PRESENTATION DU DEPARTEMENT

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Le département de la Vendée de la région Pays de la Loire est créé au début de la Révolution Française à partir d'une partie de la province du Poitou (Bas-Poitou), de l’Île de Noirmoutier et de 16 communes des Marches Bretagne-Poitou et de l'évêché de Nantes moins la paroisse poitevine de Remouillé, rattachée au tout nouveau département de la Loire-Inférieure. Le département tient son nom de la rivière Vendée, affluent de la Sèvre niortaise.
Elle est limitrophe des départements de la Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres et de la Charente-Maritime.
Elle est bordée par l'océan Atlantique à l'Ouest.

Blason vendee

 

Héraldique
D'argent au double cœur vidé, couronné et croiseté de gueules, à la bordure componée d'azur à la fleur de lys d'or et de gueules au château donjonné de trois tourelles aussi d'or.

 

Langue
Le Poitevin, ou parlanjhe, est encore vivace, surtout dans les campagnes.
Cependant, de nos jours il se limite surtout à de simples expressions et est souvent dérivé du français courant.

Gentilé
Les habitants de la Vendée sont les Vendéens, souvent surnommés les ventres à choux. A cela plusieurs explications :  
- Durant les Guerres de Vendée, lorsque les Vendéens en embuscade aperçoivent un groupe de soldats républicains, le cri de Ventre à choux! fait coucher les combattants dans les sillons de choux qui les dissimulent.
- En s'emparant des bébés vendéens, les troupes républicaines sont fort surprises de constater qu'ils ont sur le ventre un pansement constitué de feuilles de choux. Les feuilles de choux (astringent) sont utilisées par les mères pour la cicatrisation du nombril.
- Expression de dédain : l'identité du citadin nantais s'élabore, entre autres, en regard du ventre-à-choux vendéen, population rurale ayant l'habitude de consommer le chou à une époque où il est destiné essentiellement aux bétails.
- Au début du XXème siècle, beaucoup de vendéens du bocage émigrent vers la Charente dont les fermes manquent de main d'œuvre. Les vendéens apportent avec eux leur bétail et leurs modes de cultures. Et parmi celles-ci, le choux fourrager, qu’ils plantent en grandes quantités pour leurs bovins. Les Charentais supputent que ce doit une de leurs principales sources d’alimentation.

Histoire
La Préhistoire :
Le peuplement de la Vendée est très ancien. Le Néolithique a laissé de nombreuses traces : pierres polies, une vingtaine de camps, dont celui de Champ-Durand à Nieul-sur-l’Autise.
À une époque plus tardive, on note d’abondants mégalithes épars plus concentrés sur l’île d’Yeu et le Talmondais.
Les Celtes amènent avec eux la Civilisation du Fer (voir lien page Echelle des Temps).
Les Pictons s’installent entre le golfe (marais poitevin) et les régions en bordure méridionale de la Loire.
Deux tribus plus modestes s'installent également : les Ambilatres au Nord, entre Mortagne et Les Herbiers et les Agnanutes au Centre, jusque vers Chantonnay et peut-être Sainte-Hermine.
Ces tribus créent de nombreuses bourgades et font vivre toute la région jusqu'à la conquête romaine.
L’époque Gallo-romaine :
Jules cesarLes légions de Jules César (-100/-44, statue 1 de gauche) arrivent en 57 avant J.-C. Le chef des Pictons, Duratius, se rend pour éviter la destruction, lors du siège de Durinum (Saint-Georges-de-Montaigu). César pactise avec les Pictons, les exonère d'impôts et leur donne le territoire de la Vendée.
A partir du siège d'Alésia en 52 avant J.-C., le Bas-Poitou devient romain.
Peu à peu, la christianisation pénètre le Bas-Poitou et au IVème siècle, elle devient officielle et se répand dans les contrées. Plusieurs évangélisateurs œuvrent : saint Hilaire de Poitiers, saint Martin de Tours et encore saint Benoît, saint Vivent, saint Macaire et saint Florent de Cahors.
La période Carolingienne :
Clovis iLa domination romaine sur le Bas-Poitou est battue lorsque, dans la première moitié du Vème  siècle, déferlent les Wisigoths.
La Vendée passe ensuite sous la tutelle des Francs : victoire de Clovis (466/511, portrait 1 de droite, mon ancêtre sosa n° 494 610 801 762 400 en 49ème génération) à Vouillé en 507.
Survient les invasions des Sarrazins, défaits à Poitiers en 732 par Charles dit Martel (686/741, portrait 1 de droite, mon ancêtre sosa n° 1 932 073 379 936 en 41ème génération).
CharlemagneDes villas carolingiennes, qui préfigurent les futures seigneuries, se construisent ainsi que de nombreuses abbayes et Charlemagne (747/814, portrait 2 de gauche, mon ancêtre sosa n° 483 018 361 096 en 39ème génération) met en place ce qui devient l'administration féodale. Ainsi La Vendée souffre des invasions des Vikings. Les drakkars s'ancrent dans la baie de Bourgneuf, l'île de Noirmoutier et le golfe des Pictons aux nombreuses îles, les marais d'Olonne et du Talmondais. Pendant près d'un siècle, les côtes du Bas-Poitou sont souvent dévastées et vivent dans la peur.
Charles iii le simpleEn 820 les seigneuries s'organisent afin de lutter efficacement contre la menace, se regroupent, le comté d'Herbauges est créé.
Le roi Charles III dit le Simple (879/929, portrait 2 de droite, mon ancêtre sosa n° 60 377 293 128 en 36ème génération) donne la Normandie aux Vikings et les persécutions prennent fin.
Le Moyen Âge :
La féodalité tisse les mailles de sa hiérarchie et organise la société autour de l'église et du château. Les abbayes se multiplient (Maillezais, l'île Chauvet, la Grainetière, Trizay) et fondent de multiples prieurés et autant de paroisses. Les premières mottes féodales pourvues de fortifications de bois sont remplacées par d'imposants châteaux forts en lourds moellons. À la tête de cette région se trouvent les comtes de Poitou, qui sont également ducs d'Aquitaine.
Jean sans terreERichard coeur de lionn 1157, le Poitou devient une composante de l'Empire Plantagenêt par le remariage d'Aliénor d'Aquitaine (1122/1204), héritière des comtes de Poitou, avec le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt (1133/1189).
Son fils, Richard Ier dit Cœur de Lion (1157/1199, portrait 3 de droite), se révolte contre son père avant de lui succéder en 1189. Il fait de Talmont un de ses lieux de résidence, comble de ses faveurs les abbayes de Talmont et d'Orbestiers et fonde celles de Lieu-Dieu en Jard et d'Angles.
À sa mort, son frère Jean dit Sans Terre (1166/1216, portrait 3 de gauche) lui succède. Souverain cupide et violent, il s'en prend à la grande famille des Lusignan, ce qui provoque la réaction des féodaux du Poitou et, sur leur demande, l'intervention du roi de France, Philippe II dit Auguste (1165/1223) qui reconquiert la province.
Saint louisLe Poitou est vraiment français lorsque Louis IX dit Saint Louis (1214/1270, portrait 4 de gauche) le reconquiert et le remet en apanage à son frère Alphonse de Poitiers (1220/1271).
La Guerre de Cent Ans :
Jean ii le bon 1319 1364En 1346, la côte vendéenne connaît les incursions des Anglais, qui débarquent à Talmont et incendient l'abbaye d'Orbestiers. La grande peste de 1348-1350 fait ensuite passer les combats au second plan. Mais, en 1356, les Anglais débarquent en Poitou et battent les troupes du roi Jean II dit le Bon (1319/1364, portrait 4 de droite) à Poitiers.
Jean Chandos (1320/1370), lieutenant d’Edouard III Plantagenêt dit le Prince Noir (1330/1376) conquiert Niort, Fontenay, La Roche-sur-Yon, Montaigu, et ses troupes sèment à travers les campagnes la terreur anglaise. En 1360, le Traité de Brétigny donne à l'ennemi les territoires poitevins, Bertrand du guesclinmais Charles V dit Le Sage (1338/1380) le rompt en 1369, nomme Bertrand du Guesclin (1320/1380, portrait 5 de gauche) connétable et lui confie la reconquête. Celui-ci, aidé par Olivier V de Clisson (1336/1407), reprend une à une les villes perdues et fait tomber Poitiers en 1372.
Le Poitou revient alors en apanage au frère du roi, le duc Jean Ier du Berry dit Le Magnifique (1340/1416).
Mais la guerre civile et les désordres, augmentés de l'incapacité du roi fou Charles VI (1368/1422), relancent les ambitions du roi d'Angleterre. Henri V (1386/1422) débarque en Normandie, triomphe à Azincourt en 1415 et se fait livrer le royaume de France par le Traité de Troyes. Le dauphin de France, Charles viifutur Charles VII (1403/1461, portrait 5 de droite) se réfugie à Poitiers dont il fait sa capitale.
Jeanne d’Arc (1412/1431) conduit victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, lève le siège d'Orléans, accompagnée par de nombreux seigneurs du Bas-Poitou : Gilles de Rais, Chabot-Perceval de La Roche-sur-Yon et Arthur de Richemont de Fontenay, et conduit le roi au sacre à Reims.
L'impulsion est donnée et les armées de Charles VII, bataille après bataille, reconquièrent le royaume par les victoires de Formigny en 1450 et Castillon-la-Bataille en 1453.
Après ces longues périodes de troubles, les territoires bas-poitevins entrent dans un siècle de prospérité.
Louis XI (1423/1483) fait développer le port des Sables en 1472, accorde des libertés communales à Fontenay et des privilèges fiscaux aux Sablais.
Au XVIème siècle, le commerce du sel progresse, le Marais Poitevin devient un grand entrepôt européen.
Fontenay-le-Comte, en bordure du marais, capitale du Bas-Poitou, connaît un éveil intellectuel et artistique de premier ordre, accompagné d'un bel élan d'urbanisme.
L'ensemble de la Vendée voit fleurir de nombreuses demeures dans le goût nouveau, imprégné de relents italiens : Terre-Neuve, Puy du Fou, Apremont, Les Granges-Cathus.
La Réforme et les guerres de religion :
Jean calvinDès 1515, Michelle du Fresne dite de Saubonne, de la famille des Parthenay-l'Archevêque, est favorable à la Réforme, qu’elle fait prêcher sur ses terres. Lorsque Jean Calvin (1509/1564, portrait 6 de gauche) arrive à Poitiers en 1534, il trouve un terrain favorable, et ses idées se répandent. Les premières persécutions se déclenchent contre les réformés. Partout des hommes et des femmes sont arrêtés et condamnés à mort entre 1534 et 1548, tandis que la religion calviniste progresse, se développe avec insistance à Mareuil ou à Montaigu, touchant d'abord les nobles qui entraînent à leur suite les populations rurales. Pouzauges, Chantonnay, Mouilleron-en-Pareds, Aizenay, Poiroux deviennent des bastions du calvinisme en Vendée, mais aussi La Chaume, Saint-Gilles-sur-Vie et Beauvoir-sur-Mer.
Le massacre de Wassy en 1562 déclenche les combats entre catholiques et protestants, le bocage vendéen devient le théâtre d'engagements multiples : combat de Mouilleron, saccage de Luçon et des bourgades environnantes, siège et occupation de Fontenay. Pouzauges, Montaigu, La Châtaigneraie sont prises par les Huguenots en 1563. La paix d'Amboise ramène le calme jusqu'à la nuit de la Saint-Barthélémy en 1572.
Henri iv 1Henri iiiÀ partir de 1574, le conflit devient plus politique, marqué par la présence d'Henri de Navarre, futur Henri IV (1553/1610, portrait 7 de gauche) qui participe aux combats jusqu'en 1580. Le roi de France Henri III (1551/1589, portrait 7 de droite) s'allie avec lui contre les excès de la Ligue Catholique des Guise. Mais Henri III, assassiné, laisse son trône à Henri de Navarre. Après les victoires d'Arques en 1589 et d'Ivry en 1590, il abjure le protestantisme et proclame l’Edit de Nantes en 1598 pour ramener la paix.
Il nomme Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559/1641), gouverneur du Poitou et met tout en œuvre pour réparer les dommages de la guerre.
Les XVIIème et XVIIIème siècles :
Benjamin de rohan 1En 1622, les protestants reprennent les armes sous la direction de Benjamin de Rohan (1583/1642, portrait 8 de gauche), duc de Soubise. Le roi Louis XIII (1601/1643) les combat et les vainc dans les marais de Riez, il séjourne alors à Apremont.
Le siège de La Rochelle achève de réduire les forces des réformés. Cette nouvelle insurrection des nobles bas-poitevins entraîne la destruction de beaucoup des forteresses du Moyen Âge, décidée par Armand Jean du Plessis (1585/1642, Richelieu), cardinal de Richelieu et ministre de Louis XIII, originaire du Haut-Poitou et évèque de Luçon à l’âge de 23 ans. Talmont, Tiffauges, Commequiers sont ainsi démantelés.
Avec l'avènement de Louis XIV (1638/1715), qui ne conçoit d'autre religion que la sienne, les Huguenots sont de nouveau persécutés par les dragonnades. En 1685, Louis XIV révoque l’Edit de Nantes par l’Edit de Fontainebleau, supprimant officiellement la religion protestante.
Les XVIIème et XVIIIème sont des siècles de prospérité pour la Vendée.
La Révolution Française :
La nouvelle de l'abolition des droits féodaux et des privilèges est accueillie avec satisfaction. Cependant la nouvelle administration, qui se met en place à partir de 1791, n'est pas toujours bien admise. Les paysans vendéens ne voient pas d'un bon œil la confiscation des biens du clergé et refusent de cautionner un pouvoir qui s'attaque à la religion. Quand la Convention décrète la levée en masse, l'insurrection éclate. Les paysans se cherchent des chefs et s'arment pour faire entendre aux autorités leur mécontentement et montrer leur détermination. Le mouvement gagne toute une région, que l'on baptise plus tard la Vendée Militaire.
La principale armée, l'armée catholique et royale compte de nombreux chefs : Jacques Cathelineau (1759/1793), Maurice Joseph Louis Gigost d'Elbée (1752/1794), Henri de la rochejacqueleinHenri du Vergier  comte de La Rochejacquelein (1772/1794,  portrait ci-contre)… d'autres héros illustres apportent leur contribution : Louis Marie de Salgues marquis de Lescure (1766/1793), Charles Melchior Artus de Bonchamps (1760/1793), Jean Nicolas Stofflet (1753/1796), Charles Henri Félicité Sapinaud de La Rairie (1760/1829)... Plus au Centre de la Vendée, se met en place l'armée commandée par Charles Augustin de Royrand (1731/1793), tandis qu'à l'Ouest François Athanase Charrette de la Contrie (1763/1796) que ses maraîchins sont allés chercher chez lui, et Jean Baptiste Joly (1750/1796), le vieux chirurgien de La Chapelle-Hermier, multiplient les coups d'éclat. La guerre, insurrection à motif religieux, devient politique et affiche très nettement des visées royalistes.
Pour mettre un terme à ces activités, le général Louis Marie Turreau de Lignières (1756/1816) organise douze Colonnes Infernales. Plusieurs se distinguent par leurs violences, violant, tuant, détruisant tout sur leur passage. Le général Turreau est suspendu par le Comité de Salut Public et les colonnes sont renvoyées dans leurs casernes.
Les derniers éléments de l'Armée catholique et royale sont écrasés par Jean Baptiste Kléber (1753/1800), François Joseph Westermann (1751/1794) et François Séverin Marceau-Desgraviers (1769/1796) à Savenay le 23 décembre 1793.
La paix est signée le 17 février 1795 à La Jaunaye, par Charette et Sapinaud, puis par Stofflet deux mois plus tard. Mais souvent les combats se rallument et consument une paix mal assurée par un mauvais respect des clauses acceptées. La guerre dans un pays saccagé est devenue sans espoir et les deux chefs, Stofflet d'abord en février 1796, puis Charette un mois plus tard sont arrêtés et fusillés à Angers et à Nantes.
La contre-révolution vendéenne est finie.
Napoléon et la Vendée :
Durant le Directoire, les oppositions de gauche (Jacobins) et de droite (Royalistes) mettent en péril le gouvernement en place. En avril 1799, les Vendéens, appelés par les chefs royalistes, reprennent les armes. L'amnistie est décrétée par le général Bonaparte, nouveau Consul de France, à tous ceux qui voudront bien déposer les armes.
La pacification de la Vendée s’achève avec le Concordat de 1801 signé par l'abbé Etienne Alexandre Jean Baptiste Marie Bernier (1762/1806) qui assure la liberté religieuse.
Napoléon Bonaparte pour mieux contrôler un département qu'il craint,  transfère le chef-lieu à La Roche-sur-Yon, petit bourg plus central. Il y fait édifier une ville nouvelle à vocation militaire et défensive où il multiplie les casernes.
Le XIXème siècle :
Marie caroline de bourbon sicilesLa Vendée rentre dans la quiétude et l'anonymat historique, défendant cependant durant tout le siècle la tradition légitimiste, comme en 1832 où quelques troubles ont lieu, à la suite de l'action menée par Marie Caroline Ferdinande Louise de Bourbon-Siciles (1798/1870, portrait de droite), duchesse du Berry, qui veut soulever la Vendée contre la Monarchie de Juillet.
Lorsqu'arrive le Second Empire, le sud vendéen, républicain en 1793, soutient Napoléon III, tandis que le reste se réfugie dans l'opposition ou l'abstention.
Les Première et  Seconde Guerres Mondiales :
1914-1918, les  poilus vendéens se distinguent dans les tranchées. Le 137e régiment d'infanterie de Fontenay est enseveli dans la Tranchée des Baïonnettes, près de Verdun.
1939-1945,  est marquée par l'occupation, les réfugiés des Ardennes, mais surtout, à partir de 1941, les gros travaux du Mur de l'Atlantique, pour lesquels les Allemands réquisitionnent un maximum de main-d'œuvre.

Patrimoine /Tourisme
Un tourisme balnéaire avec 250 kms de côtes dont 140 de plages et le taux d'ensoleillement est le plus important de la Côte Atlantique. 18 stations balnéaires de renom jalonnent la côte et possèdent chacune un caractère propre :
- Saint-Jean-de-Monts avec ses 8 kms de plages de sable fin en pente douce, constituent une piste idéale pour la pratique du char à voile. En 2015, la ville de Saint Jean de Monts obtient le classement station de tourisme, gage de qualité décerné aux stations les plus attractives.
- Saint-Gilles-Croix-de-Vie, au cœur de la côte vendéenne, réputée pour son art de vivre et son fleurissement, est le plus ancien port vendéen, le premier port sardinier français de la façade atlantique et le berceau des chantiers Bénéteau et de la plaisance (port de 1 000 places).
- Les Sables d'Olonne (photo ci-dessous), la ville à la mer, connue pour sa Grande Plage de sable fin et sa course mythique du Vendée Globe qui part de Port Olona tous les 4 ans. Forte de son activité portuaire, de pêche, de commerce et de plaisance, la découverte de ses ruelles, témoignage vivant du passé historique de la ville (anciennes maisons d'armateurs, logis du 18ème, villas balnéaires aux styles variés, maisons de pêcheurs...) est incontournable.
- La Tranche sur Mer, petit village de bord de mer niché entre dunes, mer et forêts, 13 kms de plages préservées des constructions massives et des remblais bitumés, est une station fun par excellence reconnue pour ses sports de glisse.
- et encore ... L'Aiguillon-sur-Mer, La Barre-de-Monts / Fromentine, Brem-sur-Mer, Brétignolles-sur-Mer, Le Château d'Olonne, La Faute-sur-Mer, L'Ile d'Olonne, Jard- sur-Mer, Longeville-sur-Mer, Notre-Dame-de-Monts, Olonne-sur-Mer, Saint-Hilaire de Riez, Saint-Vincent-sur-Jard, Talmont-Saint-Hilaire.

Les sables d olonne vendee la plage

Un tourisme rural, à l'intérieur des terres, grâce à l'apparition de chambres d'hôtes.

Un grand parc de loisirs à thèmatique historique, le Puy du Fou, fondé en 1978 par Philippe le Jolis de Villiers de Saintignon (1949/-, portrait de gauche) homme politique, écrivain et député de la Vendée, et actuellement présidé par l'un de ses fils, Nicolas (portrait de droite).Nicolas de villiers drPhilippe de villiers
Ce parc reprend des éléments historiques de l'histoire de la région et les adapte pour en faire des spectacles, mettant notamment à profit des animaux dressés (chevaux, rapaces, fauves et bétail), et des effets spéciaux et pyrotechniques. C'est aussi un lieu de présentation des coutumes ancestrales avec un fort du Haut-Moyen Âge, un village du bas-Moyen Âge, un village du XVIIIème siècle et un Bourg du début du XXème siècle reconstitués, et où travaillent des artisans formés aux techniques artisanales de chaque époque. Le parc peut également s'appuyer sur une école de dressage de chevaux et sur une académie de fauconnerie participant à des programmes de réintroduction de rapaces dans leur milieu naturel.
A travers les différents spectacles historiques qui sont présentés, les chrétiens et les royalistes sont mis en scène, se battant contre leurs ennemis (Empire romain, Vikings, Anglais lors de la guerre de Cent ans, Républicains lors de la guerre de Vendée...).
En 2014, il est le second parc à thème de France par sa fréquentation derrière le domaine Disneyland Paris et ses parcs Disneyland et Walt Disney Studios.
Le Puy du Fou est un des rares parcs à thème d'Europe à avoir été distingué par un Thea Classic Awards, décerné par la Themed Entertainment Association, en 2012. Il a depuis reçu plusieurs prix et distinctions lors de l'Applause Award et des Parksmania Awards pour la qualité des spectacles, des animations ou des effets spéciaux.

Puy du fou

Le centre minier de Faymoreau retrace l'histoire du bassin houiller de Faymoreau exploité pendant près de deux siècles, jusqu'en 1958.
Madame Delavau, veuve Defontaine, prétend que son père a découvert et exploité la houille dès 1775 à Puyrinsens mais, officiellement, Ignace Dobrée, conseiller général et maire de Chassenon, découvre la houille dans les années 1820. Plusieurs demandes de concessions sont déposées à partir de 1826, trois sont accordées : La Boufferie en 1831, Faymoreau le même jour et Puyrinsins en 1833. Après plusieurs propriétaires successifs, cette dernière est acquise en 1910 par la société des mines de Faymoreau. La concession de Cezais est créée en 1876. Elle passe entre différentes mains avant de venir propriété de la société des mines de Faymoreau en 1916. Dans le bassin de Chantonnay, la concession de La Tabarière est accordée en 1840, puis une autre concession en 1847 à Épagne.
Une première Sté des Mines est créée en 1838 et dissoute dès 1842. Le fonds social est acquis par un ancien capitaine, Bodet de La Fenestre. La société est transformée en S.A. des Houillères de Vendée qui possède les concessions de Faymoreau, de la Boufferie et celle de Puyrinsens. Elle est ensuite transformée en société à commandite par actions avec pour gérant Joseph Hilper puis, à partir de 1847, Pierre Bally. En 1851, la société devient Sté Bally et Cie. En 1858, Léon Devillaine, propriétaire de la concession d'Épagne, la cède à Bally, les concessions sont dès lors, réunies, Bally devenant seul propriétaire. En 1874, la société passe aux mains de la veuve de Bally.
Les travaux de La Boufferie s’arrêtent dès 1830. La concession de Puyrinsens est exploitée de 1834 à 1848, une tentative de reprise a lieu en 1856 puis de 1861 à 1863  mais le gisement est très irrégulier et la qualité du charbon médiocre.
La concession de Faymoreau s'avère la plus intéressante : le puits Saint-Laurent s' arrête en 1916, le puits du Couteau en 1921 et le gisement repris par le puits Bernard, le puits du Centre (CPA ci-dessous) en 1926 à la suite d'un accident.
Le puits d’Epagne fonctionne de 1847 à 1869, de 1917 à 1921, de 1923 à 1925, puis repris lors de la Seconde Guerre Mondiale. Le 12 juillet 1945, un coup de grisou provoque la mort de 9 personnes dont 4 prisonniers de guerre allemands, 4 ouvriers polonais et un français.
Le puits Bernard est le dernier en activité. En 1934 ses effectifs sont les suivants : 146 ouvriers Fond (dont 4 garçons de 13 à 18 ans), 69 ouvriers Jour (dont 2 femmes et 6 garçons de moins de 16 ans), 9 surveillants-maîtrise et 3 ingénieurs-direction. En 1937, la production est de 55 470 tonnes et utilise 155 personnes au fond et 77 au jour. En 1952 la mine emploit 74 ouvriers fond, 48 ouvriers jour, 7 employés, 11 agents de maîtrise et 2 ingénieurs. En 1954, la production est de 17 000 tonnes et 20 ouvriers sont licenciés par suite de la fermeture de la centrale électrique de Faymoreau. En 1957, 47 personnes subsistent.
En 1948, le puits Bernard est seul actif ; il a 325m de profondeur au diamètre de 4m. En 1950, la décision d’abandonner l’exploitation profonde est prise.
En 1958, la production est arrêtée le 2 février.

Mine de faymoreaux le puits du centre

Des châteaux :
Le château médiéval de Talmont
(photo ci-dessous) est situé au cœur du centre ville de Talmont-Saint-Hilaire.
Vers 1025, Guillaume Ier de Talmont dit le Chauve (984/1048), premier seigneur de Talmont, reçoit en fief un territoire côtier marqué par les invasions Normandes. Cette région est alors sous l'autorité du comte de Poitou et duc d'Aquitaine, Guillaume V dit Le Grand (969/1030), son frère.
Guillaume le Chauve entame la construction d'une muraille qui épouse la forme d'un rocher entouré d'eau. Ce site, bordé par deux rivières, la Sauvagère et le Payré, est totalement isolé deux fois par jour lors des marées hautes. La mer, aujourd'hui située à 6kms au Sud, baignait alors le pied du château. Cette proximité lui permet d'utiliser des galets pour construire sa forteresse. La plupart des châteaux étant en bois, il peut ainsi asseoir son prestige en élevant murailles et bâtiments en pierres.
Son fils, Guillaume II dit le Jeune, poursuit son œuvre en faisant du clocher-porche reliant le bâtiment seigneurial à l'église, un imposant donjon.
Le château domine l'estuaire du Payré et un important port, le plus grand entre Nantes et Bordeaux. La ville de Talmont profite du commerce maritime et se développe rapidement au Nord de la forteresse.
Guillaume Ier  y fonde l'abbaye de Sainte-Croix et de grandes halles abritant foires et marchés où producteurs de vins et de sel affluent.
Guillaume II, fait construire une salle d'apparat située dans le donjon et offrant une vue imprenable sur la ville, à travers trois grandes baies.
Le mariage en 1137, d'Aliénor d'Aquitaine (1122/1204), duchesse d'Aquitaine, avec le roi de France Louis VII dit Le Jeune (1120/1180) fait passer Talmont sous l'autorité de ce dernier, lequel fait incendier le château en 1138 pour punir la trahison de Guillaume de Lezay, qui en avait la garde ; la tour principale est en partie détruite. L'annulation de ce mariage en 1152, et le remariage en 1154 d'Aliénor avec le futur roi d'Angleterre, Henri II, font des terres d'Aquitaine un sujet de dispute avec la couronne de France.
A la mort de Guillaume de Lezay, la forteresse devient propriété de la Famille de Mauléon.
Raoul III, né vers 1150, s'attache à Richard Ier d'Angleterre dit Coeur de Lion (1157/1199) duc d'Aquitaine et est nommé sénéchal de Poitou en 1199.  A sa mort, son frère, Guillaume, hérite de ses biens et poursuit la consolidation du pouvoir de la famille de Mauléon.  Savary de Mauléon (1181/1233), sénéchal, homme fort du Poitou, proche du duc de Poitou Jean dit sans Terre (1166/1216),  reçoit le château de Talmont. La forteresse est métamorphosée en un château dont l'apparence menaçante et majestueuse marque la puissance de son propriétaire.
Pourtant, l'indépendance et la force des Mauléon est mise à mal dès la mort de Savary, par l'intervention du roi de France, Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270), qui prend possession du Talmondais en 1233. L'influence française grandit et, dès 1242, la conquête du Poitou par les Capétiens est achevée.
Au milieu du XIIIème siècle, le château de Talmont devient propriété des vicomtes de Thouars, famille la plus influente du Poitou dotée de nombreuses châtellenies. Située en périphérie de zones de conflits et en proie à l'ensablement, la forteresse perd de son intérêt stratégique et est utilisée comme résidence secondaire.
Par mariages, Talmont passe entre les mains de la famille d'Amboise puis de la famille La Trémoille au XVème siècle. Ces derniers sont à l'origine de l'aménagement d'un nouveau logis, à l'extérieur de la haute cour.
ClaudedelatremoilleAntoine philippe de la tremoilleDès le début du XVIème siècle, la Réforme atteint le Poitou ; Talmont devient rapidement place forte protestante et un temple est construit.
Malgré la conversion au catholicisme de Claude de La Trémoille (1577/1604, portrait de gauche), le conflit perdure, exacerbé par l'implication des Anglais aux côtés des protestants. Afin d'éviter que ces derniers ne prennent pied en Bas-Poitou, le roi Louis XIII (1601/1643) ordonne le démantèlement de plusieurs places fortes, dont celle de Talmont. En 1628, de larges pans des murailles extérieures et intérieures, les parties hautes de la tour maîtresse et des logis sont détruits par le prince de la Trémoille, en échange d'un dédommagement financier.
Le dernier seigneur, Antoine Philippe de la Trémoille (1765/1794, portrait de droite) monte à l'échafaud en 1794 à Laval.
Racheté par la municipalité en 1920, le château est classé aux Monuments Historiques en 2009.

Talmont saint hilaire vendee le chateau de talmont 1

Le château de la Garnache (photo ci-dessous), un des plus vieux de Vendée, est érigé sur une terre au croisement de la Bretagne indépendante, du Poitou anglais et du royaume de France.
Une motte castrale en bois est construite au Xème siècle. Une forteresse la remplace en 1045.
Puis un château-fort en pierres est construit au XIIIème siècle. Il est constitué de six tours rondes et d'une tour carrée, reliées par des courtines. Une ville fortifiée s’établie autour. Ces  fortifications existent encore au XVIIème siècle.
Les premiers seigneurs connus en 1055 sont Gauthier et Goscelin (1020/1060). Pierre Ier (1050/1096), fils de Goscelin, est le premier des six Pierre de la Garnache qui se succèdent de 1070 à 1214. Pierre VI (1195/1214) meurt à 19 ans, Helvise, fille de Pierre IV épouse Maurice de Montaigu, faisant ainsi passer La Garnache dans la famille de Montaigu, Belleville et Clisson.
Jeanne de Belleville dite La Tigresse bretonne (1300/1359) épouse d’Olivier IV de Clisson (1300/1343), compagnon de Bertrand du Guesclin, en est l’héritière. Olivier IV est pendu en 1343 pour alliance avec le roi d'Angleterre pendant la Guerre de Cent Ans. Leur fils, Olivier V de Clisson dit Le Boucher (1336/1407), lui succède après l’avoir fait exécuter.
Le château passe ensuite à la famille de Rohan par le mariage en 1380 de la fille d'Olivier V, Béatrix de Clisson (+1448), avec Alain VIII de Rohan (+1429).
Le château reste dans cette famille jusqu'en 1644.
René Ier de Rohan (1516/1552), propriétaire du château au XVIème siècle, épouse en 1535, Isabeau d'Albret de Navarre (1513/1560), fille du roi Jean III de Navarre (1469/1516) et donc grand-tante d'Henri IV (1553/1610), ce qui amène le protestantisme dans la région.
Dans la nuit du 4 au 5 octobre 1588, Henri de Navarre, futur Henri IV, dort au château.
En 1622, Louis XIII (1601/1643), sur les conseils d’Armand Jean du Plessis, cardinal de Richelieu (1585/1642), ordonne le démantèlement de la place-forte : il faut près de trois mois pour détruire la tour, qui s'écroule enfin dans les fossés. La tour de la prison, haute de cinq étages et couverte d'ardoises en dôme, servait auparavant de phare aux navires venant chercher du sel. Après cette date, beaucoup de navires font naufrage, n'ayant plus de repère pour les guider.
Les 230m de remparts de l'enceinte datent de la seconde moitié du XVème siècle. Des six tours semi-circulaires de l'époque, il n'en reste aujourd'hui que deux.
En 1644, le château est vendu par Marguerite de Béthune (1595/1660), veuve d'Henri II de Rohan (1579/1638).
Aujourd'hui, une partie de ses murailles, de ses tours canonnières, du logis du seigneur, sont encore debout. Autour, il y a le paisible parc, sa volière et la maison bourgeoise (photo ci-dessous) construite sur les terres du château au XIXème siècle.
Les tours sont inscrites au titre des Monuments Historiques en 1925.

La garnache vendee le chateau 2La garnache vendee le pavillon du chateau

et encore ...  Le premier château du Puy-du-Fou aux Epesses, en ruines ;  le château du Boisniard  construit en 1407 par le chevalier Jehan du Puy du Fou à Chambretaud ; le château du Fief-Milon à Le Boupère ; le château de l'Échasserie à La Bruffière ; le château de Commequiers ; le Vieux-château de L'Île-d'Yeu ; le château de Noirmoutier ;  le château de Pouzauges ; le château de Tiffauges ; le château d’Apremont ; le château de la Guignardière à Avrillé ; le château d’Ardelay aux Herbiers ; le château de la Grève à Saint-Martin-des-Noyers ;  le castel du Verger à Saint-Christophe-du-Ligneron ; le logis de la Chabotterie de Saint-Sulpice-le-Verdon ou réside en 1796 le général vendéen, François Athanase Charette de La Contrie, lorsque qu’il capturé par le général Travot dans ses bois

Des édifices religieux :
L’abbaye Saint-Vincent de Nieul-sur-l’Autise (photo ci-dessous) est fondée en 1068 par Ayraud Gadessenier, seigneur de Vouvant, et bénéficie de la protection des comtes du Poitou et des ducs d'Aquitaine. Elle accueille initialement une communauté de chanoines réguliers de Saint-Augustin appartenant à la Congrégation des Génovéfains qui sont chargés d'assainir le marais poitevin.
Alienor d aquitaineDéclarée abbaye royale en 1141 par le roi Louis VII dit Le Jeune (1120/1180), époux d'Aliénor d'Aquitaine (1122/1204, portrait de gauche) qui est née à Nieul-sur-l’Autise, l'ensemble est largement ruiné par les Guerres de Religion.
Prosper merimeeOn doit en partie sa sauvegarde et sa restauration à Prosper Mérimée (1803/1870, portrait de droite), impressionné par ce qui reste de l'ensemble roman poitevin.
La mère d'Aliénor d'Aquitaine, Aénor de Châtellerault (1103/1130), y est inhumée.
L'église comporte deux clochers, l'un au-dessus du transept et l'autre au-dessus du portail, et la nef est voûtée d'un berceau renforcé de puissants doubleaux sur colonnes. Le cloître roman est resté pratiquement intact. Le portail roman est surplombé d'un clocher du XIXème siècle qui modifie fortement la silhouette initiale de la façade.
L'abbaye est l'un des rares ensembles monastiques du Bas-Poitou roman conservant abbatiale, cloître avec ses quatre galeries et bâtiments conventuels presque intacts.

Nieul sur l autise vendee l abbaye saint vincent

L’église et la commanderie templière Notre-Dame de l’Assomption de Puyravault (photo ci-dessous), à l’époque située dans l’île de Champagné,  est l'unique témoin de la présence de l'Ordre des Templiers au début du XIIème siècle en Vendée.
Le passage des Templiers, puis des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem qui leur succèdent, a marqué Puyravault et permis l'assèchement des marais.
En 1300, la Commanderie est dirigée par Guillaume de Bléré, dernier Templier.
Frère Jean Le Sauveur, de l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, y est prieur en 1439.
En 1469, une entrevue se déroule entre Louis XI et son frère Charles de Guyenne pour se réconcilier au lieu-dit le Gué du Braud (aujourd’hui le Pont du Braud). Les archives associent cet évènement à la vie de la Commanderie qui avait, parmi ses attributions, celles d’escorter et d’accueillir les voyageurs demandeurs de protection.
En 1644, Frère François Petit de la Guiesche, commandeur, consent à céder ses terres de Puyravault à l’association du Marais Commandeur.
C’est une cure qui, désormais, entretient les biens immobiliers : un bâtiment conventuel et l’église.
En 1970, des travaux de restauration sont entrepris. Les dimensions de l’église d’origine restent inchangées ce qui en fait une référence architecturale de la période romane.
L’église est classée aux Monuments Historiques en 1991.

Puyravault vendee l eglise de la commanderie templiere

 

 

Dans ce département, 12 villes ou villages
ont été témoin de la vie
(naissance, baptême, mariage, décès, inhumations…)
de 234 ancêtres (73 patronymes différents) 
du XIème au XXème siècles

 

 

Carte vendee et cantons

La Vendée et ses cantons

 

 


 

Sources
Sites et photo ; Wikipedia
Vidéo : YouTube.

Date de dernière mise à jour : 03/08/2017