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Moulès-et-Baucels

Moules et baucels herault adm

 

Moules et baucels herault geoSituée dans le Nord-Est du département, dans la haute vallée de l'Hérault, Moulès-et-Baucels se situe à 45kms au Nord de Montpellier et à 60kms au Nord-Ouest de Nîmes. C'est la commune la plus septentrionale du département. Elle s'étend entre le massif du Thorac et les garrigues.
La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000, les gorges de l'Hérault et les gorges de Rieutord, Fage et Cagnasse et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les communes limitrophes sont La Cadière-et-Cambo, Ganges, Laroque, Montoulieu, Saint-Bauzille-de-Putois et Sumène.

 Toponymie 

Moulès = Molesis en 1293 = nom toponymique désignant un endroit au sol mou, fangeux.
Baucels = Baucellis en 1293 = désigne un escarpement de rocher, une falaise abrupte.

La commune de Baucels-les-Ginestous est créée en 1790.
En l'An III de la République Française, Moulès, qui n'est que la paroisse, est érigée en commune.
Le 22 juillet 1836, la commune de Baucels est rattachée à celle de Moulès qui prend le nom de Moulès-et-Baucels.

Moules et baucels herault blason Héraldique 

Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'argent aux deux croix pattées de sable.

 Hydrographie 

La commune est drainée par le Merdanson, le ruisseau de la Garenne et par deux autres cours d'eau

Drapeau francais fond blanc Histoire 

Le territoire est marqué par la présence de l'Homme depuis la Préhistoire avec pour témoins les nombreux vestiges, grottes, menhirs et dolmens et plus récemment les présences d'une villa romaine, de châteaux et de maisons-fortes.

Les seigneurs et gens de la noblesse

Plusieurs membres de la Famille de Tournemire apparaissent dans des actes liés à la baronnie ou à ses vassaux : 
En 1175, Bertrand de Tournemire est témoin de la cession en fief du mas de Moulès par Bernard VII d’Anduze à Vierne de Pierre, dame de Ganges.

En 1315, Pierre de Tournemire, de la paroisse de Baucels, est cité parmi les nobles chargés de désigner le délégué qui doit prêter serment de fidélité au roi.
En 1567, le château est la demeure seigneuriale de noble Jehan de Tournemire, qui le légue à ses enfants par acte du 19 juin 1571. Ceux-ci s’en séparent en 1617 au profit de Pierre de Blancard (1551/1617) baron de Moissac-Vallée-Française, seigneur de Tournemire, avocat et conseiller au Présidial de Montpellier, et son épouse Violand de Bocaud, dont la terre éponyme de Blancardy.
En 1654, Tournemire et Blancardy passent aux mains de la Famille de Ginestous et ne forment qu'un seul et même domaine jusqu’à nos jours. Les ancêtres de cette Famille sont établis dès le XIIème siècle dans les Basses Cévennes, aux environs du village fortifié de Sumène (Gard). Ils y possédent le mas de Ginestous et le château de Galan.
Sont cités également dans les actes et textes :

En 1297, Pierre de l'Olivier représente Moulès lors d'un litige avec Ganges. Il donne son nom au château.
En 1375, Béatrix de la Roque (1347/1417), dame de Baucels, fille de Guillaume de la Roque (1320/1372), damoiseau de Saint-Jean-de-Baucels et de Agnès Armand, épouse Bérard II de Ginestous (1341/1412).
Antoine de Saint-Julien et ses fils Antoine et Georges de Saint-Julien, vivent au château de l'Olivier à Moulès en 1608. Georges de Saint Julien, seigneur de l'Olivier, né à Baucels y épouse Antoinette de Camboux en novembre 1573.

 Patrimoine 

L'église Saint-Jean-Baptiste
Cette églisette romane est bâtie au XIIème siècle. Elle est située hors agglomération sur un promontoire rocheux.
Côté Nord, les vestiges du clocher fortifié et, à l'intérieur, une cuve baptismale romane et une stèle discoïdale sont encore visibles aujourd'hui. 

Les trois châteaux : 

- Le castellas de Tournemire dit aussi le castellas de Blancardy
Cette forteresse médiévale en ruines, probablement construite au XIIème ou XIIIème siècle, se trouve sur le domaine de Blancardy, à quelques kilomètres à l’Est de Ganges.
Établie au pied de la montagne du Bois de La Roque, elle commande une large plaine qui s’ouvre entre la route de Saint-Hippolyte-du-Fort (antique voie des Ruthènes) au Nord, et le cours épisodique du Merdanson au Sud.
Construit en bas de pente, le château occupe une assise contournée par un fossé du côté de la montagne et confortée par d’épais murs de soutènement du côté de la plaine. C’est un long rectangle parallèle à celle-ci, qui aligne une tour maîtresse, une première enceinte, contenant le logis d’habitation, et une deuxième enceinte, précédée, à l’est et à l’ouest, de terrasses maçonnées, possibles restes de défenses avancées. La tour maîtresse se dresse au sud, face à la montagne. De plan rectangulaire, elle est magnifiquement appareillée en bossages rustiques sans liseré. Les trois niveaux intérieurs sont séparés par des planchers, dont subsistent les moulures continues en quart-de-rond sur lesquelles les planchers prenaient appui. Le dernier étage s’arrondit sous une voûte en berceau conservée aux deux tiers. Au-dessus, jadis accessible par une trappe centrale, se trouve la plate-forme sommitale, munie d’un parapet crénelé ou non.
Ces trois niveaux reçoivent un maigre éclairage au moyen de courtes archères à ébrasement triangulaire, dont la plupart se concentrent sur la face Sud, la plus exposée. Seule la face opposée s’éclaire davantage, grâce à une porte à linteau droit ménagée à hauteur du second étage. Les quatre boulins alignés qui en bordent le seuil, à l’intérieur comme à l’extérieur, sont probablement les vestiges d’une défense en surplomb, destinée à protéger la porte d’entrée de la tour, curieusement ouverte au rez-de-chaussée, sous un tympan cerclé d’un arc de décharge à grands claveaux. Par son inhabitabilité, ce donjon est le type même de ces tours-beffrois du Bas-Languedoc attribuables à la seconde moitié du XIIème siècle ou au début du XIIIème siècle.
Il est progressivement abandonné, victime de son isolement, de son archaïsme ou d’une destruction intempestive.
Le castellas deTournemire fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments Historiques en 2025.

En face, s’élèvent, à peu de distance l’un de l’autre,

- le château de Ginestous anciennement Le Mas de La Roque
Sa tour quadrangulaire haute de 25m date du XVème siècle.

- le château des Oliviers anciennement la Colombarier
Sa construction remonte probablement à Pierre de l'Olivier (voir § Les Seigneurs). 
Le château existe toujours, il a conservé une partie de sa tour et tous les attributs de sa construction (échauguette, bretèche...).

Le menhir de Ginestous
Il fait partie d'un groupe de 8 menhirs plantés autour du château du même nom et disposés sans ordre apparent. Etant donné la concentration de mégalithes à cet endroit, on peut en déduire que ce lieu devait être un lieu de culte il y a 4000 an

 Evolution de la population 

Moules et baucels herault demo

 Personnage lié à la commune 

Fernand Barre (1890/1993) Général de la Seconde Guerre Mondiale,
Né à Gorniès, sa famille vient à Moulès-et-Baucels résider au Domaine de Blancardy où son Père est cultivateur. Fernand est Berger, mais en 1908 à 18 ans il part à Montpellier et s’engage comme volontaire pour 3 ans. Il termine comme sergent et se réengage comme aspirant à l’Ecole Militaire d’Infanterie. Parti pour l’Ecole de Sous-Officiers de Saint Mexan, il devient sous-lieutenant et gravit tous les échelons pour devenir capitaine en 1916. 
Il participe à la Première Guerre Mondiale. En 1915, blessé, recouvert de cadavres et laissé pour mort durant toute une journée, il parvient à se dégager et à reprendre le commandement de sa compagnie.
Il reçoit plusieurs décorations en 1916 : Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre avec 3 palmes et 2 étoiles d'argent 1 étoile de bronze. Plus tard : Croix du Combattant. Médaille Commémorative de la grande Guerre …
En 1924, il détaché à la Direction des Communications de l’armée du Rhin, puis il devient instructeur à l’Ecole d’Infanterie. En 1931, il prend le commandement du Centre de Perfectionnement des sous-officiers de carrière d’infanterie de la Valbonne au Nord de Lyon. En 1935, affecté au 1er régiment étranger, il part pour Rabat. Il est nommé au grade de lieutenant-colonel et affecté au 6éme régiment du Levant qui débarque à Beyrouth en 1936.  Il participe à la seconde Guerre Mondiale, en 1944 il est à la bataille de Monte Cassino. Plus tard, il commande la Légion Etrangère à Sidi Bel Abbès et termine sa carrière comme général de division trois étoiles.
Vers 1965, il revient régulièrement à Moulès chez ses sœurs Louise et Berthe. Les anciens se souviennent d’un homme courtois, faisant journellement de longues marches dans la garrigue.

 Quartiers, faubourgs, hameaux, lieux dits et écarts 

Blancardy, Boisset, Le Pin, Le Tivolin, les Oliviers, le Mas Neuf, la Citerne, l'Eglisette, la Moure, la Lavagne, le château de Ginestous...

 Mes ancêtres de Moulès-et-Baucels 

Moules et baucels herault ancetres 3Moules et baucels herault ancetres 2

 Carte de Cassini 

Moules et baucels herault cassini

 

 


 

 

Sources
Sites, blogs, livres et revues, photographies.... :
Wikipedia ; Google Maps...

 

 

Date de dernière mise à jour : 15/10/2025