Les Plans

 

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Situé au Nord de Lodève, le village se caractérise par un regroupement de petits hameaux. Tous ces quartiers disposés sur un territoire escarpé et vallonné, de la plaine de Campeyroux au plateau de l'Escandorgue, font que le village ne ressemble à aucun autre village des alentours.
Un chemin muletier (caladé) relie les Plans Bas, hameau principal à proximité de l'église, et les Plans Haut.  Il a été remplacé par une route moderne, sur un tracé différent. Un autre chemin passe au pied de l'église pour rejoindre Esparrou et Soulages. Entre ce chemin et la rivière, un quartier s'est formé, auquel le Mas de la Galline a donné son nom. C'est dans ce quartier que se trouvait le four communal.

Drapeau francais fond blancHistoire

Le territoire des Plans et la vallée de la Soulondre sont occupés depuis la Préhistoire.
Plusieurs traces d'occupation remontant à l'époque romaine ont été découvertes il y a quelques années et notamment la voie romaine qui reliait Saint Thiberry (sur la voie domitienne) à Rodez en passant par Lodève, Les Plans et Millau. Cette route figure sur une carte romaine du IVème siècle.
Un fort  et une église sont mentionnés en 1162 dans le Cartulaire de Lodève.
Au XIVème siècle, la région est souvent pillée par les Anglais. Après avoir pris les châteaux de Roqueredonde et du Perthus, ils investissent le château des Plans ou ils s’installent en 1385.
En 1637, le château sert encore à loger certaines troupes de passage dans le pays de Lodève. Il est probablement démantelé ensuite sur l'ordre de Richelieu.

Patrimoine

L'histoire des Plans fait apparaître deux sanctuaires chrétiens séparés : Saint Sauveur et Saint Saturnin. Un troisième est finalement inclus dans le territoire de Lodève : Saint Martin.

Une chapelle dédiée au Saint Sauveur, est située près du hameau d'Esparou, dans la montagne. Elle est citée en 988 dans le testament de Saint Fulcran, évêque de Lodève. Elle est mentionnée en 1162 dans le cartulaire de cette ville. Elle est, un temps, église paroissiale de Soulages (commune des Plans). Son clocher accolé à la chapelle est du XIIème siècle, ainsi que le chevet, le reste datant du XIIIème siècle.

La commune des Plans n'a pas de monuments aux morts. Tous les hommes de la commune ayant participé aux guerres de 1870, 1914-1918 et 1939-1945 en sont revenus vivants. Une légende locale attribue cette situation exceptionnelle à la protection des habitants par le Saint Sauveur.

L’église existait déjà au XIIème siècle, la mairie occupe l'ancien logement du curé.

Le château médiéval, dont les vestiges discrets sont encore visibles aux Plans Haut, sur une petite éminence.

Le moulin du hameau de Saint-Charles date des XIIIème et XIXème siècles.

Les grottes. La fabrication de fromages a justifié l'utilisation, pour l'affinage, de grottes naturelles, existant dans la roche calcaire environnante :
La grotte de Soulages
"La galerie, large de 2,50m à l'entrée, se rétrécit ensuite pour s'élargir à nouveau au bout de 20m, où une petite salle a été dégagée en amoncelant sur un côté les pierres encombrant le sol. La galerie devient impénétrable à 25m de l'entrée. Le 30 janvier 1999, alors que la température extérieure était de 2°C, un courant d'air extérieur-intérieur se faisait sentir. Cette grotte doit communiquer avec la cavité s'ouvrant à quelques dizaines de mètre de là, sur la droite, et dont le terminus est fermé par un éboulement. Une personne du village est connue pour y avoir affiné, il y a très longtemps, du fromage. Cette cave a été utilisée par les habitants du hameau pour y conserver quelques dizaines de fromages sans doute destinés à la consommation familiale. La capacité était très réduite".
La grotte de Baufarie
"Passé l'entrée, un escalier d'une dizaine de marches permet de descendre dans une petite salle de 10m sur 4m et d'accéder dans un boyau d'une quinzaine de mètres sur deux de large, avant d'atteindre la porte intérieure qui devait marquer la limite utilisable de la grotte. L'affinage, s'il a eu lieu, n'a pu se faire que sur des planches fixées contre la paroi du boyau".

Le radôme (de radar et dôme) météorologique de l'Escandorgue, abri protecteur imperméable protégeant une antenne, situé au Nord de la commune, il est visible de fort loin.

Un prieuré se trouvait dans la vallée du Rau de Lambeyran, il a aujourd'hui disparu.

Un dolmen lui aussi disparu, était visible au début du siècle, non loin du hameau de Lambeyran.

Hameaux, lieux dits et écarts

Outre Les Plans Bas, hameau principal et Les Plans Haut, on trouve :
Soulages doit son nom à une très vieille grotte ayant servi de fromagerie, les fromages de Soulages étaient semblables à ceux de Roquefort actuellement. Certaines maisons auraient plus de mille ans et Saint Fulcran les aurait vues en passant pour aller sur le plateau chercher de la nourriture pour son peuple qui mourait de faim dans la ville.
Trianon. On trouve l'ancien nom de cette ferme sur un compoix du XVIème siècle, l'étymologie viendrait du fait qu'il devait s’y trouver trois ânes (utilisés pour le labour à l'époque où les chevaux et les mules étaient rares et d'un prix très élevé).
Mayres. On trouve des mentions du hameau à partir de 1070. Au XVIIIème siècle, il appartenant à la paroisse Saint-Fulcran de Lodève, et comptait 34 habitants.
Lambeyran devait appartenir à un nommé Ambarrius à l'époque romaine. Il se situe dans la vallée du ruisseau du Mas de Mérou (affluent de la Soulondre) au bas de la voie romaine qui monte au col de la Baraque de Bral.
Le Châlet désigné sur les compoix sous le nom de Boris de Vals, ferme de la vallée, et au XIXème siècle Domaine de Ravéjac.
Le Mas de la Galline a donné son nom à un quartier. C’était dans ce hameau que se trouvait le four communal.
et aussi : Saint-Charles et son ancien moulin, Le Perthus, Les Condamines, les Baraques, le Mas de Carles, le Mas de Malet, le Mas de Rousses, les Valettes, Esparrou,  La Treille.

Evolution de la population

Le village comptait 39 habitants au XVIIIème siècle.

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Nos ancêtres des Plans…

Naissances/baptêmes :
GELY Guillaume (sosa 3170G12) le 3 août 1631.
GELY Guillaume (sosa 6340G13) vers 1603.
GELY Suzanne Anne (sosa 1585G11) le 12 juillet 1672.
CARBONNE Marguerite (sosa 6341G13) vers 1596.

Unions :
GELY Guillaume (sosa 6340G13) avec CARBONNE Marguerite (sosa 6341G13) à une date inconnue.
GELY Guillaume (sosa 3170G12) premier mariage, avec NOUGARET Marie (sosa 3171G12) le 23 janvier 1670. Le même jour son frère, Barthélémy, épouse la sœur de son épouse, Madeleine.

Décès/inhumations :
GELY Guillaume (sosa 6340G13) époux de CARBONNE Marguerite (sosa 6341G13) le 15 janvier 1673 à l’âge de 70 ans. Il était Lieutenant de Police ordinaire.
GELY Guillaume (sosa 3170G12), veuf de NOUGARET Marie, le 16 janvier 1709 à l’âge de 77 ans. CARBONNE Marguerite (sosa 6341G13) veuve de GELY Guillaume, le 6 juin 1681.
NOUGARET Marie (sosa 3171G12), épouse de GELY Guillaume,  vers 1681.
ROMIGUIER Magdeleine (sosa 6343G13), épouse de NOUGARET Jean (sosa 6342G13) le 29 juin 1691 à l’âge de 80 ans.

 


 

 

Sources
Sites et photo :
WikipediaMairie.

 

Date de dernière mise à jour : 05/07/2021