PRESENTATION DU DEPARTEMENT

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Le département de l’Yonne, de la région Bourgogne-Franche Comté, est limitrophe des départements de l'Aube, de la Côte-d'Or, de la Nièvre, du Loiret et de Seine-et-Marne. Il couvre notamment les pays de Puisaye (sous-sol argileux, bocage) et de Forterre (sous-sol calcaire, champs ouverts).

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Héraldique
D’or au pairle d’azur, au chef parti : au premier d’azur semé de fleurs de lys d’or et à la bordure componée d’argent et de gueules, au second bandé d’or et d’azur de six pièces et à la bordure de gueules.
En chef les armoiries de la Bourgogne et le pairle d'azur représente l'initiale du département.Yonne departement locator map svg

Origine du nom
 Au IIème siècle, l'Yonne se nomme Icauna ou Ica-ona.

Hydrographie
Le département est traversé, du Sud vers le Nord, par la rivière qui lui a donné son nom, l'Yonne, affluent de la Seine, qui la rejoint à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).

Langues
Le Bourguignon-Morvandeau, dialecte de langue d'oïl, se présente sous différentes variantes et est parlé notamment dans le Nord du Morvan. Le reste du département parle le Champenois et des parlers originaires du Centre-Val de Loire.

Histoire
Les premières traces d'habitat humain dans le département remontent au Paléolithique inférieur (voir lien Echelles des Temps), près de la commune actuelle d'Arcy-sur-Cure.
Au Néolithique, les populations habitent principalement sur les rives de l'Yonne.
À l'Age du Bronze, les minerais de cuivre et d'étain sont peu présents sur le territoire, pourtant on découvre, sur le site de Villethierry, un important trésor comprenant 488 épingles, 244 bagues, 80 bracelets, 22 fibules et 1 pince à épiler.
Au Hallstatt, la présence d'objets en fer est attestée pour l'exploitation des mines de sel sur le site des Fontaines Salées ou la construction de nécropoles.
À l'époque Celte, le département reste essentiellement partagé entre les Eduens, les Sénons et les Lingons.
Après la victoire romaine de Jules César à la bataille d'Alésia en 52 avant J.-C., les Romains s'installent et créent de nouvelles villes sur le territoire icaunais comme Agedincum (Sens) ou Autessiodurum (Auxerre) et construisent de nombreuses villas afin d'exploiter les campagnes comme à La Chapelle-Vaupelteigne, à Gron, à Migennes, à Noyers et à Poiry. La campagne comprend également quelques sanctuaires à Avallon et à Fontenoy, et des industries comme celles du fer dans les différentes forêts du département.
Durant l'Antiquité tardive, l'Yonne se christianise comme de nombreux territoires de l'Empire romain. Un grand nombre de futurs saints y séjourne : saint-Savinien, sainte-Colombe, saint Martin, saint Pélerin, saint Âmatre, saint Germain. Le plus célèbre, Sait Germain, est connu comme le deuxième évêque d'Auxerre et comme envoyé en 429 du concile de Troyes en Bretagne pour lutter contre l'hérésie pélagienne. À la fin de sa vie, il se rend auprès de l'empereur et meurt dans la capitale impériale : Ravenne. Son corps est rapatrié à Auxerre à la demande de la mère de l'empereur, Galla Placidia.
Au IXème  siècle, Auxerre devient l'un des grands foyers intellectuels du continent européen. A cette époque, la bataille entre les trois petits-fils de Charlemagne pour le partage de l'empire carolingien a lieu à Fontenoy. La victoire de Louis le Germanique et de Charles le Chauve le 25 juin 841 sur Lothaire 1er amène au Traité de Verdun et au partage de l'empire de Charlemagne.
Après l'an 1000, les territoires de l'Yonne sont divisés : duché de Bourgogne, royaume de France, comté de Nevers suivant les années, les guerres et des héritages. Sens, siège de l'archevêché, devient un centre religieux très important de la France. La ville accueille le pape Alexandre III pendant 18 mois et célèbre le mariage de Louis IX avec Marguerite de Provence.
Entre le XIème siècle et le XIIIème siècle, le territoire icaunais se couvre d'églises de style roman, mais connaît dans le même temps de nombreuses révoltes seigneuriales dans les villes.
Les XIVème et XVème siècles sont beaucoup moins prospères. Les villes et les villages souffrent de la peste et des actions des grandes compagnies, mais également de la lutte pour le pouvoir royal entre les Armagnacs et les Bourguignons.
Après la Guerre de Cent Ans, les campagnes sont dépeuplées et les châteaux forts peu à peu abandonnés.
Le XVIème siècle marque également une période difficile pour l'Yonne qui subit les ravages des différentes crises religieuses qui touchent le royaume de France, en particulier à cause des troupes de la Ligue et des Huguenots.
Le quart Nord-Ouest du département actuel appartient en 1771 à l'oncle de Louis XVI, le prince Xavier de Saxe, jusqu'en 1790.
Avant la Révolution, Auxerre est un État particulier et seules Avallon et Auxerre ont des représentants aux États Généraux des États de Bourgogne. Tonnerre et Joigny sont alors encore des comtés.
La naissance du département a lieu en 1790 à partir de parties des provinces de Bourgogne (Auxerrois et Avallonais), de Champagne (Sénonais et Tonnerrois) et d'Orléanais (Puisaye), et dans une moindre mesure de parties du Nivernais et d'Ile-de-France.
En 1815, durant les Cent-Jours, le département avant tout rural, connait son heure de gloire avec le retour en France de  Napoléon. La rencontre décisive avec le maréchal Ney a lieu à la préfecture d'Auxerre le .
Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo, le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818.
Durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le département est envahi par les troupes ennemies, sous les ordres du général en chef Edwin von Manteuffel et du prince Frédéric Charles, neveu du roi de Prusse Guillaume Ier. Auxerre, Sens, Tonnerre, Joigny, Saint-Florentin, Chablis et un grand nombre d'autres villes sont occupées. Les pertes pour le département de l'Yonne sont élevées tant en hommes qu'en termes d'édifices détruits ou endommagés.
Vers 1880-1890, le phylloxéra détruit 20 000 hectares de vignes, soit la moitié de la principale culture du département et accélère l'exode rural déjà existant au début du Second Empire.
La guerre de 1914-1918  et la grippe espagnole éprouvent cruellement le département qui perd encore 30 771 habitants entre 1911 et 1921.
En juin 1940, l'Yonne est envahie par le Nord et Pont-sur-Yonne, Villeneuve-la-Guyard, Sens et Joigny sont bombardées ainsi que Villethierry, Vallery, Champigny, Chéroy, Jouy, Montacher, Saint-Valérien, Tonnerre où l'on compte 85 morts, puis Auxerre, Toucy avec 75 morts.
La résistance participe activement à la libération du département fin 1944.

Tourisme/Patrimoine
Des vestiges anciens : les grottes d'Arcy-sur-Cure qui abritent des curiosités géologiques et des peintures préhistoriques.
Des musées notamment à Sens…
Des vignobles réputés : Chablis, Côte Saint-Jacques, Irancy.
Des spécialités culinaires :
De vastes espaces naturels
dont celui de Boutissaint, au cœur de la Puisaye, une partie du Parc naturel régional du Morvan (qui s'étend également sur la Côte-d'Or et la Nièvre), la colline de Vézelay…
Des villes labellisées Ville d'Art et d'Histoire : Auxerre et Joigny.

Des châteaux :
Le château d'Ancy-le-Franc (photo ci-dessous) est un château de style Renaissance du XVIème siècle, érigé à la demande d'Antoine III de Clermont (1498/1578), beau-frère de Diane de Poitiers.
Les plans de l'édifice sont traditionnellement attribués à l'architecte italien Sebastiano Serlio (1475/1554), que le roi François Ier (1494/1547) a fait venir en France. Au décès de celui-ci à Fontainebleau, l'architecte Pierre Lescot (1515/1578), prend la suite des travaux dans l'esprit des plans primitifs de Serlio.
Dès le XIIème siècle, un château fort existe à Ancy-le-Franc, dont une tour subsiste encore à la fin du XVIème siècle.
Antoine III de Clermont meurt, laissant le château inachevé. Son petit-fils Charles Henri Ier de Clermont-Tonnerre (1572/1640) reprend les travaux. Le château accueille des hôtes prestigieux : Henri IV en 1591, Louis XIII en 1631 et Louis XIV en 1674.Francois michel le tellier de louvois
En 1683, les Clermont-Tonnerre vendent  la terre d'Ancy-le-Franc et le château revient à François Michel Le Tellier, marquis de Louvois (1641/1691, portrait ci-contre), ministre de Louis XIV (1638/1715). Il fait construire des communs et confie à André Le Nôtre (1613/1700)  le tracé du parc.
Après la Révolution Française, le dernier marquis de Louvois parvient à rentrer en possession du château et fait remettre en état le parc, laissé longtemps à l'abandon, sur un tracé différent. Il modifie la décoration intérieure.
En 1844, il est cédé à Gaspard Louis Aimé de Clermont-Tonnerre (1812/1889), descendant du fondateur du château. Il passe ensuite entre diverses mains, notamment celles des princes de Mérode de la haute noblesse belge.
Il fait l’objet de classements au titre des Monuments Historiques en 1983 et 2003.

Ancy le franc yonne le chateau

Le château de Maulnes (photo ci-dessous), situé à Cruzy-le-Châtel ne connait pas d'équivalent en France, sinon dans le monde, construit d'une seule traite entre 1566 et 1573 sur un plan pentagonal, il est bâti autour d'un escalier central et d'un puits alimenté par trois sources.
Le site (Molnitum), qui semble être occupé depuis le Néolithique (voir lien page Echelles des Temps), est cité dans un texte de 863.
Une maison-forte, connue sous le nom de motte de Maulnes, est édifiée par les comtes de Tonnerre dans une clairière de la forêt de Maulnes au XIIIème siècle. Elle permet aux comtes de s'adonner à la chasse, parfois en compagnie d'invités de marque, tel Philippe II dit le Hardi (1342/1404), duc de Bourgogne, qui vient y chasser en 1366 et 1374.
À la suite d'une querelle entre le comte de Tonnerre Louis II de Chalon-Tonnerre (1380/1422) et Jean Ier de Bourgogne dit Jean-sans-Peur (1371/1419), les troupes bourguignonnes envahissent le comté en 1411. En 1414, elles détruisent les châteaux du Tonnerrois, dont ceux de Tonnerre, Tanlay et Maulnes.
Antoine de crussolLouise de clermont 1Un siècle et demi plus tard, Louise de Clermont-Tallard (1504/1596, portrait de droite), comtesse de Tonnerre, et son époux Antoine de Crussol (1528/1573, portrait de gauche), duc d'Uzès décident la construction d'un château. Antoine de Crussol, qui devient duc d'Uzès en mai 1565, ne possède alors pas de résidence digne de son rang dans le comté. Le château, symbole de son pouvoir, doit pouvoir rivaliser avec ses voisins d'Ancy-le-Franc et de Tanlay, alors en construction. En mai 1566, la construction démarre, mais dès l'été 1567, une nouvelle période de trouble s'ouvre pour le royaume. Malgré le climat peu sûr, le chantier progresse. En septembre 1569, Louise de Clermont s'installe à Maulnes, qu'elle fait meubler. Elle est rejointe par son époux en janvier 1570. Le logis est alors terminé, mais pas les bâtiments annexes. Le second chantier commence en août 1570, après le départ des Crussol pour la Cour.
En 1572, Antoine de Crussol est fait pair de France, pour son duché d'Uzès. Pourtant l'avenir est sombre et le 24 août, Galiot de Crussol, frère d'Antoine, fait partie des victimes du Massacre de la Saint-Barthélemy. En 1573, Antoine participe au siège de La Rochelle, en revient épuisé et malade et meurt le 14 août.
Veuve pour la seconde fois, Louise de Clermont poursuit sa vie itinérante entre Paris, Tonnerre, Ancy-le-Franc et Maulnes, dont le chantier est désormais abandonné. À partir de mai 1575, elle ne revient plus à Maulnes, mais elle y installe deux hommes de confiance. Elle meurt en mai 1596, à l’âge de 92 ans, dans l'Hôtel-Dieu de Tonnerre fondé par Marguerite de Bourgogne.
En 1606, son petit-neveu, Charles Henri de Clermont (1571/1640), héritier le plus direct et légataire de Louise, devient comte de Tonnerre, de Cruzy et de Maulnes. Il engage quelques travaux en 1610, avec la création du plafond de la grande salle et prépare sa succession en séparant Maulnes et Cruzy, érigé en marquisat qu'il donne à son fils cadet, des comtés de Clermont et de Tonnerre, qu'il destine à son aîné. Dès sa mort, son fils François de Clermont (1601/1679) devenu comte de Tonnerre, revendique une partie des possessions de son frère Roger de Clermont (1600/1676) et prend symboliquement possession du château de Maulnes. Pourtant en 1658, un arrêt du Parlement donne raison à Roger. Malgré cela, François et ses descendants persistent à s’intituler seigneurs de Maulnes.
Vers 1650, une gravure d’Israël Sylvestre montre le château en état d’abandon.
Entre 1650 et 1670, des modifications et réparations y sont entreprises, très certainement par Roger de Clermont.
Anne de souvreDe 1683 à 1685, François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, achète le comté de Tonnerre à François Joseph de Clermont (+1705), petit-fils de François.
En 1697, La veuve du marquis de Louvois, Anne de Souvré (1646/1715, portrait de gauche) achète Maulnes et Cruzy à la veuve de Charles Henri III de Clermont-Tonnerre (1642/1689), Elisabeth de Massol, qui rencontre des difficultés financières.
Femme intelligente et appréciée de ses contemporains, la marquise de Louvois meurt. La succession n'est réglée que 6 ans plus tard, et Maulnes est à nouveau laissé à l'abandon.Michel francois ii le tellier de courtanvaux
En 1721, son fils aîné, Michel François Le Tellier, marquis de Courtanvaux (1663/1721, portrait de droite) hérite du comté mais il meurt aussitôt et sa bru Anne Louise de Noailles (1695/1773)  en reçoit la tutelle jusqu'à la majorité de son fils, François III Michel César de Noailles (1718/1781), âgé de 2 ans.
En 1723, le château et ses dépendances accueillent une petite communauté concernée par le flottage du bois de Maulnes vers Paris (par l'Armançon, l'Yonne et la Seine). En 1775, les marchands de bois qui occupent le château ouvrent une verrerie, activité plus rentable que la vente du bois. Ils fabriquent du verre à vitre, puis des bouteilles. Cette transformation affecte notablement Maulnes : modification des communs, construction d'annexes, défrichement progressif de la forêt.
En 1781, le marquis meurt sans héritier direct. Son cousin Louis Sophie Le Tellier marquis de Louvois et de Souvré (1740/1785), devient comte de Tonnerre. Il meurt couvert de dettes en 1785. Sa veuve Marie Jeanne Henriette Victoire de Bombelles exerce la tutelle au nom de son fils, Auguste Michel Félicité Le Tellier (1783/1844) âgé de 2 ans, parvient à traverser la Révolution Française et à retrouver ses biens qu'elle administre jusqu'à sa mort en 1822.
À partir de 1824, Maulnes est loué à un maître-verrier, François Vallory.
En 1834, le marquis de Louvois, ruiné, vend Maulnes et son domaine, qu'il partage en trois lots. François Vallory achète le château et une partie de la forêt. Mais, ruiné à son tour, le maître-verrier doit fermer Maulnes en 1844, l'année même de la mort du marquis.
Le château, la ferme attenante et les terres sont vendus en 1851 à Gabriel Chevalier, un banquier de Châtillon-sur-Seine, qui délaisse le château.
Dans les années 1880, quelques travaux de réparation sont entrepris.
En 1898, le domaine est acheté par la famille Prunier qui le conserve jusqu’en 1918. Il passe ensuite entre les mains de l'industriel Ferdinand Serres et de son fils jusqu’en 1960. Mais le château tombe lentement en ruines. En 1964, le château, sans les terres, est acheté par la Société des Amis de Maulnes et des travaux de première urgence sont effectués. Mais, la dégradation continue, aggravée par les tempêtes de 1979, 1981 et 1982. En 1985, un arrêté met en demeure le propriétaire d'effectuer des travaux, ils sont menés d'office en 1987.
10 ans plus tard, inoccupé et dans un état de dégradation avancé, il est acquis par le Conseil Général de l'Yonne après une procédure d’expropriation. Depuis, il fait l'objet d'études historique et archéologique et d’une restauration qui doit se prolonger sur de nombreuses années.
Il est classé aux Monuments Historiques en 1942.

Cruzy le chatel yonne le chateau de maulnes

Le chantier médiéval de Guédelon est situé à Treigny (photo ci-dessous), dans une ancienne carrière désaffectée au centre d'une forêt, proche d'un étang, à une trentaine de kilomètres au Sud-Ouest d'Auxerre. Ce chantier de construction historique d'un château fort, débuté en 1997, selon les techniques et les matériaux utilisés au Moyen Âge, vise à améliorer les connaissances en castellologie et en archéologie expérimentale.
Tout en développant une réflexion du type art et traditions populaires, il met en scène, dans un déroulement réel, la construction d'un programme monumental.
Ce chantier est prévu durer 25 ans au travers de l'Association des Compagnons Bâtisseurs de Puisaye créée à cet effet.
A l’origine de ce projet, Michel Guyot, propriétaire et restaurateur du château de Saint-Fargeau, à la suite du succès rencontré par le spectacle historique de Saint-Fargeau qu'il a organisé pour financer la restauration.

Treigny yonne le chateau de guedelon

et encore ... Le château de Chastellux à Chastellux-sur-Cure, constuit aux XIème, XIIIème, XVème et XIXème siècles, et toujours habité par la famille qui l'a construit ; le château de Noyers-sur-Serein, ancienne forteresse médiévale, édifiée avant le XIème siècle par les seigneurs de Noyers, dont il ne subsiste que des ruines de ce qui fut, aux dires de l’historien Ernest Petit, une formidable forteresse, l’une des plus considérables de toute la Bourgogne ; Le château de Ragny situé à Savigny-en-Terre-Plaine, ancien château médiéval, dont l’histoire est indissociable de celle des seigneurs de Ragny, dont il fut le fief principal ; le château de Vallery, ou château des Condé, de style Renaissance, son jardin et le verger font l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1946, le château et ses dépendances sont classés en 2001

Des édifices religieux :
La cathédrale Saint-Etienne de Sens (photo ci-dessous) et son trésor (le deuxième plus riche de France après celui de Sainte-Foy-de-Conques) est la première cathédrale de style Gothique construite en France située au cœur d’un complexe qui comprend l'ancien palais synodal et l'ancien palais archiépiscopal.Elle abrite les vêtements liturgiques de Thomas Becket.
Au XIIème siècle, Henri Sanglier, archevêque de Sens de 1122 à 1142, décide de remplacer la cathédrale du Xème siècle, par un édifice grandiose et digne de l'importante métropole sénonaise. Les travaux débutent en 1135 et la cathédrale est consacrée en 1164 par le pape Alexandre III (Rolando Bandinelli 1105/1181). Le clocher, n'est cependant achevé qu’entre 1532 et 1534.
Le transept, qui date des années 1490-1515, constitue un des plus beaux chefs-d’œuvre du Gothique Flamboyant.
En 1268, l'effondrement de la tour Sud détruit la plus grande partie de la façade occidentale, ce qui nécessite une reconstruction. À cette occasion, les fenêtres hautes sont agrandies pour obtenir une plus grande luminosité. Des chapelles sont construites des deux côtés de la nef. Les travaux sont longtemps interrompus par la Grande Peste et par la Guerre de Cent Ans et se terminent en 1532 ; la tour est dotée d'un petit campanile achevé en 1534.
Entre 1490 et 1517, l’archevêque Tristan de Salazar (1431/1519) entreprend la construction d'un grand transept dans le style Gothique Flamboyant.
Au fur et à mesure de leur détérioration ou des réaménagements, les verrières du XIIIème siècle sont enlevées et leurs restes sont remontés en vrac sur les trois fenêtres au fonds de la chapelle axiale du chœur. Divers aménagements sont réalisés au XVIIIème siècle pour moderniser l’édifice. L’orgue est déplacé de l’entrée du chœur sur une tribune en bois au revers de la façade principale. Le sol de l’édifice est pavé et le labyrinthe, situé à l'entrée, ainsi que les dalles funéraires des chanoines sont supprimés.
En 1793, l'armée marseillaise qui passe à Sens saccage toute la statuaire de l'édifice.
La cathédrale fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1840.

Sens yonne la cathedrale

et encore ... la basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay, l'abbaye Saint-Germain à Auxerre, les églises de Montréal, Pontigny, Vermenton ...

 

Dans ce département, 9 villes ou villages

ont été témoin de la vie (naissances/baptêmes/unions/décès…)

de 10 familles de lointains ancêtres du IXème au XIIème siècle

 

Carte des cantons de l yonne

Le département de l'Yonne et ses cantons (2016)

 

 


 

Source
Sites et photo : Wikipedia,
Ville de Sens
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Vidéo : YouTube, Jen Marc Coquelle.

Date de dernière mise à jour : 25/09/2017