Sigebert, le maire du palais d'Austrasie, Grimoald, fait tonsurer le jeune Dagobert, le privant de ses droits à la succession royale, puis il l'exile en chargeant l'évêque Didon de Poitiers de l'emmener dans un cloitre en Irlande, pios il répand le bruit de la mort de Dagobert, et fait monter son fils Childebert sur le trône.
Après le décès de ce dernier, Dagobert revient en Gaule et règne en Austrasie de 676 à 679. Il meurt assassiné en forêt de Woëvre.
Une tradition locale rapporte qu’en 872, un enfant découvre, dans l’intérieur de l’autel de l’église Saint-Rémi de Stenay, l’épigramme funéraire du roi Dagobert. Le roi Charles II dit le Chauve (823/877) informé, fait lever de terre le corps se trouvant près de l’inscription et l’expose à la vénération des fidèles sur l’autel de l’oratoire du palais de Douzy. Le , en présence du roi, l'archevêque de Reims Hincmar (806/882), Berard de Verdun et d’autres évêques procèdent à la canonisation de Dagobert. L’église de Stenay est rebaptisée église Saint-Dagobert
(Source : Wikipedia)

 


 

Sources
Sites et photos :
Wikipedia, Communauté de communes du Pays de Stenay, La brasserie de Charmoy, La Lorraine d’Hier et d’Aujourd’hui, Patrimoine du Nord-Meusien, Les lavoirs de la Meuse.

Date de dernière mise à jour : 07/06/2020