Tôtes

 

Totes seine maritime adm

 

Totes seine maritime geoSituée sur le plateau entre la vallée de la Saâne et la vallée de la Scie, cette petite commune rurale du Pays de Caux est un point de passage stratégique entre Rouen et Dieppe.
Les communes limitrophes sont : Calleville-les-deux-églises, Biville-la-Baignarde, Saint-Denis-sur-Scie, Vassonville, Saint-Maclou-de-Folleville,  Varneville-Bretteville, Saint-Vaast-du-Val.
La ville est jumelée depuis 1977 avec celle de Bleckede (Allemagne).

Blason totes svg Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1) de gueules aux trois oies d’argent, au 2) coupé en I d’or aux trois marteaux contournés de gueules et en II d’azur aux trois croisettes d’argent ; sur le tout d’or au chef d’azur chargé de trois étoiles aussi d’or.

 Toponymie 

Tôtes du vieux norrois topt, toft = emplacement d'une ferme, domaine rural.
Villae quae dicitur Totes en 1030 ; In villa que dicitur Toste en 1088 ; Apud Tostas en 1172, 1173 et 1178 ; Apud Tostas en 1179 ; In Tostes en 1180; Ecclesia de Tostes et Ecclesia de Tostis vers 1240 ; Tostes en 1337 et 1431; Tostes en 1319, 1398, 1403 et 1422 ; Ospital de Saint Martin de Tostes en 1409 et 1411 ; Saint Martin de Tostes en 1454, 1461 et 1465 ; Grand fief de Tostes et paroisse de Tostes en 1409 ; Fief à Tostes en 1673 ; Saint Martin de Tostes en 1714 ; Tostes en 1715 ; Totes en 1757.

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Tôtes est déjà habité à l’époque gallo-romaine. Des fouilles réalisées en 2004 révèlent l’existence d’une occupation rurale à cette époque sur le site de la Zone d'Activités actuelle. L'ensemble mis au jour (villa rustica) se met en place dans le courant du Ier siècle de notre ère et perdure jusqu’au IIIème siècle.
En 1030, le vicomte d'Arques fait don d’une partie de la localité à l'Abbaye de la Trinité du Mont à Rouen.
En 1066, le seigneur Richard II de Tôtes et le seigneur de Bonnetot accompagnent mon ancêtre Guillaume de Normandie dit Le Conquérant (1027/1087) à la Bataille d'Hastings.
En 1257, l'Archevêque de Rouen Eudes II Rigaud (+1275) et le seigneur Robert III de Tôtes se disputent le patronage de l’église.
En 1589, du temps de la Ligue, une entrevue entre les gouverneurs du Havre et de Dieppe a lieu au château de Tôtes. Cet entretien n'abouti pas et le village est partiellement ravagé.
Au XIXème siècle, le village passe de localité rurale à bourgade commerciale.
En 1800, l'église Saint Paër de Bonnetot, commune voisine, est démolie et en 1809, Tôtes absorbe Bonnetot.
En 1870, Tôtes est occupée par les Prussiens en décembre.
En 1940, Le village est le théâtre de violents combats au cours duquel de nombreuses vies sont sacrifiées notamment le 10 juin au cours d’une bataille sanglante entre Tôtes et Biville-la-Baignarde. Le village, occupé, est libéré le 31 août 1944 par les troupes canadiennes.

1944, Le hameau de Bonnetot et les V1 allemands
En 1943, l'armée allemande s'installe sur la ferme d'Henri Delacroix, pour construire une rampe lourde de V1. 500 travailleurs hollandais, belges et français de Tôtes s'activent pour construire les blockhaus, assurer le camouflage sous les pommiers... Le chantier se termine en décembre et les premiers V1 arrivent en gare d'Auffay.
La Résistance entre en jeu. Le lieutenant Aubert découvre le site. Michel Hollard comprend l'objectif des Allemands en trouvant l'orientation de la piste vers Londres, avec sa boussole.
De janvier à juin 1944, les anglais bombardent le site et détruisent tout le corps de ferme.
La ferme actuelle est reconstruite sur le chemin allemand en 1953.
Il reste de nombreux vestiges de cette periode sous les pommiers.

Les seigneurs et gens de la noblesse

De pères en fils, mes ancêtres portant le patronyme de Tôtes (voir tableau en bas de page) sont sieurs puis seigneurs (1) de Tôtes. Le premier d'entre eux est Gowin de Tôtes, écuyer, garde du corps de mes ancêtres les ducs de Normandie Guillaume Ier dit Longue Epée (905/942) et de son fils Richard Ier dit Sans Peur (933/996) et la dernière descendante Mathilde de Totes, héritière de la seigneurie, la transmet à son époux Georges II de Clères (1323/ ?) chevalier, baron de Clères en 1346, qui reprend la seigneurie de Tôtes entre autres ; Jean IV de Cleres (1354/1415) chevalier, baron de Clères, époux d’Isabelle de Hellande, mort au combat à la bataille d’Azincourt contre les Anglais ; Georges III de Clères (1412/1496) chevalier, baron de Clères, époux de Marguerite Chevenon de Bigny ; Georges IV de Clères (1462/1528) chevalier, baron de Clères, époux d’Isabeau de Mailly-Lorsignol ; Jacques de Clères (1507/ ?) chevalier, baron de Clères, époux d’Anne de Chateaubriand.

Jean Fiquet fils, receveur particulier des finances de l’élection d’Arques, occupe en 1787 le manoir seigneurial (château de Belloy). En 1788, il demande des lettres patentes pour réunir et incorporer au  fief de Tôtes les terres et fiefs des Brosses, de Saint Victor, du Bosc-aux-Lièvres, de la Heuze, du Tilleul acquis par lui, pour former un plein fief de haubert nommé le fief de Tôtes.
En 1805, Marguerite Fiquet, fille du précédent, apporte le château aux comtes de Malartic en épousant Amable Hippolyte de Maurès (1765/1828), comte de Malartic, baron d’Empire, chevalier de la Légion d’Honneur, député de la Seine-Inférieure et maire de Tôtes. Leur fils, Jean Hippolyte Maxime de Maurès (1808/1891) est également maire de Tôtes.

 Personnages liés à la commune Gustave flaubert

Gustave Flaubert (1821/1880, photo de droite), écrivain français, prosateur de premier plan, il marque la littérature universelle par la profondeur de ses analyses psychologiques, son souci de réalisme, son regard lucide sur les comportements des individus et de la société, et par la force de son style dans de grands romans comme Salammbô en 1862, L'Éducation sentimentale  en 1869, ou le recueil de nouvelles Trois contes en 1877.
C'est à Tôtes qu’il installe le couple de Charles et d'Emma Bovary, dans son roman Madame Bovary en 1857.Guy de maupassant

Henry René Albert Guy de Maupassant (1850/1893, photo de gauche), écrivain français, lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il marque la littérature par six romans, dont Une vie en 1883, Bel-Ami en 1885, Pierre et Jean en 1887, et surtout par des contes comme Boule de suif en 1880 dont l’action se déroule en partie à l’Hôtel du Commerce qui n’est autre que l’Auberge du Cygne de Tôtes, les Contes de la bécasse en 1883 ou Le Horla en 1887. Ces œuvres retiennent l’attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique, par le pessimisme qui s’en dégage le plus souvent, mais aussi par la maîtrise stylistique. Sa carrière littéraire se limite à une décennie de 1880 à 1890 avant qu’il ne sombre peEstelle lefebureu à peu dans la folie et ne meure à presque 43 ans. Reconnu de son vivant, il conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses œuvres.

Ces deux écrivains comptent parmi les personnalités ayant séjourné durablement à l'Auberge du Cygne de Tôtes.

Estelle Lefébure (1966/- , photo de droite),  mannequin et actrice française, compagne de l’homme d’affaires Jean Philippe Alpa, puis épouse de 1989 à 2001 du chanteur David Hallyday, puis de 2004 à 2008 de l’animateur de télévision Arthur, puis de 2009 à 2014 de Pascal Ramette, propriétaires de restaurants… Née à Rouen, elle a habité Tôtes.

 Chroniques communales 

La fabuleuse histoire de Jean Fiquet

Né en 1658 à Saint-Vaast-du-Val, petit village voisin, il est fils de Robert Fiquet, hôtelier et de Jeanne Queutteville. Il devient valet d’écurie à l’auberge de l’Ecu d’Orléans de Tôtes par lequel passent les Anglais débarqués de Dieppe pour se rendre à Paris. Un jour, il soigne un riche homme d’affaires anglais tombé malade à l’auberge avec un tel dévouement que l’Anglais lui lègue tous ses bagages et leur contenu s'il vient à mourir. L’homme meurt au bout de quelques jours et le valet hérite de ses effets trouvant dans les valises des billets de banque qui font sa fortune. 
En 1686, il épouse Magdeleine Sevoux qui  décède à Rouen en 1689.
En 1690, il dirige l’auberge, qui ne porte pas encore son nom actuel, certainement achetée avec le legs du voyageur anglais.
En 1691, il se marie en secondes noces avec Anne Marie Auzou. Neuf enfants naîssent de cette union entre 1692 et 1703 (5 filles et 4 garçons).
En 1693, il est greffier, receveur et maître de poste. En 1698, il est mentionné cabaretier. Entre 1710 et 1743, il est greffier en chef au Bureau des Finances de Rouen, conseiller et secrétaire du roy, maison et couronne de France et de ses finances. En 1727, il est nommé tabellion au bailliage de Longueville pour le siège d’Auffay.
Il meurt en charge à Tôtes en 1743. Son épouse le suit en 1749.
Lors de la succession, son fils, Jean Fiquet Jr né en 1694, légue un plat bleu décoré de deux cygnes surmontés d’une couronne de marquis à son successeur à l'auberge, Guillaume Tubeuf. Ce plat est à l’origine de l’appellation actuelle l'Auberge du Cygne (voir § suivant).

Le tortillard

Il évoque un temps où le bruit des voitures n'est pas familier et traverse le village deux ou trois fois par jour, par la route de Dieppe.
Son épopée commence à la fin du XIXème siècle. Les habitants des communes situées entre les vallées de la Saâne et de la Vienne réclament la construction de lignes de chemin de fer pour favoriser le développement économique du secteur.
Le Conseil Général reçoit en 1907 une proposition émanant de Jean Laborie, ingénieur parisien et une convention est signée pour la construction et l’exploitation de deux lignes Ouville-la-Rivière/Motteville et Gueures/Clères. Les travaux commencent à la fin de l'année 1910.
Le tortillardL'itinéraire de Gueures à Clères est inauguré le 30 avril 1913, un an après la première ligne qui va d'Ouville-la-Rivière à Motteville.
Au début de l'exploitation, plusieurs allers et retours quotidiens sont effectués sur ce parcours (1h30 entre les deux terminus). Les voyageurs se plaignent du manque de sérieux : arrêts grillés par les convois, retards fréquents... Fin décembre 1913, de très fortes chutes de neige perturbent la circulation des convois et montrent à quel point les hommes et le matériel ne sont pas préparés pour affronter les intempéries. De nombreux trains sont supprimés, les autres subissent des retards allant jusqu'à 9h37. En plus de ces difficultés d'exploitation, la compagnie connait des déboires relatifs au prolongement de la ligne de Clères jusqu'à Rouen.
La première Guerre mondiale éclate. Du mois d'août à octobre 1914, la circulation sur la ligne est totalement interrompue. L'exploitation reprend ensuite mais de manière réduite, à cause des difficultés de ravitaillement en charbon et de la pénurie de personnel  mobilisé sur le front.
En 1918, l'état des locomotives, des wagons, de même que celui des gares et autres installations est lamentable. Ce n'est qu'en 1920 que le trafic redevient normal avec deux trains quotidiens sur l'itinéraire. Il manque toutefois 65 000 voyageurs par an pour que le réseau soit rentable.
En 1925, un nouvel exploitant succède au fils Laborie, la S.E. (Société générale des chemins de fer Economiques) qui entreprend de réduire assez drastiquement les dépenses. Les gares et haltes subissent des réductions d'effectifs, des arrêts sont supprimés puis les tarifs sont multipliés par trois. Le tronçon Bacqueville/Clères reste déficitaire et ferme aux voyageurs en 1936, tandis que le reste du réseau ne transporte plus que des marchandises à partir de 1938.
De 1940 à 1947, un service voyageurs est remis en activité.
En 1947, les deux lignes sont définitivement fermées, 10 ans après elles sont déferrées.
Il subsiste aujourd'hui de nombreux vestiges de la ligne et notamment l'ancienne gare devenue une maison d’habitation.

 Patrimoine 

L’église Saint MartinLouis blanquart de bailleul
Elle date du XIIème siècle, agrandie au cours des XIIème, XIVème et XVIème siècles, elle est détruite en 1849. Quelques traces subsistent de l’ancienne église en particulier une inscription sculptée, datée de 1510, conservée dans la charpente du nouveau clocher.
Elle est remplacée par un nouvel édifice néo-gothique achevée en 1879 dont la première pierre est bénie par l'archevêque de Rouen Mgr Louis Marie Edmond Blanquart de Bailleul (1795/1868, portrait de droite). Sur son flanc Est, une plaque relate en latin cette reconstruction.
Elle abrite une statue de Saint Martin du XVème siècle, découverte lors de la reconstruction.

Le presbytère
Longtemps propriété des comtes de Malartic, dans une de ces dépendances siège une justice de paix de la Révolution Française jusqu'à la Quatrième République en 1958.
Il est racheté par la commune en 1892.

Les écoles
La première est ouverte en 1794 et occupe une maison près de l'église. Dirigée par la communauté d'Ernemont, elle perdure jusqu'en 1881, date à laquelle l'école devient laïque.
En 1984, de nouvelles écoles sont construites route de Neufchâtel.

La mairie et la salle polyvalente sont situées depuis 1819 sur l'actuelle place du marché, dans les anciennes halles où se déroulait autrefois le marché aux bestiaux.

Le marché existe depuis le XVIIème siècle, le lundi de chaque semaine, il est interrompu entre 1730 et 1789. Des foires se tiennent aussi les lundi de Pâques, premier lundi de juillet et 8 novembre.

Le Château de Belloy
Il fait face à l’Auberge du Cygne et date du XVIIème siècle.
En 1781, suite à un incendie, il est reconstruit par Jean Fiquet d'Ausseville (voir § Les Seigneurs).
A l'intérieur, le plafond du salon, d'une hauteur de 5,50 m, et les boiseries sont peintes à la main en 1786.

Le Château Dupuis, situé au Nord, fait face à l’ancienne gare du tortillard.

Le Manoir de Bosc-aux-Lièvres
Ancienne demeure seigneuriale, située sur la route du Havre, est probablement le premier château de Tôtes accueillant Jeanne d'Arc en 1430.
La base des tourelles remonte à l'époque Gallo romaine, elles encadrent une jolie façade en briques. Il est aujourd’hui utilisé comme ferme.

L’Auberge du Cygne
D artagnanElle est construite face au château en 1611 à l'emplacement de l'Auberge de l'Écu.
Sa situation en fait un relais de poste sous le roi Louis XIII (1601/1643). Charles de Batz de Castelmore dit d'Artagnan (1611/1673, portrait de gauche), qui escorte le roi en voyage à Dieppe, y loge en 1620.
En 1690, l'auberge est dirigée par Jean Fiquet père avec sa seconde épouse, Anne Marie Auzou. (voir § Chroniques).
En 1724, leur fils Jean Fiquet Jr épouse à Rouen Marie Thérèse Marquet. En 1735, il achète le domaine de Normanville à son seigneur Charles François de Pestel, dernier descendant de la Famille qui croule sous les charges imposées par le roi Louis XIV (1638/1715). Cette possession seigneuriale lui permet d'être anobli, il devient seigneur et marquis de Normanville, fait raser et reconstruire le château. 
En 1743, au décès de son père et lors de la succession, Jean Fiquet fils légue un plat bleu décoré de deux cygnes surmontés d'une couronne de marquis à son successeur à l'auberge  GuillaumeTubeuf (1709/1783) aubergiste de Montreuil-en-Caux et époux en 1737 de Marie Osmont.800px madame de pompadour by francois boucher​​​​​​​ Ce plat ​​​​​​​est à l'origine de l'appellation actuelle de l'Auberge du Cygne.​​​​​​​
En 1756, sous ce même propriétaire et grâce à Jeanne Antoinette Poisson (1721/1764, portrait de droite) marquise de Pompadour qui en fait son rendez-vous de chasse, l'auberge devient Poste Royale. Les écuries du relais de poste existent encore.

Napoleon 1Louis philippe ierDe nombreuses personnalités défilent à l'Auberge du Cygne : En 1808, l'empereur Napoléon Ier (1769/1821, portrait de gauche) fait don d'une marmite en cuivre ; les Princes d'Orléans et le roi Louis Philippe (1773/1850, portrait de droite); Gustave Flaubert et Guy de Maupassant ; la reine Victoria (1819/1901) et le Prince de Galles...
En 1918, la reine des Belges, Élisabeth Gabrielle Valérie Marie de Wittelsbach (1876/1965) occupe les lieux afin que son époux le roi Albert Ier (1875/1934) se repose..
La Seconde Guerre Mondiale y amène Dwight David Eisenhower (1890/1969) ; Wilhelm Marschall (1886/1976); Erwin Rommel (1891/1944) ;  Friedrich Van Paulus (1890/1957) ainsi que Pierre de Gaulle (1897/1959) frère cadet du Général qui le surnomme le cadet de mes soucis ; Ali Khan (1911/1960).

 Evolution de la population 

En 1809, la commune ne compte que 600 habitants.

Totes seine maritime demo

 Hameaux, faubourgs, quartiers, lieux dits et écarts 

Bosc-aux-Lièvres, Moscou, Château de Belloy et Bonnetôt

 Mes ancêtres de Tôtes … 

Les seigneurs du Xème au XIIème siècles : 

Totes seine maritime ancetres 1Totes seine maritime ancetres 2Totes seine maritime ancetres 3

et la famille plus récente du XVIIème siècle : 

Totes seine maritime ancetres 4

 Carte de Cassini 

Totes seine maritime cassini

 

 


 

(1) Sieur : Titre d'honneur donné au propriétaire d'une sieurie dont il vit, mais qui ne lui donne aucun droit de noblesse dont il n'est pas issue. Mais parfois, il peut être issu de noblesse de robe, avocat, avoué, notaire royal...
Seigneur : Maître d'un lieu féodal qui en possède la terre, porte un titre de noblesse réel, des armes. Son fief lui donne autorité sur des sujets, des vassaux. 

 


 

Sources
Sites et photo :
Wikipedia, La mairie de Tôtes, 36000 communes françaises, La ferme de Bonnetot.
Livres, documents, revues :
La vieille hostellerie normande de Tôtes par E. Spalikowski, 1920.
Ceux de l'Ombre - juin 1940/septembre 1944 par André Gosse dit Le Léopard, 1992.
L’enfer des V1 en Seine Maritime durant la seconde Guerre Mondiale par Norbert Dufour et Christian Doré, 1993.
Le tortillard, chemin de fer d'intérêt local de Motteville à Ouville-la-Rivière, Les Cahiers de Terres de Caux n°4, par Jean Pierre Pérez, 2003
.
L'homme qui a sauvé Londres, Georges Martelli.

Date de dernière mise à jour : 11/01/2022