PRESENTATION DU DEPARTEMENT

 

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Le département du Gard de la région Occitanie est créé en 1790  à partir d'une partie de l'ancienne province de Languedoc. Il est limitrophe des départements des Bouches-du-Rhône, de l'Ardèche, du Vaucluse, de l'Hérault, de l'Aveyron et de la Lozère.
Il se divise en quatre grandes zones : la zone Cévenole au Nord-Ouest, les Garrigues au Centre, les Costières au Sud-Est, et le Bas-Pays, constitué par la plaine rhodanienne, la plaine littorale et la Petite Camargue.
Il tire son nom de la rivière le Gard, localement appelé le Gardon, qui le traverse. Gard position svg
Son point culminant est le mont Aigoual dans les Cévennes à 1567 m d'altitude.
Lors du découpage des départements, les diocèses d'Alès et d'Uzès sont amputés d'une petite partie qui est rattachée au Sud de l'Ardèche, tout comme Meyrueis au Nord du massif de l'Aigoual. Marsillargues, proche de Lunel mais compris dans le diocèse de Nîmes, passe dans l'Hérault alors que Beaucaire et la Terre d'Argence, suffrageant d'Arles, reviennent au Gard. Le canton de Ganges  initialement et logiquement attribué au Gard, est échangé avec celui d'Aigues-Mortes attribué à l'Hérault.
Le Gard est le poumon industriel de la région Languedoc-Roussillon avec des activités diversifiées (nucléaire, textile, agroalimentaire, chimie, matériaux de construction, mécanique, pharmacie et énergie). L’agriculture emploie 6 % des actifs du département  (vigne, fruits et légumes).

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Héraldique
De gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or, au chef engrêlé d’argent.

 

Hydrographie
8 rivières ou fleuves importants : 
Le Gardon ou Gard, long de 127,3 kms et La Cèze, 128 kms, tous deux affluents du Rhône, prennent leur source en Lozère et se jettent dans le Rhône.
Le Rhône, 82 kms, le Petit Rhône, 46 kms et quelques canaux, 23 kms,  collectent les eaux de l’Est du département.
Le Vistre, 46 kms,  collecte les eaux de la Vistrenque et se jette dans le canal du Rhône à Sète.
Le Rhôny, 20 kms, collecte les eaux de la Vaunage et se jette dans le Vistre au Cailar.
L’Hérault, petit fleuve côtier, prend sa source au Mont Aigoual et se jette dans la Méditerranée à Agde, seule la partie amont de son cours, sur 34 kms, se situe dans le Gard.
Le Vidourle, petit fleuve côtier, 85 kms, prend sa source à Saint-Roman-de-Codières et se jette dans la mer par deux embouchures  (Le Grau du Roi et à la Passe des Abymes).
La Dourbie et ses affluents la Garène et le Trévezel prennent leur source dans le massif de l’Aigoual et envoient leurs eaux vers le Tarn.

Histoire
Il y a quelques centaines de milliers d'années, les bordures calcaires des garrigues gardoises ont fourni des abris aux premiers chasseurs. Dix mille ans avant notre ère, leurs descendants laissent leurs traces dans les grottes ornées des gorges du Gardon (la baume Latrone, sur la rive gauche, la baume Bayol, sur la rive droite).
La conquête romaine donne au Gard des monuments mondialement connus. Nîmes, centre religieux et nœud routier doté d'une enceinte de 6 kms, est une place active. La ville se pare de monuments, dont la Maison Carrée, les Arènes (24000 places) construites sur le modèle du Colisée de Rome et un aqueduc de 50 kms, qui part de la région d'Uzès et enjambe le Gardon. Le Pont du Gard est un vestige de cet aqueduc. Les romains organisent également l'espace rural qui est cadastré, mis en valeur et découpé en grands domaines où se cultivent la vigne et les céréales (la villa gallo romaine).?
Au Moyen Age, après une longue période de déclin scandée par des invasions à répétition, le réveil économique du Gard s’amorce au IVème siècle, sous l'impulsion des fondations monastiques. La ville de Saint-Gilles, située au Sud du département est un lieu de pèlerinage et une étape sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.
CharlemagneLes comtes de Nîmes deviennent héréditaires après Charlemagne (747/814, portrait ci-contre, mon ancêtre sosa n° 483 018 361 096 en 39ème génération).
Les Normands débarquent en 858, puis les Hongrois en 924, et commettent d'affreux ravages.
Les Guerres de religion scandent l'histoire régionale pendant près d'un demi-siècle, de 1560 à 1598, dans le Gard imprégné de réforme calviniste. La Guerre des Camisards, durant laquelle l'armée huguenote tient tête aux troupes royales pendant deux ans, prend fin en 1704. En 1715, la restauration du protestantisme s'engage. Les Camisards ont forgé l'identité huguenote, racine de l'actuelle identité sociale gardoise.
Après ces sanglantes guerres, un long repos, le temps du "prophétisme" en tous genres arrive, animé par les idées des Lumières, il conduit à la création d'une communauté quaker dans le village de Congénies. Des communautés méthodistes se développent également à partir des années 1820.
Le Gard entre très tôt dans La Révolution industrielle. La soie, puis le charbon des Cévennes permettent un essor économique qui hisse Nîmes au premier rang des villes du Languedoc.
Plaque tournante ferroviaire essentielle, le réseau de chemin de fer est mis en place dans les années 1830-1840. C’est alors le plus long de France.
Florissante, l’activité minière du Gard entame son déclin au lendemain de la Guerre de 1939-1945 et en 1985, la fermeture du puits des Oules marque la fin de l’exploitation du charbon dans les Cévennes.

Tourisme/Patrimoine
La diversité des paysages (23 kms de littoral, 3000 kms d'itinéraires de randonnées) et un patrimoine incomparable (550 monuments classés ou inscrit aux Monuments Historiques, dont 2 inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco, le Pont du Gard et l’Abbatiale de Saint-Gilles), attirent chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Le tourisme est devenu la première ressource de l’économie gardoise, avec près d’un  milliard de chiffre d’affaires.

Des villes :
Uzès ; Beaucaire ; Aigues-Mortes ; Alès ; le Grau-du-Roi ; Nimes et ses arènes, sa Maison Carrée et la tour Magne au pied de laquelle se situe le site du sanctuaire de la Fontaine…

Des villages typiques labellisés Villages de caractère :
Sauve, Vézénobres, Lussan (photo ci-dessous), Barjac, Aiguèze, La Roque-sur-Cèze, Dourbies, Aumessas, Mialet, Saint -Jean-de-Valériscle, Saint-Martial, Le Cailar.

Lussan gard le village

Des châteaux :
Le château fort d’Aubais
inscrit aux Monuments Historiques en 1998 et classé en 2010 ; le château de Barjac ou château des Comtes du Roure inscrit en 1993, aujourd’hui  mairie du village ; le château de Boissière maison-forte d'aspect féodal mentionné pour la première fois en 1577 dans un acte de vente passé entre Jacques de Bozène, baron de Boucoiran, et son successeur, Nicolas de Calvières, seigneur de Saint Côme ; le château de Caveirac construit en 1659, inscrit en 1998 avec ses jardins ; le château de Fressac, inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1992,  qui aurait hébergé Blanche de Castille, mère du roi Louis IX dit Saint-Louis (1214/1270)

Le château d'Allègre (photo ci-dessous) d'Allègre-les-Fumades, dominant la moyenne vallée de la Cèze, il émerge de la garrigue à 275 m d'altitude. Des tours, des maisons seigneuriales, un double rempart, une chapelle et un village sont aujourd’hui ruinés mais divers éléments remarquables subsistent : portes et fenêtres en plein cintre, placards, niches, escaliers, meurtrières, jour en archères, trous de hourd, et des latrines superposées intra-muros.
La première mention du castrum de Alegrio date de 1163 lorsque Bernard de Ferreyroles rend hommage à Bernard Pelet, baron d'Alès.
En 1209, le comte de Toulouse reconnaît tenir le castrum en fief de l’évêque d’Uzès, le roi Philippe II dit Auguste (1165/1223) confirme le fait en 1211. Le castrum est en coseigneurie : 12 maisons seigneuriales, font du lieu un véritable village de Chevaliers.
En 1313, Guillaume de Randon, seigneur dominant du castrum, reçoit l'hommage de huit coseigneurs : Jaussin de Naves, Pierre Jourdan, Pierre Guilhem Bérard, Raymond de Guilhefred, Guerin et Raymond d'Allègre, Raymond de Cadoine et Bernard del Puech.
Lors de la Guerre de Cent ans, la coseigneurie d’Allègre est attaquée par les rustres et des manants qui investissent le castrum en 1383 (Révolte des Tuchins)
Les seigneurs lui préférèrent des demeures plus confortables installées dans la plaine. Les paysans utilisent alors les lieux jusqu’à l’époque contemporaine.
Le château est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1997.

Allegre les fumades gard le chateau d allegre

Le château Cheylard d’Aujac (photo ci-dessous), symbole du double pouvoir de l'évêque d'Uzès et de la famille d'Anduze, il est bâti au XIIème siècle en haute vallée de la Cèze, à 600m d’altitude, sur un éperon à proximité du Mont Lozère, dans un site exceptionnel. Du haut de son promontoire, il est le dernier représentant intact d'un réseau de fortifications sur un itinéraire déjà existant au Moyen Age, mentionné dès 1270 comme Val Cezarencha.
De la tour carrée à la tour ronde, le château illustre l'évolution castrale du Moyen-âge à la Renaissance. Sous la protection de ses remparts, un village médiéval fortifié s'installe avec ferme, colombier, bergerie, clède, chapelle.
Victime collatérale de la croisade des Albigeois et de la pénétration royale dans le midi de la France, en 50 ans son destin bascule. Entre 1254 et 1308, l'Histoire lui enlève route et pouvoir. Au XIVème siècle, il est vendu à des seigneurs locaux, les Cubières.
À l’occasion des Guerres de Religion, il retrouve une importance provisoire. En 1609, il est érigé en baronnie pour services rendus au roi de France. Racheté en 1794 par ses métayers, les Rigal, il est habité par la même famille jusqu’à aujourd’hui.
Le site est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques en 1949.

Aujac gard le chateau

Le château de Montalet à Molières-sur-Cèze (photo ci-dessous), constitue l'ensemble seigneurial le plus imposant de la haute vallée de la Cèze. A 275 m d'altitude, il surplombe un méandre de la Cèze, et observe plusieurs voies de circulations connues dès l'Antiquité.
Au XIIème siècle, le château et ses dépendances sont une monnaie d'échange entre l'évêque d'Uzès et le seigneur d'Anduze.
Des actes en latin de 1199 et 1202 nous apprennent que les premiers occupants sont appelés Montalet. La deuxième dynastie établie en 1386, la Maison des Bérard de Montalet, d’ancienne chevalerie, l’une des plus illustres et des plus importantes de la province du Languedoc, descendante des comtes de Toulouse.
Le partage en 1248 entre les frères Arnault et Bertrand Bérard de Montalet mentionne plusieurs habitations, tours, portes, chemin carrossable et conforte la présence d’un village dans l’enceinte du château.
Au XIIIème siècle, Arnault de Bérard est assiégé dans son château par l'armée d'Amaury VI de Montfort (1195/1241). Sur le point de succomber et de céder au nombre, Arnault met lui-même le feu à son château. Profitant de la surprise que cause l'incendie à ses ennemis, il se jette avec les siens sur les troupes de Montfort, dont il fait un affreux carnage et se retire ensuite dans un de ses châteaux sur la montagne de Banassac. Lorsque la paix est rétablie dans ces contés, il fait rebâtir le château.
A l’origine, les remparts du château étaient flanqués de sept tours et sa forme au sol représentait l’aile d’un oiseau.
La façade Sud-Ouest présente une porte d'entrée, surmontée d'une bretèche, qui s'est écroulée en 1980 et l’entrée dans le donjon se fait à travers une barbacane.
Le temps et les hommes ont mis à mal les constructions, il subsiste aujourd’hui la salle du seigneur, la salle à grains (réserve), la salle d'honneur, la salle de réception (salle de garde), les escaliers intra-muros conduisant au chemin de ronde, le donjon et la citerne de la cour centrale.
Le château, son enceinte et l'habitat de Montalet sont inscrits à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1997.

Molieres sur ceze gard le chateau de montalet

Des édifices religieux :
L’ancienne église de Lamelouze
, bâtie en rive gauche du Galeizon dont elle domine le fond de la vallée de près de 200 m ; la chapelle Saint-Nazaire d’Aubais et son cimetière médiéval dont plusieurs stèles sont datées des VIIème et VIIIème siècles ; la chapelle Saint-Julien-de-Montredon à Salinelles, bâtie sur un petit promontoire à 500 m du Vidourle, a la particuliarité d’être une double chapelle, un bâtiment date du XIème siècle, le second qui lui est collé date du XIIème siècle ; la Chartreuse de Valbonne à Saint-Paulet-de-Caisson fondée au XIIIème siècle ; l’église gothique Notre-Dame des Sablons à Aigues-Mortes, bâtie vers le milieu du XIIIème siècle, dernier témoignage de l'embarquement de Louis IX dit Saint Louis (1214/1270) pour la 7ème croisade en 1248 ; la Chapelle romane Saint-Martin de Saint-Victor-la-Coste construite en 1050 sur l’emplacement d’un marché régional transféré à Bagnols-sur-Cèze en 1223 sur ordre du roi Louis VIII dit Le Lion (1187/1226) qui fait démolir le château du Xème siècle, dominant le village, appartenant au comte Rostaing de Sabran

L'abbatiale Saint-Gilles (photo ci-dessous), église de l'ancien monastère bénédictin de Saint-Gilles, fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques en 1840,  inscrite sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco eb 1998 au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
Le monastère est construit au VIIème siècle, initialement dédié à saint Pierre et saint Paul, puis au IXème siècle à saint Gilles, un ermite local. Ses reliques, conservées dans l'église abbatiale, en font un important lieu de pèlerinage sur la via Tolosane vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
À la fin du XIème siècle, sous l'influence du pape Grégoire VII (1020/1085), le monastère de Saint-Gilles est rattaché à Cluny.
La construction d’une nouvelle église est lancé au XIIème  siècle, époque à laquelle est sculptée la façade, tandis que les derniers travaux ne sont achevés que bien plus tard, le transept au XIVème siècle et le clocher au XVème siècle.
L'église, dévastée en 1562 par les Huguenots, souffre des Guerres de Religion. Elle subit une restauration sommaire au XVIIème siècle mais son grand clocher-campanile abattu n'est pas relevé. La nef est raccourcie et abaissée, le chœur roman n'est pas relevé. Une nouvelle restauration plus générale de l'édifice a lieu entre 1842 et 1868 sous la direction de Charles Questel au cours de laquelle les deux entrées latérales de la grande façade sont débouchées et un large escalier aménagé sur le parvis.
Le tombeau de saint Gilles n’est redécouvert qu'en 1865. Le pèlerinage  ne reprend qu’en 1965.

Saint gilles gard l abbatiale saint gilles

Le Prieuré Saint-Martin-de-Cézas à Sumènes. La chapelle romane du XIIème siècle (photo 1 ci-dessous) est très bien conservée, de même que les bâtiments presbytéraux et le cimetière qui la jouxtent.
L’église devient paroissiale du village de Cézas au XIVème siècle.
Les Guerres de Religion entraînent son abandon de 1560 au début du XVIIème siècle. En ruine, elle est restaurée après 1631. En 1691, un escalier en pierre et une tribune sont construits.
De nouveau abandonnée de 1702 à 1720, pendant la Guerre des Camisards : le prieuré est attaqué en 1705, son mobilier et une partie du presbytère incendié. L’ensemble est de nouveau restauré en 1720.
A la Révolution, le presbytère (photo 2 ci-dessous) vendu devient une ferme.
En 1802, l’église est entretenue, rattachée à La Cadière et des services religieux y sont faits. En 1869, elle est abandonnée, car mal commode et une église neuve est consacrée dans le village. Les bâtiments presbytéraux deviennent des bâtiments agricoles.

Sumenes gard le prieure saint martin de cezasSumenes gard le presbytere du prieure

La Chartreuse du Val de Bénédiction à Villeneuve-lès-Avignon (photo ci-dessous). Étienne Aubert, après une carrière de juriste et de conseiller du roi de France Philippe IV dit le Bel (1268/1314), est nommé évêque de Noyon puis de Clermont et cardinal en 1342. Dès cette nomination et avant de devenir pape, il achète une aire à battre les céréales située sur une petite élévation rocheuse et s'y fait construire une résidence cardinalice.
En 1352, il devient pape sous le nom d’Innocent VI (1282/1362, portrait ci-contre).
Innocent viIl achète plusieurs parcelles adjacentes à l'Est de son palais et fait construire le grand Tinel (salle de réception) et la chapelle Saint-Jean-Baptiste. En 1356, une bulle papale porte fondation d'une chartreuse contre les murs de son palais à Villeneuve-lès-Avignon avec installation d'une communauté religieuse d'une quarantaine de personnes. Au cours d'une grandiose cérémonie, l'église et le cloître sont consacrés en 1358 par le cardinal Guy de Boulogne (1313/1373) en présence du souverain pontife, de douze cardinaux, de nombreux prélats et chapelains qu'accompagne une foule de barons et de nobles. En 1360, Innocent VI charge le prieur Pierre de la Porte de construire une chapelle pour abriter son tombeau. Celle-ci dédiée à la Sainte Trinité est élevée au Sud de l’église et forme une abside pentagonale prolongée d'une travée de nef.
Après sa mort, ses neveux, cardinaux également, construisent le cloître Saint-Jean à l’Ouest du Grand Cloître, des cellules et l’église est agrandie.
Des revenus confortables permettent aux Chartreux d'embellir leur monastère et de distribuer régulièrement de la nourriture aux pauvres.
En 1649, un portail monumental est réalisé.
En 1660, Louis XIV, le franchit en grand cérémonial lorsqu'il vient en visite à la chartreuse accompagné d'une nombreuse suite, dont le cardinal Mazarin.
En 1793, le monastère de la chartreuse est mis en vente et adjugé à André Dufour de Pujaut qui n'arrive pas à acquitter le prix. Le monastère est alors divisé en 17 lots et vendu au cours d'une deuxième adjudication  en 1794. Les bâtiments sont transformés en maison d'habitation ou utilisés à des fins agricoles ou d'élevage. Il se forme ainsi une sorte de cité à l'intérieur de la clôture.
L'État met plus de 80 ans pour acquérir les différentes parcelles les unes après les autres.
En 1973, la chartreuse devient un centre culturel de rencontre avec la création du Centre International de Recherche de Création et d'Animation (CIRCA).

Villeneuve les avignon gard la chartreuse

Les ponts :
Le Pont Saint-Nicolas sur le Gardon à Saint-Nicolas-de-Campagnac construit de 1245 à 1265 sous l'impulsion de l'évêque d'Uzès et surélevé en 1863 ; le vieux Pont de Serviers à Serviers-et-Labaume, à deux arches, construit en 1319 ; le Pont des Sarelles, enjambant le Riau par deux arches, à Sainte-Anastasie du XIXème siècle ; le Pont de Caillan à Montaren-et-Saint-Médiers construit en 1770 ; L’ancien Pont suspendu de Remoulins inscrit aux Monuments Historiques en 1939 ...

Le Pont du Gard (photo ci-dessous), pont-aqueduc romain à trois niveaux, situé entre Uzès et Remoulins, enjambe le Gardon (Gard). Probablement bâti dans la première moitié du Ier siècle, il assurait la continuité de l'aqueduc romain qui conduisait l’eau d’Uzès à Nîmes. Il aurait cessé d'être utilisé au début du VIème siècle.
Au Moyen Âge, les piles du second étage sont échancrées et l'ouvrage est utilisé comme pont routier.
Son architecture exceptionnelle attire l'attention dès le XVIème siècle. Il bénéficie de restaurations régulières destinées à préserver son intégrité. Un pont routier lui est accolé en 1743.
Plus haut pont-aqueduc connu du monde romain, il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments Historiques en 1840 et est inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial de l'Unesco en 1985.

Pont du gard gard

 

 

Dans ce département 5 villes ou villages

ont été le témoin de la vie (naissances, baptêmes, mariages, décès, inhumations…)

de 10 ancêtres du IXème au XVIIIème siècle

 

Gard carte cantons 2015

Le département et ses cantons (2015)

 

 

 

 

 


 


Sources
Sites et photo : Wikipedia,
Le château d’Allègre, Office du tourisme Saint-Ambroix, Par Monts et par Vaux.

Vidéo : YouTube.

Date de dernière mise à jour : 24/11/2017