VISAGES D'INDRE-ET-LOIRE

Mes ancêtres dans ce département

 

Aux Xème et XIème siècles

2 ancêtres de la noblesse (vicomte, comte)
ont été inhumés (+) dans 2 communes de ce département

 

Ancetres tableau 37

 

Quelques détails historiques

 

 Foulques III d’Anjou dit le Noir ou Nerra (972/1040)  Comte de france

Famille : des Ingelgériens.
Fils de Geoffroy Ier dit Grisegonnelle (938/987), comte d’Anjou, et de son épouse, Adélaïde de Vermandois (944/974) comtesse de Beaune et de Chalon.

Mon arbre généalogique : n° sosa 30 188 648 334++ en 35ème génération.

Biographie : Il est comte d’Anjou, puis Sénéchal de France.
Il nait vers 972 et décède le 22 mai 1040 à Metz et inhumé dans l'abbaye de Beaulieu-les Loches (Indre-et-Loire).

Personnage d'un naturel violent et d'une énergie peu commune, il est un des batailleurs les plus agités du Moyen Âge.
Il se montre souvent cruel et ses remords sont à la hauteur de ses crimes : il multiplie les abbayes dans ses domaines et part, à trois reprises, pour la Terre sainte (1002, 1008 et 1038), pour laver ses nombreux péchés et se faire pardonner ses crimes. Coupable, entre autres, d’avoir commandité l'incendie de la ville d'Angers, survenu quelques jours après avoir fait brûler vive son épouse qu'il accuse d'adultère en 1000.
Poursuivi par la haine publique et par le cri de sa propre conscience, il a l'impression que les nombreuses victimes immolées à sa vengeance ou à son ambition, sortent la nuit de leurs tombeaux pour troubler son sommeil et lui reprocher sa barbarie.
Lors de son dernier pèlerinage à Jérusalem, il se repent en avançant vers le Saint-Sépulcre torse nu et flagellé par deux serviteurs qui sur son ordre scandent : Seigneur reçois le méchant Foulques, comte d'Anjou qui t'a trahi et renié. Regarde mon âme repentie, ô Jésus-Christ.
Il s’oppose à son beau-frère Conan Ier, duc de Bretagne et comte de Rennes, qu’il bat et tue le 27 juin 992 à Conquereuil.
Aux côtés d'Aldebert Ier, comte de la Marche, il s'empare de Tours une première fois en 990. Mais, la même année, la population tourangelle entre en révolte et le chasse de la ville.
Pendant toutes ses années de règne, il guerroie sans cesse contre les Bretons, contre la Maison de Blois, protégeant son comté, allant de Vendôme à Angers en passant par Château-Gontier, Loches, Montbazon, Langeais ou Montrichard.
Foulques passe sa vie à fortifier ses terres par des constructions imposantes, un peu partout en Anjou, Touraine et Poitou. Il fait construire les forteresses de Loches, Langeais, Montbazon, Montrésor, Semblançay ;  les châteaux de Montrichard, Villentrois, Loudun, Moncontour, Brissac, Baugé, Durtal, Château-Gontier ;  les églises Saint-Aubin à Blaison, Saint-Nicolas  et les abbayes du Ronceray à Angers et celle de la Sainte-Trinité à Beaulieu-lès-Loches fondée en 1007 à son retour d'un pélerinage à Jérusalem en Terre Sainte où il place un fragment du tombeau du Christ rapporté de son voyage ;  ainsi que l'étang Saint-Nicolas à Angers, qu'il fait creuser vers l'an 1000.
Il décède le 22 mai 1040 à Metz, alors qu’il rentre de son dernier voyage en Palestine. Il est inhumé dans l’abbaye de Beaulieu-lès-Loches.

Unions et descendance : Il épouse en premières noces vers 996, Elisabeth de Vendôme, fille de Bouchard Ier de Vendôme, comte, et de son épouse, Elisabeth Le Riche de Corbeil. Le couple a au moins une fille : Adèle d’Anjou (997/1034), comtesse de Vendôme.
Parce que cette première épouse ne lui donne pas d'enfant mâle pour lui succéder, il l'accuse d'adultère et la fait juger par un tribunal complaisant qui la condamne à être brûlée vive.
En secondes noces vers 1001, il épouse Hildegarde de Lorraine de Sundgau (985/1046), fille de Thierry Ier, duc de Haute-Lorraine, et de son épouse, Richilde de Lunéville de Metz. Le couple a au moins 2 enfants : Geoffroy II Martel (1006/1060), comte d’Anjou, et Ermengarde (1018/1076) comtesse d’Anjou.

 

  Thibaut de Blois dit l’Ancien (890/943)   Comte de france

Famille : Maison de Blois.
Fils de Eudes Ier de Blois dit Garnegaud (860/906), comte de Chartres.
Arrivé sur les bords de la Loire inférieure au début du Xème siècle, il serait de haute extraction franco-bourguignonne, apparentée au bosonide, Hugues marquis d'Arles, devenu en 926  roi d'Italie, et au père de celui-ci, Thibaut d'Arles.
Il est le fondateur de la dynastie des Thibaldiens et des Comtes de Blois.

Mon arbre généalogique : n° sosa 60 377 295 972++ en 36ème génération.

Biographie : Thibaut  nait vers 890 à Blois et décède vers 943 à Troyes. Selon ses souhaits, il est inhumé dans l’abbaye Saint-Martin de Tours qui le compte au nombre de ses bienfaiteurs car il remet à l'abbaye les coutumes, droits qu'ils perçoient sur ses terres, et fait présent de deux couronnes d'argent au tombeau de Saint-Martin. Les chanoines reconnaissants établissent des prières à perpétuité pour le repos de son âme.
Il est vicomte de Blois en 906 à la mort de son père. Dès 908 il est installé par son suzerain, Hugues le Grand,  duc de France, comme vicomte de Tours, il possède également Chinon, Saumur et Bourgueil. Il est  comte de Tours et de Blois vers 940.

Union et descendance : Il épouse Richilde de Bourges ou du Maine (892/942), fille de Roger du Maine et de son épouse, Rothilde de Francie (871/928).
Richilde se fait religieuse après la mort de son époux.
Le couple a au moins 3 enfants :
- Thibaud dit le Tricheur (913/977) qui lui succède,
- Richard (+969), archevêque de Bourges,
- Roscille, mariée en premières noces au duc Alain Barbetote de Bretagne  et en secondes noces au comte Foulque II d’Anjou dit le Bon, mort en 958.

 

 

 

 

 

 


 

Sources
Sites et photo : Wikipedia, Geneanet.

Date de dernière mise à jour : 17/11/2017